Lorsqu'il s'était réveillé, il était dans une chambre d'hôpital. Ces amis avait voulu lui faire peur car ils avaient appris de sa mère sa faiblesse, mais cela avait un peu dérapé d'après eux... Ils s'étaient tous bien fait punir par leurs parents et pendant de longs mois, ils avaient essayer de se faire pardonner par leur ami avec de nombreux câlins. Depuis ce jour, Matt avait décider de ne plus jamais avoir peur pour un rien.

Matt secoua énergiquement sa tête dans tout les sens pour ne plus penser à ça. C'était un très mauvais souvenir pour lui et il préférait largement penser à autre chose. Comme sa futur carrière en tant que grand chirurgien. Oui, il serait le plus connu des chirurgiens. Tous les clients viendraient chez lui pour se faire opérer. Tellement qu'il devrait créer une liste d'attente. Un petit rire nerveux franchit ses lèvres.

Lentement, les hommes, enfin ils supposait que cela étaient des hommes au vu de leurs carrures, se rapprochèrent de lui, le faisant revenir à la réalité. Il fit demi-tours et ses jambes accéléraient le rythme de sa marche. Plus vite il rentrerait, plus vite il serait à l'abri et en sécurité dans son petit loft 3 pièces. Les hommes se rapprochèrent de plus en plus mais cette fois ci, de nouveau s'ajoutèrent. Il en était sûr cette fois, on le suivait.
Son cœur palpitait fortement dans sa poitrine et il se mordit la lèvre inférieur. Pourquoi cela devait t-il toujours tomber sur lui ? Il n'avait pourtant rien fait. Enfin, pas d'après lui. Mais non, la malchance était toujours présente pour l'emmerder.

D'un coup, son bras fut tirer en arrière, l'entraînant dans une autre petite ruelle. Alors qu'il allait crier, même si il savait pertinemment que personne ne viendrait l'aider, une main se posa violemment contre ses lèvres. Il ferma ses yeux, la peur prenant de plus en plus de place en lui. Il allait mourir. Soit de ces personnes, soit d'une crise cardiaque.
Des larmes coulèrent le long de ses joues alors qu'il ne voulait pas montrer sa peur à ces hommes, ce qui amusa ses assaillants. Un des ces hommes pris la parole.

- Regarder moi ça ! Le pauvre petit bout de chou pleure. Tu veux ta maman ? Désolé chaton, mais même elle, elle ne pourra pas t'aider cette fois-ci, dit il en riant d'une manière ignoble.

Matt sentit ses jambes devenir du coton et il priait intérieurement pour que quelqu'un le sauve. Mais il n'y avait personne dans cette petite ruelle. Ils avaient fait exprès de l'éloigner, c'était certain. Matt, savait très bien ce qui allait lui arriver. Il allait se faire torturer. Ou bien dépecer vivant. Ou violer ? Une vive brûlure sur sa joue le fit immédiatement revenir au présent. L'homme qui venait de s'adresser à lui, l'avait gifler d'une forte poigne.

- Eh, tu nous écoutes, gamin ? Je te cause et quand je cause, j'aime que l'on me réponde. Ok ?

Il hocha la tête pour faire comprendre a son assaillant qu'il avait parfaitement compris. Matt entendit de nouveaux bruits de pas arriver. Venait t-on le sauver ?

- Il arrive ! Le boss arrive, les mecs ! S'écria un jeune homme qui avait l'air de sautiller sur place. Encore un taré.

Apparemment, on ne venait pas le sauver de ce foutu merdier. Oh, non. Tou s'inclinèrent devant le nouvel arrivant, l'appelant même "Boss". Punaise, il fallait qu'il tombe sur le boss de ce petit gang de merde... Maintenant, il était vraiment mal barré. Il observa le boss et son cœur se mit à cogner fortement dans sa poitrine. Pas de peur, non, mais d'un désir ardent. Comme si c'était l moment que ces hormones se mettent a fonctionner. Jamais il n'avait vu une aussi belle personne. Le boss avait des traits fins et devait avoir des origines asiatiques a vu de son visage. Sa peau laiteuse et pale contrastait avec ses yeux verts émeraudes et ses longs cheveux noir, attachés en tresses sur le côté. Le sois disant "boss" s'avança vers Matt et il lui releva, avec ses doigts fins, son visage, encrant leurs regards l'un à l'autre.

- Voyons ce que vous nous avez trouvé là. Un joli petit chaton égaré. Mais que fait un beau jeune homme, comme toi, ici ? Dit t-il avait un sourire qu'il trouvait tout à fait charmeur.

- Je rentrais chez-moi, mais vos hommes, je suppose, m'ont légèrement tiré jusque dans cette petite ruelle... Alors, si vous pouviez me laisser partit maintenant, cela serait très aimable à vous.

Aucun d'eux ne parlaient. Ils me regardaient tous avec un air ébahi généralement personne ne répondait à leur boss car tous se faisait dans leurs frocs et ils suppliaient tous comme de pauvres sous-merde. Mais jamais personne ne lui tapaient la discute comme si tout était normal. Matt, de son côté se maudit pour avoir parler sans réfléchir. Il était sur que maintenant l'homme allait le tuer pour lui avoir répondu. Et puis, vu la tête que faisait ses hommes, il allait bien en baver. Mais quelle idée a tu eu d'avoir dit cela... Tu es vraiment suicidaire, mon pauvre Matt !, pensa il tout en se frappant mentalement car il aurait vraiment l'air idiot si il se frappait devant ses hommes...

Le boss, lui, e son côté était impressionné par ce gamin. Il avait du courage et surtout du culot de lui demander de le laisser partir. Il se mit à rire, s'essuyant des larmes imaginaires au coin de ses yeux. Matt le regardait avec effroi. Cet homme était fou et cela n'était pas très bon signe qu'il rit comme cela. Voilà, c'était maintenant que tout allait se finir pour lui. Mais contre tout attente le boss le regarda d'un air appréciateur.

- Quelle réparti tu as, chaton. Tu as l'air tellement faible... Regarde toi. Un petit fils de riche et intello. Mais pourtant tu me répond tout naturellement. Tu as le style d'un petit rebelle sans vraiment en avoir l'air. Ah, que les apparences peuvent être trompeuse ! Tu ferais un parfait petit soumis à l'air rebelle. Oh oui, comme je les aimes ! Riait t-il tout en s'approchant de Matt à pas de loup, comme si il allait le dévorer. Mais il allit le dévorer c'était sûr et certain. Tu m'intéresse maintenant... J'aimerais voir jusqu'où tu serais capable d'aller.

Alors que Matt le regardait dans les yeux, tout tremblant par ce que l'homme devant lui venait de dire. Il essaya de bouger ses épaules de toutes ses forces pour que les deux hommes, qui le tenaient, le lâche. Pourtant aucun, des deux ne fit un geste et il gémit de désespoir. Ces hommes était des montagnes ! Ils faisait deux têtes de plus que lui. Impossible, donc de s'échapper. Le boss se pencha vers lui et il se lécha la lèvre supérieure. Ses lèvres si tenante et qui avaient l'air si douces... Non, il ne devait surtout pas penser à ça. Putain d'hormones de merde. Ce type allait sûrement le violer voir pire au vu de ses dires et lui, il se mettait à penser qu'il était magnifiquement beau. C'était sûr, il avait vraiment un problème. De toute façon on lui avait toujours dit.

- S'il vous plait... Laissez moi partir ! Je vous promet que je ne dirais rien à la police... Alors...

Le boss plissa ses yeux et une grand sourire se forma sur son visage, lui donnant un air angélique. Un ange démoniaque oui, se dit Matt. Le boss claqua sa langue contre son palais et d'un coup sec, il gifla Matt. On ne parlait pas tant qu'il ne l'avait pas autorisé. Il s'imaginait déjà avec ce garçon. Il le briserait lentement et le baiserait sauvagement, le rendant totalement docile et très obéissant.

- Quel est ton nom, jeune chaton rebelle ?

- J-je...

Le boss perdit son sourire et il tira une poignée de cheveux de Matt vers lui. Son air glacial fit frissonner de peur Matt. Il était vraiment fou et dangereux ce mec.

- Je t'ai posé une question. Et quand je pose une question, j'attend une réponse immédiate. Maintenant répond moi.

- M-Matthew Blairs. Mais je préfère Matt.

L'homme reprît son sourire et il caressa lentement la joue de Matt. Comme on le ferait pour un chien en guise de récompense. Matt, lui, frissonna de dégout. Que cet homme la lâche putain !

- Bien. Alors Matthew... J'ai l'honneur de t'apprendre qu'à partir de maintenant, tu es à moi.

Sang d'encre (MxM)Where stories live. Discover now