Chapitre douze

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Le lendemain matin, le réveille est agréable dans les bras d'Arthur. Je me sens toujours aussi coupable pour ce que je lui ai fait alors je décide de me rattraper ne serait-ce qu'un tout petit peu. Une fois sorti du lit en essayant d'être discret, je tâtonne les murs de la pièce et trouve enfin la porte de sortie. Je me glisse à l'extérieur et me rends à la cuisine. Bon, il ne me reste plus qu'à trouver.

Je prends un plateau et commence à chercher de quoi faire à manger, ce qui relève être une tâche difficile quand on ne connaît pas une cuisine. Je découpe des bananes et des pommes que je trouve ainsi que des tranches de pain. Je verse du Multifruit dans un grand verre et prends un couteau avec du beurre. J'essaye ensuite de faire une présentation potable et souris, fière de ma petite réalisation. Je me saisis du plateau et frappe à la porte. Arthur marmonne de l'autre côté de la porte et je blague alors :

- Monsieur, le room service est arrivé.

Je ne suis pas du coup crédible vêtu simplement d'un boxer, mais ce n'est pas grave. La porte s'ouvre et Arthur papillonne des yeux avant de sourire tel un petit enfant.

- Mignon le Room service, rit-il et je fais de même.

Il part appuyer sur une télécommande afin que les volets se lèvent et je viens poser le plateau sur le lit.

- En quel honneur ?

- Juste pour le plaisir.

Il me lance encore un de ses fabuleux sourires et nous nous installons sous les couettes du lit. Je me colle à lui tandis qu'il s'empare du plateau de nourriture.

- Tu sais que t'es bizarre, je lance.

- Pourquoi ?

- Parce que t'as pas de Nutella chez toi, je ris.

Il me regarde d'un air "tu es sérieux ?" et je dépose un baiser dans son cou.

- Je fais juste attention à ce que je mange.

- On dirait une gonzesse qui parle, je le charrie.

Il pousse un petit rire puis nous mangeons ensemble, tranquillement installé. Nous avons déjà prévu notre journée : révisions. Ce n'est peut-être pas amusant, mais nos partiels sont dans deux semaines alors il faut continuer d'avancer dans nos apprentissages. Malgré le fait que nous bossions, l'ambiance est paisible et sa présence me fait du bien.

Vers seize heures, il reçoit de nombreux coups de fil et il finit par répondre tandis que j'écoute ce qu'il dit.

"- Quoi ? ... Non, pas maintenant ... Non, gros débile. ... Je travaille. ... Et c'est ce que tu devrais faire aussi. ... Ouais, c'est ça. Allez petit bébé va faire tes devoirs."

J'explose de rire et Arthur me fait signe de me taire.

"- Non, je suis seul. ... Non, je ne suis pas avec lui. ... Si ça te fait plaisir. ... Salut le bébé."

Il raccroche et se tourne vers moi.

- C'est tellement comique d'écouter une conversation téléphonique.

- Je traîne vraiment avec une bande de gamins, secoue-t-il la tête, puis nous nous remettons au travail.

Le soir, je prépare à Arthur une omelette comme me l'a appris Jawad. C'est moins réussi, mais correct et Arthur se régale. Je crois qu'il ne sait définitivement pas cuisiner. C'est ça de naître avec une cuillère en or, et même pas en argent, dans le bec. Après le dîner, le bouclé me demande :

Le Gars Du Trottoir✅Où les histoires vivent. Découvrez maintenant