Before It's All Over

Chapitre 7

Angel, bouche-bée, s'appraite à me gifler. Il me foudroie du regard comme si il m'a piqué à la cuisine, la main dans le pot de confiture.
- Sérieusement, James ?
Il lève les yeux au ciel. Je regarde tout sauf lui.
- Je n'avais pas le choix !
- De quel putain de choix tu parles, hein ? C'est la fille que tu craque pour, que tu as employés sans même rien savoir sur elle, rien que pour t'approcher d'elle. Et en plus, tu lui plait ! Ça se voit ! Elle s'appretait à t'embrasser et tu gâche tout ? Mais tu es fou, toi !
J'ouvre ma bouche pour parler, et la referme. C'est vrai, c'est ma faute.
- D'accord, d'accord.
- Écoutes, je ne veux pas que tu te fâches, je veux tout simplement que tu sois heureux. L'autre jour, tu étais fou d'elle quand tu l'as rencontrer. Les apprarences nous attire, et elle était évidemment attirante. Et puis, tu as décidé de l'employé, juste pour la revoir. J'ai cru que c'était du sérieux, mec.
- Évidemment que c'est du sérieux.
- Alors pourquoi tu ne l'as pas embrassé?
Je marque une pause.
- Je ne sais vraiment pas pourquoi. Mais, tu sais ? Samillie m'est venu à l'esprit. Et je me suis arrêté.
Angel fronce les sourcils, anxieux.
- Tu l'aimes encore ?
- Non, mais elle occupent toutes mes pensées, mais encore moins depuis le jour ou j'ai rencontré Dakota.
Je souris malgré moi. Angelly m'imite.
- Ferrero, j'étais avec toi dès le début. Je t'ai vu souffrir après la mort de Sam, après sa trahison. C'était tellement difficile d'arrêter ta douleur. Et je souffrais aussi. Mais maintenant que tout est devenu facile a cause de Dakota, je ferai quoi que ce soit pour que tu oublie Sam complètement et que tu reprenne tes esprits. Crois-moi, rien n'est plus difficile.
Je souris de plus belle.
- Tu es mon hero.
- Je sais, ma petite, ironise-il.
J'éclate de rire lorsqu'il le prend dans ses bras comme une petite fille. Il a raison, je suis une petite fille ennuyeuse.

Je  monte en vitesse dans  ma  chambre,  enfile  mon  pyjamas et m’affale sur  le  lit.  Cette histoire  me préoccupe pour  de bon.  Je dois à Dakota une excuse. Faut-il  que je  lui parle de Samilie  ?  Et si elle ne  me  regarde plus  de la  même façon  ?  Qu’elle  croit que  je  l’aime encore  ?  Je  me  tourne sur  le  ventre,  angoissé. Je brûle les étapes. Qui a dit même que je lui plait ? Ou qu'elle pense de moi de la même manière que la mienne ?  Non.  Je ne vais  rien raconter.  Je craque tellement pour  Dakota.  Et  cette histoire  de Samilie,  je  ne vais  rien dévoiler.  Voyons tout d’abord si elle va me  pardonner.
J'espère que je lui plait.

Dimanche 14 juin 2015

PDV Dakota :

- Tu va aller au travail, demain ? me demande Roobie.
- Je n'ai pas le choix.
Si j'avais le choix, j'aurais pris mes affaires et rentré en hurlanr en France. Le lendemain me fait vraiment peur.
- Hé, revient parmi nous ! Il ne mérite pas que tu penses de cette façon de lui.
- Rebecca, s'il te plait ! Je veux me concentrer. Je ne sais même pas ce que sera ma réaction quand je le verrai.
- Ça fait déjà trois jours que tu me disais la même chose chaque fois qu'on parle de lui, ce con. En fait, il etait la seule chose dont on parle depuis le jour de ton retour ! C'est vrai qu'il est un très bon ami que j'estime beaucoup, mais tu es ma soeur, et je veux m'assurer que tu allais bien.
- Je vais bien, d'accord !
J'ai faillit crier. Roobie sursaute.
- Je vais te laisser seule, pour que tu te concentre...
Tu l'as vexé, Dako ! Reprends-toi.
Elle sort du balcon de ma chambre et je soupire. Je ne me reconnais plus, et en plus je suis confuse. Les événements se sont évaluer durant un temps très court, ce qui ne me semble pas du tout logique. Ou peut être que c'est l'expérience qui m'est assez nouvelle, et les sentiments que j'éprouve.
Je me frotte le front des doigts. Il faut que je demande pardon à Roobie. Et que James demande pardon à toi, Dakota. Je secoue la tête brutalement pour le faire sortir de ma tête. Et finis par descendre au jardin pour retrouver ma meilleure amie..

-Roobie, bébé ? Où est mon amour ? dis-je en riant.
J'essaie d'être gentille. Elle me lance un regard noir.
-Je crois que ça ne te fait pas du bien, de se concentrer. Maintenant tu confond entre moi et ton putain d'amoureux.
-Hé, arrête. Tu sais que je t'aime quand même. Et crois moi, je n'arrivera jamais à lui parler de cette manière.
Elle sourit immédiatement comme une idiote. Oh, c'était toujours facile de me pardonner.
-Un peut de confience en sois, de maquillage et quelques fringues qui montreront tes formes et surtout tes fess..
-Rebecca ! C'est pas mon genre hein !
-Je plaisente, détends-toi ! Ce n'est pas son genre, non plus.
-Oh merci, pour l'information !