Chapitre VIII

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Point de vu d'Elea

Je venais à peine de me réveiller avec une horrible douleur au crâne quand Edward me cria dessus en me demandant ce que j'avais fait à son père...

Son père... il avait de fabuleux cheveux miels, il avait des yeux d'une couleur doré très hypnotiques... il avait toujours la même carrure... Toujours! Il était lui... Il était...

- Carlisle

-Comment connaît tu notre chef de famille ? Me demanda-t-il encore plus furieux.

Leur chef de famille était Carlisle... Carlisle ... Le premier homme que j'ai jamais réellement aimé et le seul. J'avais dut le quitter pour sa sécurité... et depuis ce jour pas une seule heure ne s'écoule sans que je ne pense à lui.

-Je veux voir Carlisle, s'il vous plaît...

-Va voir comment il se sent, proposa Rosalie d'une petite voix pour ne pas me brusquer, Edward.

Edward quitta la pièce et alors je me rendis compte que la porte était cassé, je souriais en essayant d'imaginer la scène. Je sais que ce n'ai pas le bon moment mais j'aime l'idée de rendre dingue un vampire... Je me trouve sadique parfois. Carlisle aimait cela...
Carlisle...

-Comment te sens - tu, me demanda Rosalie d'un ton très maternel?

-Cela pourrait être mieux...

-Tu te sens prête à m'expliquer...

-Je m'excuse mais je ne suis même pas sûre moi même de ce qu'il vient de se produire...

-Bien...

Elle ne voulait pas me brusquer et j'appréciais vraiment cette démarche.
Nous restâmes un long moment sans rien dire, mais je me sentais rassuré, calme avec elle. Puis des pas se firent entendre depuis l'escalier. Ce devait être Alice qui venait nous voir et qui marchait comme un humain pour moi.

-Salut, commença t elle, tu vas bien?

J'acquiesçais sans dire un mot...

- Il t'attends dans son bureau...

Rien qu'à la pensée de le revoir une deuxième fois, je me levais d'un bond prête à le rejoindre mais Rosalie, qui s'était levée en même temps que moi, me prit le bras pour stopper mon mouvement. Habituellement je n'aurai pas appréciée ce genre de geste mais là, j'étais trop épuisée pour faire quoi que ce soit.

-Nous t'y accompagnons., reprit Alice.

Elle vint ce mettre sur ma gauche et nous sortîmes, Rosalie sur ma droite.

Nous descendîmes les escaliers très lentement. Puis nous arrivâmes devant une porte. Rosalie me prit la main en signe d'encouragement puis la lâcha et dit:

-Nous ne serons pas loin au cas où quelque chose se passe mal.

J'acquiesçais et saisis la poignée de la porte sans un mot.
J'ouvris la porte, entrais et fermais celle - ci derrière moi.

Il était là, je reconnaissais son odeur... Il était assis sur la chaise de son bureau et était tourné vers la fenêtre.
Je décidais de prendre la parole.

-Carlisle?

Il se tourna doucement et me fixa intensément avec un air de haine que je n'avais jamais vu.

-Qui êtes vous?

A ses mots, je me sentis tellement blessé que je reculais de quelque pas. Il ne me reconnaissais pas! Je savais fort bien que cela faisait vraiment longtemps mais je ne pensais pas qu'il m'oublierait...

Un Vieil AmourWhere stories live. Discover now