Chapitre 3

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Je ne sais pas pourquoi, mais je suis énervé et je me tourne vers Aya qui me regarde, effrayée et pleine de sang. Elle tente de protéger son enfant, mais bon sang, qu'est-ce que j'en ai à battre de son enfant ? Je l'attrape par la cheville et le balance proprement sur le lit alors qu'il commence à chialer comme il sait si bien le faire. Je repose mes yeux sur Aya, qui pleure en me suppliant de ne rien leur faire de plus, mais c'est trop tard, j'ai attendu trop longtemps. Je la lève en la choppant par la gorge et la colle au mur. Je lui susurre des propos salaces à la gueule en la déshabillant sous ses supplications. Putain, elle me fait vraiment bande ! Une fois complétement dénudée je la plaque au sol, sur le ventre, et la pénètre directement, en la léchant de haut en bas. Elle a une peau si douce...

***

Je me réveille en sursaut et saute de mon lit, choqué. J'essuie lentement la sueur qui coule sur mon front et prend de grandes inspirations. Bordel, mais qu'est-ce que c'était que ça ? Je n'en reviens pas que mes foutu cauchemars aillent aussi loin, j'avais vraiment l'impression de la toucher et de me sentir en elle... Je baisse le regard vers mon entre-jambe serrée puis doucement je laisse mes yeux divaguer jusqu'à mes draps. Trempés, de sang, de sperme, et de mouille. Je ne comprend plus rien... J'espère que ce n'est pas une connerie de Perséphone...

Au bout d'un quart d'heure à essayer de me rassurer et à tenter de comprendre ce qu'il venait de se passer, je souffle et fais le vide dans mon esprit.

Sincèrement, ces dans ces moments là que je suis contents que ça ne soit que des rêves, et pas des sortes de visions prémonitoires. Un frisson travers mon échine à l'idée qu'un autre homme puisse toucher ma douce et lui faire du mal, alors que moi je l'attend, prêt à lui donner tout l'amour du monde. Pourtant, je sais très bien qu'elle a déjà tourné la page, je ne me fais pas de faux-espoirs, et c'est d'ailleurs pour ça que je n'essaye pas de la retrouver... Je ne veux que son bien.

Personnellement, c'est le bordel dans ma tête en se moment, je ne suis plus en train de devenir fou, je le suis déjà. En plus je fais souvent des crises d'angoisses qui sont très violentes, et là, je suis en train de craquer.

J'arrache les médaillons de mon cou et les jette à la poubelle avant de fais subir le même sort aux photos d'Aya et moi, après tout, ces objets me font plus de mal qu'autre chose ! Mon pied envoi valser le tout et la poubelle se renverse dans la chambre alors que j'essaye de me calmer, la tête entre les mains, et finalement je ne tiens pas. Tous les objets ainsi que le mobilier s'envole...

"Ne t'inquiète pas mon fils, ton père nous surveille d'en bas..."

Les rêves d'HadesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant