Before It's All Over

Cahpitre 4

Vendredi 12 juin 2015

-  Dakota  ?  Réveille-toi,  paresseuse  !
Roobie gâche  ma sieste. Je suis allongé sur  la grande balançoire sous les rayons brulants du  soleil  au  jardin.
-  Voyons qui parle  de la paresse,  fais-je remarqué.
-  Sortons  ?
-  Pas  maintenant.  Après.
Elle  lève  les  yeux  au ciel.
-  James a  appelé.  Je sorts  maintenant  avec lui et  Ang...
Je  me  lève d’un  bond.  Elle  éclate de  rire.
-  Je ne  me  trompe  jamais,  ma  belle.  Tu  craque pour  lui.
Elle  a  raison,  il  faut ne pas  que je  mens.  Je n’ai  pas  arrêté de penser à lui tout le  week-end.  D’ailleurs,  je ne sais pas ce  qui  me prend.  Je ne suis pas habitué à  ce  genre  de...  changement brusque  ?  Je ne trouve  même plus  les  mots.
-  Hé  !  Renvient parmi  nous,  me fait sursauter  Roobie.
Je décide d’avouer.
-  D’accord,  tu  as raison.  J’ai passé tout le  week-end  en pensant à lui.  C’était  étrange  pour  moi.  J’ai  même  vu  des  rêves agréables de Christian  et  Ana.  Il  le  ressemble,  je  crois.  Mais je ne  me  suis pas permis de songer  à  lui au cours des deux  derniers jours,  malgré qu’on a tous sortis ensemble.
Elle  me  regarde,  bouche bée.  Je hoche la  tête comme  pour  dire  “Eh oui,  ma chérie.  Il faut que tu le crois.”
-  Ecoutes,  il  a  eu…
Mon  téléphone sonne,  ce qui l’interrompe.  Je  ne reconnais pas le numéro,  mais je  réponds quand  même.
-  Oui  ?
-  Bonjour,  mademoiselle Ethan.  Je  suis Lisa Fyle,  assistante de monsieur  James  Glory.
Quoi  ?!         
-  Bonjour,  madame.
-  Nous cherchons un architecte.  Et  comme  monsieur  Henrik Harold est notre  conseillé,  il  nous a envoyé  votre  numéro.
Il  veut  que je  travaille avec lui  ? -  En quoi je  peux  vous aider  ? -  Je souhaite que vous  veniez  à l’entreprise  pour  mieux  parler  de notre  proposition.
Non mais là, je rêve !
-  Vous devez prendre  en  considération  que je  suis en  vacance.
- Vous refusez  ?
- Non.  J’arrive.  Je  peux  vous demandez quelque chose  ?
-  Tout ce  que vous  voulez. Déjà  ?  Je crois que j’ai  eu  la  réponse pour  ma question.
-  C’est  monsieur  Glory  qui vous a demandé de  m’appeler  ? Elle  marque une pose.  J’en étais  sûre  !
-  Non,  mademoiselle Ethan.  C’est  moi qui choisis  les architectes.  
A bon  ?  Ce n’est pas lui  ?  Cette idée me  déprime.
-  Autres  chose  ?
-  Non,  merci.  Je  viens tout de suite.
- Vous allez  me  trouvez au  dix-septième  étage.
- A plus tard.
Je raccroche.  Roobie  me  dévisage,  perplexe.
-  C’était l’assistante de James, elle  me propose un  accord de travail duquel on  va parler  à  l’entreprise.
-  Tu vois  ?  Il craque pour  toi,  lui aussi.
Roobie ne semble  pas du  tout surprise.  Qu’est  ce  qui ce  passe autour de moi  ?
-  Tu ne sais rien de  tout ça,  Roobie,  n’est-ce pas  ? Elle  fait l’innocente.
-  Non,  je  te  le  jure.
Elle  ment.  Je  le  sais très bien  car  je  la  connais assez pour  savoir  si elle  ment ou  si elle  me  dit la vérité.  Pourtant, je  fais comme  si  rien n’était  et  lui souris en répliquant  : -  D’accord.  Je  vais  me  changer  et tu  vas  me  montrer  ou  est James Glory  Constructions.
-  O.K.  !
Je  me  précipite vers  ma  chambre  et  sort  du  dressing  ma  robe noire. Elle  est  un  peu  courte, mais  ça va aller.  Je l’enfile en vitesse et  met mes escarpins assortis et  rejoins la petite  menteuse  en bas.
-  Waouh,  tu  es  magnifique !  James  en  aura le  souffle coupé.  Tu fais le fait exprès  ?
Je lève les  yeux  au  ciel.
- Je suis habitué à porter  ça au  travail.  Je vais informer  maman. Je  me  dirige vers  le salon.
-  Maman  ?
-  Je suis  là.
Elle  est  à l’autre  bout  de la  chambre  entrain de regarder  son émission  préféré.
-  Tu sors  ?
- Oui.  On  m’a  appelé d’une entreprise de construction  pour  me proposer de travailler  avec  eux. Elle  fronce les sourcils. -  Tu  m’as dit vendredi que tu as accepté l’accord  de  Grace  Collin. En plus, tu es en  vacance. -  Je n’ai  pas  encore signé le  contrat.  (Cette phrase  me  rappelle brusquement l’accord que Christian  a  proposé à Ana)  En  tout cas, je vais  voir  ce  que je  ferais.
-  D’accord,  bonne  chance. Je  m’incline  pour  l’embrasser  sur  la  joue.
-  Merci.  À  plus.
Je sors de la  maison.  Roobie  m’attend  dans le jardin  en  tapant du pied.
-  On  y va  ?  lui demande-je  afin  de changer  son  humeur.
- On y va.