CHAPITRE 9

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[...]

J'essaie de dormir mais je n'y arrive pas. Sa fait une semaine que je me suis réveiller et je ne vais pas mieux. Tout les jours Naïma viens me voir avec Sila et Soraya, Neyla et Younes passe de temps en temps. J'ai des nouvelles de Saphîr grâce à Neyla, elle m'a dit qu'il était très énervé quand il a su que j'était partie, qu'il ne veut pas venir me voir parce qu'il a peur que je le repousse où que je ne veuille plus le voir. Mais moi j'ai envie de le voir, de savoir qu'il va bien... Je ne sais pas pourquoi j'ai besoin sans cesse de savoir qu'il va bien.

Je suis allonger sur se lit d'hôpital, je repense à la fois où il ma embrasser le front. C'était....  magique, oui c'était magique. Quand j'entends des pas, je fait mine de dormir. La porte s'ouvre, c'est lui, je reconnais son odeur si envoûtante. Il s'approche doucement et s'assoie sur la chaise à côté. Il reste silencieux quelques minutes, puis il me prend la main gauche, il me fait des papouilles, j'avais envie d'ouvrir les yeux et de voir sa réaction mais j'aurai beaucoup trop honte.

- Lui: j'suis désolé Sûria, j'suis désolé. Je sais que c'est à cause de moi que t'es dans cet état. Et par Allah que j'suis désolé. J'voulais pas te faire tout s'que j't'ai fait mais moi, j'voulais t'avoir près de moi, j'voulais te voir chaque matin, j'voulais que tu sois à moi. Si tu veux plus me voir Wallah j'comprend mais pardonne moi Sûria. Ta'hu comment j'fais l'pd là <rire>, j'ferais n'importe quoi pour toi.

- Lui: Allez repose toi bien.

Il se sens coupable ? Non, non Saphîr c'est pas ta faut. J'ai eu du mal à comprendre se qu'il venait de me dire, je ne le voyais pas dire des choses comme sa à quelqu'un.

Il m'embrasse le front et se dirige vers la porte. Je ne peux pas le laisser partir comme ça.

- Saphîr ?

Il se retourne, l'air un peu choquer.

- Lui: rendors toi Sûria

- non, attend. Ce n'est pas ta faute

- Lui: T'es une fille bien Sûria Wallah, j'espère que tu trouvera quelqu'un de bien

Sur ses mots, il s'en vas. Tu est quelqu'un de bien Saphîr. Au fond j'espère que ce n'était pas un au revoir de sa part.

[...]

Sa va faire 2 mois que je suis sortie de l'hôpital, et je vais beaucoup mieux. J'ai repris les cours, ma vue d'avant quoi. Je n'ai plus eu de nouvelle de Saphîr. Je parle encore à Neyla et Younes, il sont vraiment devenue des amis très proche. Naïma n'a pas essayer d'en savoir plus par rapport à ma disparition, elle a pas envie de me brusquer je pense. Et c'est mieux comme ça, je me sens déjà assez mal de devoir lui mentir.

Parfois je me sens observer, suivis, sa paraît fou mais je sens sa présence. Je vais pas vous mentir, parfois je demande a Neyla si il va bien.

Il est 19h, on ai en hiver donc il fait nuit à cet heure ci, je viens de finir les cours. Je cours à l'arrêt de bus, mais trop tard le bus est déjà partie. Il y a un autre passage dans 25minute donc je vais pas attendre, je vais marcher ce n'est pas très loin.

Je marchais, les écouteurs dans les oreilles, quand une voiture s'arrête à ma hauteur, la vitre se baisse. C'était des hommes, ils avaient l'air soûls, je continue de marcher sans y prêter attention. Mais la voiture continue de me suivre.

- ???: eh la miss tu veux que j'te dépose

Je ne répond pas et continue ma route.

- ???: oh t'es sourde ou quoi ?

- ???: laisse la kho elle ai même pas bonne

- ???: tu dis sa parce que ta envie d'te la faire enculé

- ???: mdrr oue

J'allais passer de l'autre côté, quand la voiture me barre la route. Le conducteur descend et se dirige en ma direction. Je marche de plus en plus vite, quand je sens qu'il me rattrape par le bras et me retourne vers lui

- ???: alors comme sa on fait la timide

- laissez moi tranquille

- ???: tu sais qu't'es mignonne toi

- ???: c'est ta mère la pute qui est mignonne ouais

Saphîr ? Mais qu'est ce qu'il fait là. Il prend l'homme par le col et le dirige vers sa voiture. Moi je me dépêche de rentrer chez moi.

- Lui: SÛRIA

Je me retourne, je me devais de lui remercier.

- merci

- Lui: tu l'connait ?

- non pas du tout

- Lui: ouais et qu'est s'tu fou dehors la nuit comme sa wallah j'vais pas rester gentille longtemps

- je viens de finir les cours et je voulais pas attendre le bus

- la prochaine fois tu rentre en bus où t'appelle une pote ta compris

- oui

Il ma raccompagner jusque devant chez moi, ont avait pas plus parler, mais je sentais son regard sur moi. Et pour pas vous mentir moi aussi a des moments je le regarder. Il a changer, il est beaucoup plus musclé et encore plus beau.

- Lui: bon allez rentre

- oui et encore merci

Il me fait un sourire puis s'en vas, je rentre également chez moi, le sourire au lèvre.

S&S- Fleur d'amour Where stories live. Discover now