Chloé retira ses yeux des miens, en regardant ses genoux et tordant nerveusement ses mains. "I-Ils ne le v-veulent pas," murmura-t-elle, sa voix si faible qu'elle était presque inaudible.

Ils ?

Mes sourcils se froncèrent ensemble dans la confusion, mais je ne voulais pas la pousser sur le sujet en raison de son visage remplie de peur. "Eh bien, ils ne sont pas très gentils avec toi s'ils ne te laissent pas parler," je lui dis doucement, et sa tête se releva brusquement à ma phrase.

"Tu ne les connais pas," murmura-t-elle.

Je lui donnai un petit sourire. "Je ne l'ai connais pas," j'admis, puis décida de changer de sujet avant qu'elle ne me fuit. "Aimes-tu les pancakes, love ?"

"Ne sont-ils pas pour le petit déjeuner?" elle demanda de sa même faible voix, mais je souris sur le fait dont elle parlait.

"Un petit déjeuner pour le dîner," Je souris, en regardant Chloé mordant la lèvre pour retenir un petit sourire. Elle hocha la tête lentement et je souris, saisissant le fouet et chauffant une poêle.

Un silence tomba sur nous, mais il était confortable. Depuis qu'elle avait prononcé quelques mots, tout ne devint pas plus gênant. Je savais qu'elle avait une voix, et c'était tout ce qui comptait. Donc, en pensant à cela, je ne pouvais pas m'arrêter de sourire tout en versant de petits cercles de patte dans la poêle chauffée. En fait, je l'avais fait parler, alors que sa propre sœur ne pouvait pas. C'était quelque chose dont je pouvais être fier, d'ailleurs.

Décidant de montrer une certaine habileté, j'essayais de retourner les pancakes à la poêle au lieu d'une spatule. Je n'avais jamais réussi cela avant, mais pourquoi ne pas essayer de nouveau?

A la première tentative, je balançai mon poignet trop fort et le pancake vola en l'air, trop près du plafond. Chloé le regarda attentivement avec de grands yeux, avant qu'il ne redescende et me frappe en plein visage. Il resta là.

Je fronçai mes sourcils, jetant le pancake, puis je vis Chloé sourire. Un grand sourire, et Dieu que c'était beau. Elle était si jolie, c'était fou, mais son sourire me fit le coup d'une gifle. Et puis son sourire transforma en un léger rire. Un petit, mais certainement audible. Ainsi, décidant que je voulais entendre plus de ce rire angélique, je souriais et essaya de faire sauter mon pancake une fois de plus.

Encore une fois, ce fut un échec lorsque la crêpe atterrit derrière moi. Mes sourcils se froncèrent ensemble alors que je levai les yeux et chercher autour de moi, mais j'éclatai de rire en voyant le pancake sur la tête de Chloé. Elle me regarda en riant, puis ce sourire revint sur ses lèvres à nouveau. En peu de temps, elle était plier de rire. Avec moi. Nous riions ensemble, et je devais admettre que j'aimais le son harmonique que l'on créait.

"Je suis désolé, love," Je ris et marchais vers elle, saisissant le pancake mi-cuit de sa tête. Elle rit alors que des morceaux de pâte restaient collés à ses cheveux, que je tentais de racler avec mes doigts.

Je continuai à essayer d'enlever la pâte de ses cheveux, alors que nous riions ensemble comme des enfants de collège. Nos rires s'arrêtèrent brusquement lorsque nous entendîmes un fort et volontaire raclement de gorge. Nous nous tournâmes tous les deux vers la porte pour voir Elizabeth debout, un vrai regard de dégoût sur son visage alors qu'elle nous regardait. J'avais presque envie de rire... Elle était jalouse de sa sœur «mentalement atteinte». Quelle ironie.

"Ai-je raté quelque chose?" Elizabeth demanda, plaquant un faux sourire sur son visage alors qu'elle jeta les bouteilles de Pepsi sur le comptoir. Elle était pleine de faux sourires.

"Sérieusement? Les as-tu vraiment juste jeter ?" Je gémis alors que je me dirigeai pour les ramasser tandis qu'elles se dispersaient sur le plancher.

Je remarquais à quel point Chloé était silencieuse, son regard posé de retour sur ses genoux. Ses mains se tordaient ensemble à nouveau, et elle avait la même expression vide sur son visage. Elle avait peur de nouveau, et c'était ce qui me contraria.

"As-tu eu du plaisir avec ma soeur dérangée?" Elizabeth grogna dans mon oreille pour que je sois le seul à entendre.

"Est-ce que tu te fou de moi?" Je crachais dans le même ton, la colère clair dans ma voix. "Pourquoi continue-tu de parler comme ça?"

"Oh, je ne sais pas. Peut-être parce que tu as baisé Anna Watkins de la classe superieure," siffla-t-elle.

Je roulai des yeux. "Nous n'étions même pas ensemble, alors quel est le problème?"

"Le problème est que tu es un joueur et tu baises toutes les filles que tu vois et-- "

"S'il vous plaît arrêtez," Chloe s'étrangla et nous nous tournâmes tous deux vers elle. Ses mains étaient contre ses oreilles, sa lèvre inférieure tremblante alors qu'elle avait l'air d'être au bord des larmes. Ses yeux étaient encore rivés sur ses genoux tandis qu'elle se balançait légèrement.

"Va dans une autre putain de pièce si tu n'aime pas ça," Elizabeth siffla.

Je la regardai sous le choc. "Qu'est ce qui ne vas pas chez toi?" Je me plaignais. "Elle n'aime clairement pas se disputer ou débatre, alors ça suffit."

"Oh, et ses fichus sentiments signifient le putain de monde pour toi, n'est-ce pas?" Elizabeth grogna, ses yeux de haineux verrouillaient sur moi.

"Arrête," Chloe s'étouffa à nouveau, sa voix un peu plus élevée que la dernière fois que sa respiration s'accélérait.

"Putain, putain, Putain de merde, putain, putain!" Elizabeth cria.

"Elizabeth!" Je hurlais, la regardant dans la colère alors que des larmes commencaient à couler sur les joues de Chloé. Elle gardait les yeux fermés, sa respiration haletante alrs qu'elle mit ses genoux contre sa poitrine.

"Elle aurait dû rester dans la putain d'institution mentale," grogna Elizabeth, roulant des yeux d'agacement.

Je l'ignorais, marchant vers Chloe et plaçait une main réconfortante sur son dos, mais elle se tortilla loin de moi. "S'il te plaît ne le fais pas", murmura-t-elle, la voix brisant à la moitié de sa phrase, alors que ses mains étaient encore sur ses oreilles.

"Je ne vais pas te faire de mal, Chloé," dis-je avec précaution, mais elle s'éloigna encore loin de ma tentative de la réconforter.

"Puis-je aller dans la chambre?" Chloe balbutia, les yeux toujours larmoyant alors qu'elle réussit à me regarder.

"Bien sûr," je lui dis doucement, et elle glissa rapidement de sa chaise. Sans un mot et en couvrant ses oreilles, elle se précipita vers les escaliers. "Qu'est-ce que diable ne va pas chez toi?" Je crachais à Elizabeth dans un murmure-cri.

"Je n'ai rien fais," me chuchota-hurla Elizabeth en retour. "C'est de sa faute si elle est émotionnelle."

"Elle vient de se sortir d'un putain d'hôpital !" Je m'écriai. "Tu ne peux pas t'attendre à ce qu'elle soit heureuse et qu'elle sautille de joie. De toute évidence, elle a quelques problèmes avec certaines personnes."

Elizabeth rit d'agacement. "Alors maintenant, je suis la raison pour laquelle elle pleure?" Elle rit dans l'incrédulité, puis prit son sac à main sur le comptoir. "Très bien, connard. Crois ce que tu veux et amuse-toi bien en baisant une malade mentale."

Cela dit, Elizabeth sortit de la cuisine et par la porte d'entrée, claquant derrière elle. Et pour la première fois dans ma vie depuis que j'étais avec elle, je me sentis extrêmement soulagé de la voir partir.

~•~•~

× Nina dobrev joue le rôle de Elizabeth. (Elle tient de son père celle là XD)

Que de retournements dans ce chapitre ! J'étais en mode "oh ouiii trop cute" ou "putain sale conne" à tour de rôle en traduisant..

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Ju xx

Schizophrénique || h.s. (vf)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant