Sang d'encre (MxM)

Chapitre 1

Matt était un interne depuis bientôt deux ans dans un des hôpitaux les plus réputés du pays : Le saint Lucien. De nombreux patients venaient chaque jours pour se faire soigner. Les couloirs étaient toujours bondés soit par des médecins, des infirmiers, des malades ou de la famille proche des malades. Matt, lui, venait tout juste de sortir de l'hôpital après une dure journée. Il n'était pas d'une très grande humeur aujourd'hui. En effet, un des médecins l'avait encore retenu pour trier des papiers importants. Comme toujours, il le prenait pour un larbin, surtout que ce n'était pas à lui un interne de faire ses papiers... D'accord il devait faire de la paperasse comme tous nouveaux mais il ne devait pas non plus faire le travail de ces supérieurs. Heureusement qu'il ne lui restait que quelques années et qu'ensuite il pourrait enfin devenir un grand médecin sans qu'il n'ait d'emmerdeurs sur les pâtes a part quelques internes qu'il pourra traumatisés. En fait il était comme ses médecins.

Matt secoua sa tête frénétiquement pour ne pas penser à cela et il sortit du grand bâtiments, disant au revoir a ses supérieurs d'une manière machinale. Il remonta la fermeture éclaire de son blouson au maximum et souffla un coup laissant apparaître de la buée. Le froid mordait sa peau lui donnant une impression de brulure. Le pays connaissait une grande chute de température depuis quelques semaines et devoir rentrer à pied ne l'enchantait pas vraiment. Même carrément pas. Mais n'ayant pas le permis de voiture et donc pas de voiture, il ne pouvait pas faire autrement. Il prit son courage à deux mains qu'il avait bien emmitoufler dans ses poches et il s'élança dans ces rues sombres éclairées par seulement quelques lampadaires. La neige commença a tomber doucement sur la ville.

Après plusieurs minutes de marches dans les rues de la ville qui devenait de plus en plus blanche à cause de la neige il entendit quelques bruits de pas derrière lui. Il ne s'en inquiéta pas tellement et continua tranquillement sa route, s'amusant a laisser de jolies marques de pieds dans la neige. C'est vrai qu'il y avait de quoi devenir parano ces derniers temps avec tous ce qu'il entendait au information sur ses gens peu fréquentables qui tuaient des innocents. C'était a se demander si le gouvernement ne voulait pas créer la panique dans ce pays. Et puis il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat. Ce n'étaient que des petits merdeux qui devaient s'amuser a terrifier tous le monde. Alors qu'il tourna dans une ruelle peu fréquenté et encore moins éclairée que les autres, son cœur s'accéléra dans sa poitrine et ses mains commencèrent à devenir moites sous le frisson de peur qui venait de le traverser. Devant lui se tenaient des hommes vêtus tout de noir et portant des masques de même couleurs. La peur. Un sentiments qu'il avait bien connu lorsqu'il était petit.

Lorsqu'il était petit, Matt était un vrai froussard. Il avait peur pour un rien et croyait aux fantômes. C'était une faiblesse que ses amis adoraient utiliser contre lui. Et par un horrible soir d'Halloween, ce groupe d'ami venait d'inviter Matt à se rendre dans un manoir, à quelques minutes à pied de leur petit village. Il n'avait pas le courage de leur dire qu'il avait peur et avait prit sur lui, se rendant dans la vieille maison abandonnée, même si ses amis savaient pertinemment qu'il avait une trouille bleue.

A peine rentré dans l'ancienne demeure, ses mains étaient devenus moites et des frissons parcouraient son corps. Ses amis l'attendaient dehors, l'encourageant tout en rigolant. Il s'était avancer prudemment dans le hall dont le vieux parquet craquait sous ses pas. Il tenait dans sa main une petite lampe de poche, la bougeant de gauche à droite pour pouvoir voir quelques choses dans tout ce noir. Et pour couronner le tout, il avait aussi peur du noir. Il s'était mit à crier de toute ses forces lorsqu'un bruit strident avait retentit dans la maison. Les murs tremblaient légèrement et le bruit était devenu un rire digne des pires films d'horreur. Sa lampe s'était éteint brutalement, laissant la peur s'infiltrer en Matt qui n'avait plus son amie pour le guider. Sa vue s'était brouillée à cause du surplus de larmes et ses jambes tremblantes l'avaient lâchées d'un coup. Une douleur aiguë lui avait traverser le crâne lorsque sa tête avait cogner le vieux parquet. Voyant sa vision devenir étrange avec ces petits points noirs et quand il avait sentit ses paupières se fermer lentement, il s'était mit à paniquer et la dernière chose qu'il vu, était les pieds de ses amis et leurs regards inquiets.