Révoltés

II.

Ma tante me regarde,les yeux complètements exorbités.Une moue de confusion traverse son jolie minois.

« - Tu te fou de moi Anastasia ?Bon dieu mais cette vielle folle vient de te ruiner pour un stupide pendentif !Tu ne sais donc pas comment faire de bonne affaire.

- Isabelle,premièrement c'est mon argent et mon choix,deuxièmement cette femme n'est pas folle,elle ne fait que gagner sa vie,debout dans cette boutique qu'elle a elle même mit sur pied,pas comme toi qui passe tes journées le cul assis sur une chaise à taper sur un clavier quand c'est pas à baiser avec n'importes quels idiots qui te fait des avances. »

Ma tante me regarde bouche bée,je sais que je l'ai blessée dans son estime.Cela ce voit sur son visage et j'avoue que je ni es pas été de main morte mais je ne me sens pas mal,ni triste pour elle,la vérité blesse après tout.

Je l'ai laissée faire les soldes alors que je la suivais de près,silencieuse comme une ombre.J'ai toujours préférée être discrète,ne pas me faire remarquer,baisser la tête quand on me regardait trop longtemps.

Je n'ai jamais compris les gens qui voulaient tant aspirer a la popularité,je ne trouve pas sa tant honorable,les autres (de préférence les gens jaloux),fouillent ta vie de fond en comble pour être au courant d'un scoop croustillant qui mettra ta réputation en danger.

Tante Isabelle n'a pas fait illusion à notre discussion assez violente de toute à l'heure.Elle a seulement passée des commentaires sur des vêtements qu'elle apercevait t'elle que : "Regarde comme ce pull irait bien avec mon teint" ou bien "Ce pantalon pourrait me faire une jolie silhouette" ou encore (le pire du pire) "Ce petit haut t'irait bien,il mettrait ta poitrine en valeur,pour qu'enfin tu aie l'air d'une vraie femme et pas d'une étudiante avec en prime un ballet coincé dans le derrière".

De temps à autre quand une jolie femme passait près de nous,elle fessait un commentaire déplacé tel que, "Regarde ses fesses toutes plates." Ou bien "Je suis sûre que c'est une salope de première" et le pire du pire,le fameux "Elle ce tape un mec différent chaque soir c'est certain,ou bien elle a l'herpès ou un truc du genre".Alors qu'au fond elle n'était que la pire des jalouses, car au plus profond d'elle-même,elle aurait voulu leur ressembler,à toutes,d'une façon ou d'une autre.

Après trois heures de shopping intense,nous étions enfin sur le chemin du retour.Tante Isabelle avait comme voiture un vielle Honda qui puait les chips aux fromages oubliés ,son automobile était un peu comme sa vie,totalement en désordre,pauvre Isabelle,après tout j'avais tout de même un peu de pitié pour elle.

Nous avons mis tout ses sacs dans le coffre de la voiture,on en comptait 6, d'on un petit.Elle avait achetée pour 545€ de vêtements et maquillages,je ne sais pas où elle trouvait toutes cet argent.

Le trajet de voiture avait duré environ un quart d'heure avant d'enfin arriver à la maison.Isabelle m'avait chargée les bras de ses sacs,elle m'avait laissée attendre devant la maison pendant dix bonnes minutes,ses sacs étaient en majorités très lourds,je commençais à ne tout simplement plus avoir de bras.En revenant vers moi pour m'aider avec les sacs,ma tante n'avait pas manquée à m'agacer.

« - Anastasia,tu devras partir de la maison pour la soirée,Steven un des idiots qui m'a fait des avances,comme tu le dis-ci bien,viendra dîner ici et je ne te veux pas dans mes jambes.Mais pour me racheter,demain je t'amène au château de Versailles,c'est un attraits touristique très important dans cette ville.

- Ouais cool,pas de sexe sans latex »

Je me balade,mes deux bras pendouillent le long de mon corps.Je déteste ne rien faire et perdre mon temps.Savoir que tante Isabelle s'amuse comme une folle à l'appartement alors que moi je n'ai rien à faire me désole mais la façon d'on elle s'amuse ne me donne pas du tout envie d'y retourner entendre des ébats amoureux ne m'intéresse pas vraiment.

Par contre,ce paysage est magnifique,des arbres et des fleurs le surplombe et le soleil commence à ce coucher,la vue est merveilleuse.Des petits commerces ce ferment tranquillement.Les oiseaux et les criquets chantent.

Je traverse plusieurs rues,la tête dans les nuages.J'ai un mauvais préçentiment,Un mal de tête me fais traissaillir,il y a quelques minutes je n'avais rien..Puis un mal de dos et de jambes et de toutes les parties de mon corps.Je me plis en deux,je n'ai jamais ressentie cela de toute ma vie..

Les passants me regardent,j'entends plusieurs fois "Tout va bien mademoiselle ?" ou "Voulez-vous de l'aide ?" mais je ne l'aie écoute pas,je l'aie ignore tous et d'un coup,je m'éfondre.

"Le collier est spécial"