Chapitre I: Première Rencontre

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Un mercredi matin tout comme les autres, bien ensoleillé, bien beau c'est le Sénégal. Maurice jeune toubab venu tout fraîchement de la France, âgé de vingt-trois ans , s'exerce dans le domaine de la photographie, l'art. Il aime la nature et la vit. Il a visité presque huit pays et voilà que le neuvième est le Sénégal. Vue que c'est sa première, il ne connaît pas trop les rues, les gens et il est guidé tout droit par une agence de réservation dans un hôtel de la place, pas luxueux mais acceptable. Tôt le matin, il se réveille et prend la direction des lieux ornés de beaux paysages. Et aujourd'hui c'est la direction du parc hann. Ce jour coïncide avec les promenades intellectuelles de Antara. La belle Antara , issue d'une famille musulmane avec une croyance bien solide , une taille moyenne, des yeux pas trop grands ni trop petits seulement brillants, un vrai regard d'enfer, un teint clair éclatant, un sourire rayonnant comme la lune de minuit et des formes arrondies avec délicatesse qu'elle cache dans ses larges boubous; elle est timide. Son père est l'imam de la mosquée du quartier et impose l'application de la charia dans sa demeurre. Les femmes se voilent intégralement sauf leurs visages. La prière, le jeune, la paix, le salut voilà les règles de la maison. L'activité d'Antara sont résumées par ses parents en ça : le collège et la maison. Même si elle se permet de s'adonner à des échappatoires chaque mercredi pour s'évader de la privatisation. Juste 18 ans et elle aime tant la nature, enlever son voile, s'assoir et respirer l' air pur jusqu'à l'heure à laquelle elle a l'habitude de descendre les autres jours. Comme elle fait repetitivement ces mêmes actions, aujourd'hui c'est des clichés de photos qu'elle entend mais qui ont l'air d'être en son endroit. Soudain elle se retourna et vit un blanc d'une vingtaine et quelques d'années avec des cheveux qui tombent au cou, de grands yeux noirs, il est un peu bien élancé et costaud. Leurs regards se croisèrent et dura un bon moment.
Antara- Je me trompe oubien, c'est moi que vous photographiez ?
Maurice- (Tout en le fixant avec l'air intimidé et interrompu d'une importante inspiration). Non, heu... Oui je suis désolé je vous trouve belle et très attirante et vous semblez aimez la nature (tout en caressant ses cheveux)
Antara- Prétexte de tous les hommes '' Tu es belle, attirante niania niania '' (elle ramasse ses affaires). Et pour ce qui est de la nature je l'adore. (Et tourne le dos)
Maurice- ( Il la rattrape et la pris par le bras ) Je vous présente toutes mes excuses, vous effrayer n'a jamais été mon intention. Dites-moi comment faire pour être pardonné (Et fait descendre doucement sa main jusqu'à la petite et douce sienne d'Antara)
Antara- On ne se connaît même pas et vous me touchez (Elle retire sa main sans même le vouloir)
Maurice- Donnez-en moi l' occasion moi c'est Maurice. Et on peut desormais se tutoyer
Antara- C'est Antara, Il faut que j'y aille maintenant
Maurice- Antara, quant est-ce qu'on se revera ?
Elle est déjà partie.
Elle marchait à grand pas et arrêta la moto jakarta qui passait juste, tout d'un coup elle s'est évaporée dans la nature. Maurice couru pour la rattraper mais c'était trop tard.
Maurice- (Tout en transpirant, les mains aux genoux) Comment est-ce qu'elle bien pu m'échapper ? (Il retourna récupérer son appareil photo ainsi que son sac pour s'en aller).
PDV d' Antara
Comme je suis folle, comment est-ce que j'ai pu. Soubhanalah, c'est un inconnu pire encore un blanc. Si papa l'apprend il va m' égorger. Qu'allah me pardonne et que je ne revois plus jamais cette créature de ma vie. Abadan.
Arrivée au coin du quartier, Antara descend de la moto, paie quatre cents au conducteur. Une fois ce dernier parti, elle vérifie que personne ne passe pour remettre son voile avant de prendre la route de sa maison.
Papa- (Il sortait juste de la maison. A part la mosquée, il a une grande boutique avec laquelle il s'active bien pour nourrir sa famille). Ah c'est toi, tu es descendue très tôt aujourd'hui.
Antara- ( L'air troublé ). Oui mon père c'est le prof qui n'est pas venu
Papa- On dirait que tu as vu un djin. Mais c'est quand même bien que tu sois venue tôt, comme ça tu pourras aider ta mère c'est son tour aujourd'hui. Je suis déjà en retard. Que la paix soit avec toi ma fille. Wasalam.
Antara rentre dans la maison et voit ses cinq frères et ses treize demi-frères apprendre le coran par le guide de son cousin Imam et en même temps homonyme de son papa. Il a vécu dans la maison depuis tout petit et voila que la famille a déjà prévu qu'Antara sera sa femme. Antara vit dans cette grande famille, papa a trois femmes dans le foyer la première maman Aicha ( Elle est la maman d'Antara qui est d'ailleurs sa fille aînée, elle en a deux autres Aya et Asy les jumelles, ainsi que trois garçons Abd, Omzo et Lune ) , la deuxième Khady (Elle a quatre enfants), la troisième Fatou (Elle en a cinq, avant d'épouser le vieux elle avait déjà deux enfants, avec lui elle a trois bouts de bois Dieu) . Les quatre autres enfants qui errent dans la maison leurs mamans respectives sont réparties aussitôt venues . Sacré Papa.!
C'est dans cette énorme famille où vit Antara, une vraie famille africaine, bien islamisée en son sein mais avec de petites disputes fréquemment à cause des enfants et de chose inutiles.
Mère Aicha- Hey Antata qu'est-ce qui t'arrive aujourd'hui tu a l'air effrayée, je ne sais qu'est-ce qu'on bien pu faire à ma fille aînée.
Khady - Ta fille ta fille toujours ta fille , comme s' il n'y a que toi qui en a une, qui veux d'elle. Ish
Mere Aicha- Est-ce que je te parle Khady ?
Khady- Et moi est-ce que je veux que tu me parles ?
Mère Aicha- Tu n'as pas honte d'en vouloir à Antara qui peut être ta fille
Khady - Toi et ta fille m'en voulez parce que le vieux m'aime plus c'est tout.
Antara- (Elle s'approche de sa maman tout en rugissant de colère ). Laisses la parler seule maman, partons dans la cuisine.
Sans dire mot, mère mère Aicha suit sa fille et ensemble elles entrent dans la cuisine
Dans la cuisine
Antara- (Pillant pour sa maman). S'il te plaît maman ne reponds plus aux provocations. Allah voit tout
Mère Aicha- (L'air désolée). Je comprends ma fille, mais on ne touche pas à mes enfants. Ne t'inquiètes pas tu ne m'entendras plus.
(Un long silence. Tout en préparant) . Je sens qu'il y a quelque chose. Intuition d'une mère.
Antara- Non rien, je t'assure. Dis-moi
Mère Aicha- Quoi ?
Antara- Dis-moi Y'a t-il un membre de la famille qui s'est marié avec un blanc ?
Mère Aicha- Pourquoi cette question oubien tu as rencontré un blanc? Soubhanala. Dis moi que c'est pas vrai
Antara- Astafiroula maman ! Qu'est-ce que tu racontes, tu ne me fait plus confiance ou quoi
Mère Aicha- Non ce n'est pas ça, je demandais juste. Maintenant réponds-moi sérieusement. As-tu rencontré un blanc ? C'est simple non.
Antara- Eh bien non. T'es contente
Mère Aicha- Tu as vu comment Imam prend soin de tes petits frères, et même de moi. Il fera un bon mari, ne vois-tu pas ?
Antara- Peux-tu cesser de me parler d'Imam ne serait-ce qu'une seconde. C'est mon cousin et c'est tout.
Mère Aicha- Les cousines sont faites pour les cousins. Vue qu'il fait partie de la famille, il ne te fera jamais souffrir ; c'est de la chance . Tu n'as pas vu comment il te regarde.
Antara- Je ne marierai jamais avce lui.
Mère Aicha- Tu as intérêt à t'habituer à lui. Ton père l'a déjà choisi pour toi. Et tu ne peux que t'y faire.
Antara- Il s'agit de ma vie et non de la sienne . Je choisis qui je veux. Papa en a choisis combien ? Plusieurs, et c'est d'ailleurs tout ce qu'il fait chercher des femmes par ci et par là, sans même se soucier de ses enfants.
Mère Aicha- (Elle lui donna une bonne gifle ). Male élevée. Il s'agit de ton père. La prochaine fois que je t'entends parler comme ça de ton père qu'Allah me pardonne mais je vais te tuer . Je n'aurais jamais dû t'emmener à l'école. Je me suis tellement entêtée avec ton père qui s'y est opposé avant. J'ai tout fait pour le convaincre . Je le regrette aujourd'hui. L'école française est vraiment mauvaise pour une fille. Je finance tes études car ton père n'en veut pas. Tchiipiri
Antara- ( Les larmes aux yeux, elle s'enfuit dans sa chambre).
Mère Aicha- (Elle la rejoignit dans dans la chambre, la regarda longuement avec un air pitoyan d'une maman), Tu pleures? Une fille se tient forte quand ses parents l'injurent et essaie d'en tirer des leçons .
Antara- ( Elle respire profondément) Non yaye je ne pleure pas. C'est juste qu' aujourd'hui je ne suis pas dans mon assiette.
Mère Aicha- Je vois. Le repas est prêt, vient apporter le plat qui va à la boutique.
Antara- D'accord.
Et toutes deux, elles sortirent de la chambre pour aller dans la cuisine. Antara pris le grand bol, le mis sur la tête et prend la direction de la boutique.
A l'hôtel de Maurice
Il revient prendre ses clés et monter dans sa chambre. Il pris une douche et se mis sur le balcon.
-Comment est-ce qu'elle a bien pu m'échapper. Je ferai tout mon possible pour la retrouver. Dès ce soir j'y retournerai.
Apres une petite sieste jusqu'à 14 heures, il repris le chemin qui mène tout droit vers Alou kagne. Arrivé là-bas, il ne vit personne et cela ne l'empêche pas d'attendre. Quelques minutes après, il vit un passant.
Maurice- Hey ca va ?
Le passant- Oui ca va
Maurice- Quant est-ce que les gens ont l'habitude de venir ici ?
Le passant- Ça dépend, du temps qu'il fait. En cette période de chaleur les gens viennent très rarement à part une jeune fille qui vient ici très fréquemment.
Maurice- Vous la connaissez Antara ? Elle etait ici ce matin, belle, teint clair, pas trop grande...
Le passant- Oui Antara je la connaît.
Maurice- Dieu merci, vous savez peut-être elle habite, oubien viendra t-elle ce soir?
Le passant- Je connait juste son quartier. Je peux te l'expliquer si tu veux.
Maurice- Vous ferez ça. Je ne vous remercierai jamais assez
Et le passant lui expliqua comme promis.
Maurice lui tendit un billet de deux mille francs
Maurice- C'est pas beaucoup mais tu t'acheter du thé avec.
Puis il se mis sur la route, tout en marchant à grand pas. Heureusement, il tombe sur un conducteur de jakarta qui connait le quartier et qui l'y amène. Le quartier n'est pas trop éloigné, et Maurice avait l'impression d'attendre mille heures.
Conducteur- (Il ralentit et s'arrêta). C'est ici.
Maurice descendit sans hésiter, paie au conducteur le prix du transport et se mis à admirer cet endroit carrément inconnu.
Soudain il tombe sur une jeune fille bien voilée a part le visage, en compgnie d'un vieil homme c'est Antara et son père. Ils venaient en son endroit. Maurice était pointé, en les regardant venir mais ne voyant qu'une Antara; cette dernière marchait tout derrière son père, la tête baissée, elle n'est rien d'autre qu' innocente. Ce n'est qu'à moins de quatre mètres qu'elle appercut Maurice. Maurice le surpris; c'était deuxième fois qu'il voyait Antara, mais la toute première fois qu'il la voyait habillée ainsi.
Ils se sont regardés droit dans les yeux, et Antara lui fit un signe avec la tête du genre « Surtout pas ». Maurice avança d'un pas, puis compris le sens des gestes d'Antara. En toute vitesse, le père et sa fille passent devant lui, sous ses yeux. Il la voit partir, sans pouvoir la retenir, il la laisse s'en aller sans le vouloir.
Antara se sent tellement triste, anéantie, meurtrie. Elle vient d'ignorer un homme dont elle ne sait si elle l'aime ou pas. C'est la première fois. Elle n'avait jamais osé auparavant.
Maurice- (Intérieurement, il se lemente). Oh merde! Pourquoi. Ça m'arrive encore. (Il souffle profondément et reprend) Au moins je l'ai vue. Elle se cache et elle est encore plus belle.
(Il se retourne désespérément ). Non, ce n' est pas encore fini. C'est trop facile pour finir ainsi. Je te reverrai ! (Puis il s'en va).
Point de vue d'Antara
Quoi. J'ai mal pour cet être. Non non je ne l' aime pas. Pourquoi parler d'aimer. C'est rien.
Rentrée, elle décide d'aller voir sa copine Chacha qui habite juste à côté de chez elle. Toutes deux dans la chambre elle discutent. Chacha est une jeune fille swag qui aime porter de jeans déchirés, des shorts, des crop-tops, tous ce qui est tout cas touche la mode. Elle croit tellement à la belle vie, pas le temps de se faire des soucis.
Elle ont tellement l'habitude de papoter dans la chambre de Chacha, en douceur, elles ne veulent jamais se faire entendre. Top secret.
Chacha- Querida mia, t'es je pensais justement à toi.
Antara- (Avec un air triste elle fixa Chacha, puis fit semblant à cause de la maman de sa maman. Par quelques signes avec sa tête, elle lui indique qu'il est temps pour l'échange des petits secrets ). Je veux juste qu'on fasse nos exercices de maths.
Chacha- Allons les faire dans ma chambre, sinon on va déranger maman.
Dans la chambre de Chacha
Chacha- Hey ya quoi aujourd'hui ?
Antara- Rien ( Puis elle s'allongea sur le lit tout en fixant une place)
Chacha- Le malheur c'est que je te connais trop bien. Allez accouches.
Antara- ( Un long silence ). Tu sais j'étais ce matin à mon endroit préféré.
Chacha- Ton paradis oui je sais, et t'as vu un lion c'est ça. ( Eclat de rires). Désolée continue.
Antara- J'y ai rencontré quelqu'un.
Chacha- Mais c'est fantastique, enfin tu t'intéresses à quelqu'un.
Antara- Non, non c'est hyper mauvaise. ( Elle souffle profondément). C'est un toubab bien blanc.
Chacha- Ouaww, bravo ma chérie. Tu ira à l'extérieur et tu m'enverras des habits de marque...
Antara- A la fin tu ne comprends rien. Regarde-moi, tu vois pas qu'on est différents ( Les larmes aux yeux). Mes parents vont me tuer.
Chacha- Ça se voit que tu l'aimes.
Antara- Je ne sais même pas.( Avec un sourire innocent). En tout cas j'avoue qu'il m'attire.
Chacha- Oh l'amour, comme il est fort, comme il est puissant, oh l'amour... (Elle se rapprocha d'Antara, et mis sa main sur son épaule ). Je te conseille de suivre ton coeur. Je suis de tout coeur avec toi, quoiqu'il arrive. Je suis pour toi.
Antara- (La voix basse, le visage triste). Merci
Chacha- Allez pas de larme, j'en ai horreur. (Elle enchaîne avec des histoires drôles pour détendre l'atmosphère.)
Antara s'essuya le visage dans l'immédiat et se mit dans la même pirogue que son amie jusqu'à l'heure à laquelle elle doit rentrer.

PDV de Antara
J'aime sans m'en rendre compte ou bien ne serait ce que de l'admiration. Je n'ai aucune idée de ce que peut être l'amour envers quelqu'un en dehors de sa famille . Je suis perdue. Peut-être que je dois découvrir ce qui résonne comme des tambours tout au fond de ma poitrine.
C'est décidé, demain matin je m'y lance.

Les chers romantiques j'espère que vous avez aimé l'histoire , ce n'est que le début. A nous la suite.
Maximum d'étoiles.
Dija Rassoul ©

Décision ArdueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant