Une fois les mesures prises (je ne vous raconte pas comment j'étais gênée au moment de la prise de mesure au niveau de l'entrejambe ... Oui ! Car en plus il avait l'air d'être particulièrement bien membré ...), je me suis immédiatement éclipsée en prétextant aller m'occuper de la confection de son costume.

Ce qui était vrai, mais qui allait surtout me permettre de me reprendre et de souffler un coup. Mon patron prit la relève auprès du beau client retors et s'affaira à lui proposer toute sorte de choses, comme du café, des petits gâteaux et même du champagne. Il accepta la dernière proposition en demandant deux coupes, au grand étonnement du gérant.

Celui-ci se plia néanmoins à son désir et alla chercher la bouteille de Bolinger 2007 qu'il gardait au frais pour les grandes occasions, avec les deux coupes.

J'entendis le client, qui apparemment s'appelait Anderson, le remercier et le planter devant la cabine en lui demandant que je ne manque pas de me dépêcher et d'aller lui porter le costume dès qu'il serait prêt.

Il n'attendit pas 3 minutes supplémentaires, que je me présentais devant sa cabine. Monsieur Anderson ouvrit la porte, m'intima l'ordre de rentrer et referma cette fois-ci derrière moi, tout en demandant expressément à mon patron de ne surtout pas être dérangé, quoi qu'il puisse se passer en dehors ou en dedans de la cabine.

Je restais un peu interloquée par ce que je venais d'entendre. Il vit mon air un peu inquiet, ce qui le fit sourire. Il me demanda alors de l'aider vêtir le costume qui au final lui allait comme un gant. Je ne pouvais m'empêcher d'être de plus en plus troublée au fur et à mesure que mes mains, mes doigts entraient en contact avec sa peau, avec ses membres musclés et bien dessinés.

« - Comment tu me trouves ?

- Très beau monsieur Anderson ... Euh, je veux dire que le costume vous va parfaitement. »

Il ne me répondit pas, ni un merci, ni rien, mais continua de se reluquer devant le miroir pendant quelques instants.

« -Si mon travail convient à monsieur, je peux peut-être vous laisser maintenant ? »

Il ne dit pas un mot de plus et continua de s'admirer devant son reflet. Il se moquait d'elle ou bien ? Il faisait quoi là ? Il était sérieux à se tourner et se retourner en faisant mine de vérifier son costume sous toutes les coutures ? Au bout d'un moment, n'en tenant plus, je décidais de sortir de la cabine, ce que je fis à son grand étonnement.

Une fois la porte refermée, alors que j'étais sur le point de sortir des vestiaires, je l'ai entendu crier de la même voix perçantes que tout à l'heure :

« - Vendeuse! Vendeuse !!! »

Interloqué par ses manières de gougeât, et désireuse de ne pas risquer ma place en voyant la tête de mon patron pointer hors de l'arrière boutique, je revins immédiatement devant la porte de la cabine et lui demanda:

« - Vous désirez quelque chose monsieur? »

Sans rien voir venir, une main apparait instantanément dans l'entrebâillement de la porte et m'attire à l'intérieur de la pièce d'essayage. Je me retrouve alors plaquée contre le mur de la cabine par monsieur Anderson, alors que la porte est à nouveau fermée.

« - Monsieur Anderson, mais qu'est ce que vous faites? » Dis-je mal à l'aise et choquée par ses mauvaises manières et sa violence soudaine.

« - Tu t'appelles comment? » me demanda-t-il d'un ton rude.

« - Monsieur, s'il ...

- Tu t'appelles comment ? Réponds à ma question ! Tu t'appelles comment ?

- Emily monsieur ...

- Bien ... La prochaine fois tu me réponds dès la première question ! Et c'est moi qui pose les questions. »

La prochaine fois? Mais il a débloqué le brun ? De mignon et intriguant au départ, il est en train de devenir carrément flippant ! Que je sache, j'suis pas son esclave ! Crois moi il n'y aura pas de nouvelle fois espèce de taré! Non mais ho !

Ne désirant pas, ceci-dit, me mettre mal avec mon patron, j'essayais la manière adéquate d'évasion habituelle, en tentant de me dégager doucement de son étreinte tout en lui parlant fermement :

« - Excusez moi monsieur, la maison a beau être à votre service, je n'ai pas à subir ces manières de votre part. Aussi vais-je sortir de ... »

Sans me laisser le temps de terminer ma phrase, il me plaqua de nouveau contre le mur de la cabine, leva mes mains prisonnières au dessus de ma tête et plaqua violemment ses lèvres sur les miennes.

WTF ? Mais il est fou ce mec? Il est cinglé ! C'est un viol là !

J'avais beau essayer de me débattre, il n'en restait pas moins qu'il continuait de m'embrasser, de coller ses lèvres contre les miennes. Il essaya d'enfoncer sa langue dans ma bouche, mais celle-ci réussi à lui résister et ne céda pas. Malheureusement, j'étais beaucoup moins en forme que lui et sa force, combinée à mon effort surhumain pour le repousser ainsi que l'apnée de circonstance finirent par provoquer une sensation d'étouffement. Mes jambes commencèrent à trembler et il s'en aperçut, car de son étreinte sur mes mains pour que je ne le repousse pas, il arriva à les emprisonner avec une seule des siennes, pendant que l'autre descendait le long de mon dos et me soutint pour m'empêcher de tomber. Ce geste protecteur inopiné, la chaleur de son corps collé au mien, la puissance qui se dégageait de son être tout entier et son délicieux baiser forcé, finirent par achever les dernières murailles que j'avais érigé en hâte, pour l'empêcher de m'atteindre, au plus profond de moi. La douceur combinée à la fermeté avec laquelle il m'enveloppait et me gardait tout contre lui, la force tranquille qu'il utilisait pour me soutenir, tout ça, ça faisait trop pour moi ... et au bout d'un moment, j'ai arrêté de lutter et je lui ai rendu son baiser ... j'aimais ça ... vraiment ... et même si j'étais totalement inexpérimentée en la matière, j'ai laissé mes sensations prendre le dessus et je me suis abandonnée au plaisir qui m'envahissait. Sans réfléchir, ni savoir ce que je faisais ... et je ne sais comment, ce salaud s'en est aperçu.

Il s'est arrêté de m'embrasser, a relâché son étreinte et m'a demandé en me regardant de ses beaux yeux ténébreux:

« - C'est ton premier baiser n'est-ce pas? ... Noooon ! je le crois pas ! C'est ton premier baiser ! »

Tu m'appartiens ..Where stories live. Discover now