~~Chapitre 1: Ancestor~~ (Partie 1)

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Je ne me rendais pas compte dans quel pétrin je m'étais embarquée. Cachée en embuscade dans les buissons, j'attendais patiemment que l'inconnu, qui s'était arrêté au distributeur du parking, eu fini de boire son soda et continue d'avancer. Il se remit enfin à marcher, et tourna dans la quatrième rangée de voiture. Il s'arrêta devant une Audi noire; lança ses lunettes sur le siège passager et sauta par dessus la portière côté conducteur. La voiture démarra, le moteur rugit, et le conducteur me jeta un regard froid de ses yeux turquoises. La voiture s'éloigna.

Je me posai principalement deux questions: "qui était-il? " et "qu'avait-il provoqué en moi?"

La journée se continua normalement. A la pause, Taylor vint me remercier, un geste inattendu de sa part.

-Merci de m'avoir sauvé! J'ai crus que se type allait me défoncer.

Je pris mon courage à deux mains et osai:

-C'est normal, même si j'avais une forte envie de le laisse te tuer, mais je me demande quand même ce qu'il te voulait!

-Ecoute Artémis, je suis désolé, c'est compliqué et la baffe de l'autre jour était...

-Stop! le coupais-je net, contente toi de répondre: il te voulait quoi ce type!? et c'est qui?

Taylor fit la sourde oreille et finit sa phrase:

-La baffe de l'autre jour était méritée!

La réponse me surpris, je n'arrivais plus à le questionner tant j'étais bouche-bée, alors il répondit:

-Ce type s'appelle Alexeï je crois, c'est un américain. Depuis quelques temps, je traîne dans de sales affaires, et il est venu me régler mon compte!

Alexeï...ce nom lui allait bien.

-Quelles genre de "sales affaires"?

-Je préfère ne pas te mêler à ça... Et de toute façon si je te le disais, il me tuerai!

-Taylor! Dis-moi! tu en a trop dit ou pas assez!

-Tu m'en veux encore, hein? Tu tiens à ce que je me fasse tuer!?

-Je te protégerait! le rassurais-je avec un petit sourire ironique.

-Et ben...C'est-à-dire que c'est pas très clean...Et d'après ce que j'ai compris ce mec aime le sang. Et tu sais que j'aide à l'hôpital quelques heures par semaine pour aider à payer la fac l'année prochaine. Alors, il me paye mille euros la poche de sang que je lui vends je n'ai pas pu refuser...

-Attends, je suis pas sûre d'avoir bien compris! Tu voles les réserves de sang à ton profit!?

-Oui, mais... et puis j'avais besoin d'argent pour rembourser certains trucs...son regard se posa sur le bracelet, toujours à mon poignet, et qu'il m'avait offert quelques temps avant notre rupture.

-Tu t'es endetté pour m'offrir ce bracelet?! Pourquoi? Puisque de toute façon s'était pour me larguer!?

-C'est trop compliquer! Ne remets pas ça sur le tapis! Je te jure que je t'expliquerai tout une fois sortit d'affaire! Occupons nous d'abord d'Alexeï.

Ces promesses semblaient si sincères alors je passais la question de la rupture et me concentrai sur les raisons de l'agression.

-Mais pourquoi s'en est-t 'il prit à toi? Tu lui donnait le sang pas vrai?

-Oui, je lui donnai, et il me payait toujours à l'avance. Mais l'autre jour quand j'ai voulu aller prendre le sang dans la réserve, des infirmières et le chirurgien étaient dans les parages, et comme en règle général je n'ai pas le droit d'accès à cette zone, j'ai préféré faire demi-tour.

-C'est pour ça que ce type t'en veux autant?

-Quand il est venu récupérer le paquet, je lui ai expliqué la situation, et que j'avait déjà encaissé l'argent, le gars s'est énervé puis m'a poussé vers la cafète. Tu connais la suite...

Je ne savais plus quoi dire, et me contenta de répondre:

-C'est bien toi, tu te fourres toujours dans de sales histoires! Bon, je vais essayer de t'aider. Mais tiens-toi à l'écart des embrouilles!

-Oui, Merci. Promis! Je me tiendrais à l'écart.

-C'est rien, mais en échange, tu m'expliqueras les raisons de la rupture!

Ne voulant pas prolonger la conversation je fit demi-tour; Tout cela me travaillait. Et ce gars qui "aime le sang", je ne comprenais pas bien le sens de cette phrase. Un seul mot me venait à l'esprit: "Vampire". Mais ce n'était pas possible, je l'aurais senti, et il ne pourrai pas sortir au soleil sans faire une crise d'épilepsie éveillée. Je n'avais pas peur. Mais je me demandais "qui était-il vraiment?" ou plutôt "quoi?", et "est-ce que Taylor allait s'en sortir?"




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