C H A P I T R E 13

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Samedi 27 Août 2016

J'ai maigris, ou est-ce une impression ? Ou peut être que le miroir brisé me donne cette illusion. Je devrais pensée à le remplacer mais je n'ai pas eu l'occasion de voir Mark ces derniers jours. Il doit être occupé à rembourser les frais de réparation de l'hôpital avec son supérieur. Dix milles dollars, c'est le prix que Monsieur Ribs a répété au moins six fois. J'étais comme une loque à ce moment là, je donnais clairement l'impression de m'en foutre royalement. J'espère que Mark ne me fait pas la tête, autrement je m'en voudrais.

Je jette un dernier coup d'œil à ma tenue noir : pantalon slim, chemisier, bottine à lacet. Le temps aujourd'hui était bien trop mauvais pour une robe et je trouve cette tenue plus simple. De plus, cela cachera cette hématome bizarre au niveau de mon cœur qui a été difficile à dissimuler lors de mes entraînements. Quant à mon visage le fond de teint pour cacher les rides disgracieuse fera l'affaire. Au moins si je pleurs ça ne me piquera pas les yeux. Je respire un bon coup avant de me retourner pour prendre mon petit sac, sors de ma chambre et commence à marcher dans les couloirs vide jusqu'à l'ascenseur tout en effaçant toute trace d'émotion sur mon visage. Rien ne me réjouis dans cette journée et personne n'a su me faire sourire. Je ne leur en veux pas, je n'en ai pas envie de toute façon.

J'attends l'ascenseur mais décide au dernier moment de prendre les escaliers. Je descends à grande vitesse les marches jusqu'au rez-de-chaussée et une fois arrivée je me retrouve dans le hall au milieu de gens qui vont et viennent sur leur lieu de travail. La voiture est censée nous attendre devant mais elle n'est pas encore là, tout comme Mark et Chris qui sont censé m'attendre ici. En soupirant je me dirige vers la cafétéria, pensant me prendre un cappuccino à la vanille. Je m'arrête brusquement : un grand homme aux cheveux poivre et sel sirote les dernière goûte de son café avant de jeter le gobelet dans la poubelle. Je reconnais alors le profil carré du père de Derick et par un élan spontané je vais vers lui pour l'interpeller :

- Hey !

Il se retourne interloqué, il ne s'attendait pas à me voir. Je le regarde dans ses yeux qu'il lève rapidement au ciel. Pourquoi cet air agacé ? Il a un problème avec moi ? Peu importe.

- Où est-il ?

- Déjà partit.

Je fronce les sourcils et m'efforce de ne pas laissé paraître une once de déception. Il est partit.

- Pourquoi est-ce que vous ne l'avez pas retenu ?

- Tout simplement parce que c'était mon idée. Personne ne pourra l'aider ici et je doute fort que vous et vos problèmes similaire n'arrange quoi que ce soit.

Son regard bleu et sévère ne me lâche pas, je me sens une nouvelle fois blessée par cette aveu. Étrangement j'arrive bien à le cacher mais l'encaisser est autre chose. Pourtant il a raison Aileen, tu ne l'aidera pas avec tes problème en plus.

- Où est-ce que vous l'emmenez ?

- Au Canada. Il y a un campement, des amis pourront peut être faire quelque chose pour lui. Mais je ne vous en direz pas plus.

Il s'apprête à partir quand, sans que je ne le commande, lui attrape rapidement le bras. La poigne devait être assez forte puisqu'il se retourne en me dévisageant tout en essayant de se dégager quand je lui dis :

- Dites moi qui sont ces gens et ce qu'ils vont lui faire ? Demandé-je d'une voix plus ferme que ce que je voulais.

- Vous posez bien trop de question, maintenant veuillez me lâcher Mademoiselle Campbell.

Héritières ~ TOME 2 ~ Le Phénix Noir ~ Terminé (correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant