WARNING (tome 3) : GAME OVER

Chapitre 16

PDV JUSTIN 

Avant d'aller retrouver Chelsea à l'école, je m'occupa à ranger ma chambre et à aider Ricardo à réparer sa voiture dehors. 

Sabrina sortit dehors et elle me fit signe que je devais venir la voir. Mon cerveau imagina le pire des scénarios. J'essaya de paraître cool et détendu en marchant vers elle. 

   - Changement de plan, me dit-elle. Chelsea ne peut pas aller à l'école donc c'est toi et moi qui allons le chercher et il va passer un peu de temps ici. C'est cool pour toi ? 

   - Parfaitement cool, répondis-je le sourire aux lèvres 

Je repartis aider Ricardo avec une grande fête dans ma tête. C'est l'heure d'ouvrir le champagne les gars. 

J'étais plus concentré sur l'heure que sur la mécanique de la voiture à Ricardo, et ça il le comprit dès que je lâcha les outils que j'avais entre les mains pour rentrer à l'intérieur. Je vais au moins prendre une douche avant d'aller le chercher. 

Pour la toute première fois de ma vie ma douche avait été très rapide. Sabrina est bien capable de partir sans moi et ça c'est hors de questions que ça n'arrive. J'attrapa une veste accroché sur un cintre et fis mon apparition au salon où Sabrina m'attendait assise sur une chaise. 

   - On prend ma voiture j'imagine,lui dis-je en voyant que Ricardo n'avait pas fini de réparer la sienne. 

Elle ne fit qu'hocher de la tête et elle voulu me prendre les clés de la main, ce que je refusa catégoriquement. Personne ne conduit ma voiture, surtout pas elle. 

   - Tu as juste à m'indiquer la route, lui dis-je en me plaçant derrière le volant. 

   - Ce serait plus simple si tu me laissé conduire 

   - Bonne blague, parlais-je. Tu me dis la route point 

Elle souffla et je mis le contact. Le moteur ronronna délicatement et j'appuya sur l'accélérateur. Sabrina joua les co-capitaines en m'indiquant la route et elle me conseilla de me garer au parking pour éviter de gêner les bus scolaires. J'en ai rien à foutre des bus scolaires honnêtement. 

   - C'est bon ça gêne pas là, soufflais-je à Sabrina qui commença à me prendre la tête sur l'emplacement que j'avais choisi. Et puis même si ça gêne y'a pas mort d'hommes 

   - Avec toi on sait jamais, dit-elle avec une allusion derrière ses propos 

J'ignora ses paroles et la suivit à l'entrée de l'école. Elle poussa le portail noir et entra dans la cour de l'école où des enfants étaient en plein jeux ou en plein câlin avec leurs parents. Je regarda chaque enfant un à un en essayant de voir lequel était mon fils mais je fus vite éclairer quand j'entendis un petit crier et se mettre à courir vers Sabrina. 

   - Sabina ! s'écria le petit garçon en serrant la fille dans ses bras. Elle est où maman ? 

Je ne pus m'empêcher de réprimer un sentiment de jalousie en voyant mon fils étreindre Sabrina devant moi et de demander sa mère alors que je suis juste ici. Je me lécha les lèvres et racla ma gorge pour rappeler à Sabrina que je suis à côté. 

   - Oh oui, fit-elle. Um.. maman va venir te chercher à l'appartement d'accord ? 

   - T'es le monsieur du parc ! s'écria le petit brun en posant ses yeux sur moi 

Sabrina me regarda en recherche d'explications à ce que venais de dire le gamin mais je ne pu lui en donner. Je fus trop occupé à regarder mon fils. C'est tellement bizarre.. J'ai l'impression de voir une mini version de moi-même. 

   - Oui, dis-je sans trop savoir quoi lui dire malgré le discours que j'avais préparé dans ma tête. C'est moi 

   - Bon on y va ? dit Sabrina 

Le petit garçon prit la main de Sabrina et ils se dirigèrent tous les deux vers ma voiture. Je déverrouilla la voiture pour laisser la copine à Ricardo installer mon fils à l'arrière. 

   - C'est pas toi qui devait venir, lâcha le garçon à l'égard de Sabrina 

Un rira s'échappa de ma bouche et j'eus envie de rajouter quelque chose d'autre sauf que ce n'est pas très approprié et je ne veux pas que mon fils apprenne à répéter ce que je dis. Surtout les conneries. 

   - C'est qui alors ? demanda Sabrina 

   - Maman et papa, déclara le petit 

Mes jointures devinrent blanches à force de serrer le volant comme un dingue. Ne pas lui dire qui je suis me tue mais je n'arrive pas à trouver un bon moyen de lui dire. C'est plus compliqué que ce que je pensais d'avouer que je suis son père. 

Je ralentis la voiture en approchant de l'appartement et me gara. Comme pour l'allé, je laissa Sabrina s'occupait du petit et l'emmener à l'intérieur. 

Je les suivirent de près.