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8:00 am

Mon réveil sonne, j'oblige à mes yeux de rester ouverts, je lève mon corps vers la cuisine pour préparer le petit-déjeuner.

père - MAIS PUTAIN ! hurle-t-il en claquant son verre sur la table.
moi - Y'a quoi ?
père - DEUX SUCRE PAS TROIS ! COMPREND RIEN CETTE GOSSE !
moi - J...j'ai oublier...désolé, ne me frappe pas s'il te pl...plaît.
père - Haha pitoyable.

Ma mère arrive dans la cuisine, elle embrasse mon père et ne fait même pas attention à ma présence. Je lui sers son café sur la table avec un gâteau.

mère - C'est quoi ce gâteau tout merdique ?
moi - Il n'y a que ça dans les placards.
mère - ET ALORS TU PEUX PAS ALLER EN ACHETER ?
moi - Il n'y pas d'argent.
mère - Tient, dit-elle en me balançant quelques pièces, pauvre chienne va.

Je ne prête pas attention à sa remarque, j'enfile des baskets, et je me dirige vers la boulangerie.

boulangère - Bonjour, vous désirez ?
moi - Des croissants s'il vous plaît.
boulangère - Voilà, bonne journée.

Je ne tarde pas et je me dépêche pour rentrer.

mère - Pas trop tard !
moi - Voilà.

J'en profite pour fuir, je range ma chambre, enfin la pièce qui me sert de chambre, le salon, leur chambre.

12:00 am

Je réfléchis à ce que je vais cuisiner pour ce midi, il n'y à rien dans les placard. Je décide de faire des frites avec des steack.

Mes géniteurs ne sont pas là, va savoir où. Tant mieux je vis bien sans eux, ça peut paraître égoïste de ma part, ou hypocrite, mais la vie que je mène avec eux me détruit chaque jour un peu plus.

Je remue les frites dans l'huile en lâchant quelques larmes de détresse, je suis enfermé ici, et j'attends tout simplement que quelqu'un me sorte d'ici : un homme ou une femme, qu'importe. Même qu'un homme vienne parler à mon père, qu'il me marie, même si s'est forcé, je veux juste partir de cet enfer sur terre.

Je me fais interrompre de mes pensées par l'entrée de mes géniteurs dans l'appartement.

mère - Quelle merde tu nous cuit encore ?
moi - Frites, steacks.
mère - ENCORE ? Mais tu veux nous intoxiquer ?
moi - Il n'y a plus rien dans les placards, je fais avec ce que je peux.
mère - Écoute-moi bien petite pétasse, dit-elle en empoignant mes cheveux à l'aide de sa main, tu vas directe baisser d'un ton avec moi, sinon c'est la poêle avec de l'huile toute chaude que arrivera sur ta face compris ?

Je lève les yeux mouillé vers mon père, qui lui amusé par la scène, encourage ma mère à me faire souffrir.

moi - Oui...
mère - OUI QUI ?
moi - Oui maman...
mère - T'as vu quand tu veux, dit-elle avec un sourire narquois pour me narguer.

Je rattache mes cheveux, et je continu à cuisiner.

père - Alors c'est fini ?
moi - Oui.

Je leur sert le fameux repas gastronomique, je nettoie la cuisine et je vais me coucher sur mon matelas. Je n'ai pas faim et même manger avec eux ne m'intéresse pas plus que ça. Toute l'après-midi ils n'étaient pas là, j'en ai profiter pour lire un peu ; une activité qui me détend.

6:00 pm

Mes géniteurs rentrent, je range rapidement mon livre et sort de ma chambre.

père - Tu faisais quoi ?
moi - Je vous attendais, vous avez faim ?
mère - Tu faisais quoi dans ta chambre ?
moi - Je lisais un livre.
mère - T'as entendu elle lit un livre ta gosse ! Laisse moi rire.

Je longe le couloir pour aller dans la cuisine, et mon père me balaye, ma mère elle, faisait que rigoler. J'essaye de me relever mais mon père me donne un coup de pied dans le ventre ce qui me plaque au sol avec une douleur énorme.

père - T'as mal ?

J'hoche la tête positivement. Il me redonne un coup de pied.

père - Et là ?

Ma mère elle m'attrape par les cheveux, me relève, me gifle. Je n'ai même pas le temps de réagir que mon père me donne un coup dans le genoux, ce qui me fait perdre mon équilibre et me fait perdre connaissance sur le coup.

©_sheita

|Tome 1| Armé il couvre mes arrièresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant