chapitre 4.

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Mais j'oublie un détail depuis le début.. Je perds ma langue dès que je suis en face de quelqu'un, et après mes petites conversations avec " grincheux " je ne pense pas qu'il va réussir à me rendre à l'aise et discuter tranquillement avec lui. Et puis comment ai-je pu faire tout cela, et si c'était un vieux pédophile ? Un psychopathe ? Un ... Je ne sais pas mais j'ai fais une horrible erreur, et je suis obligée maintenant d'assumer mes faits et d'aller à ce foutu dîner. Mon cœur se serre dès que je pense au mot "dîner" , je suis vraiment dans une cata. Je sens un séisme a l'intérieur de mes poumons et je suis prise par une boule de gorge du au stress qui me démange l'intérieur, après avoir penser à ce que je foutais, quel intérêt avait ce dîner? Après tout il m'avait même prévenu que je ne pourrai le dissuader. À quoi pensais-je en me lançant vers cet aventure qui ne menait à rien. J'allais juste me ridiculiser devant un étranger dont je ne connais même pas l'identité. Je l'ai harcelé par le peu de courage qui est né en moi, et je ne sais de quel source cela m' est venue. Je me remémore de la conversation téléphonique, la conversation avec l'officier et tout cela, d'où j'ai eu ce courage et cette confiance en moi, sachant que je bégayais quasiment à chaque fois que j'entre ouverts la bouche. Je m'endormis sur ce peu de confiance en moi qui me submergeait et le regret qui colonialisait mon esprit.
Les bras de morphée était aussi douce que mes pensées, et cela m'était bienfaisant. Après tout, la nuit porte conseil.

Je me réveille par le bruit disgracieux qu'émet le petit engin sur ma table de chevet et je m'élance vers une bataille avec les yeux fermés, cherchant avec ma main à stopper ce bruit insupportable, un petit bruit dégagea de la chambre qui me semblait être un fracas et je m'en souciais pas du tout ,du moment que le bruit insupportable cessa. Je souris victorieuse toujours les yeux complètement clos. J'essayais tant bien que mal à me rendormir mais c'était sans issue. J'ouvris alors les yeux et me replaçait en position assise. Dès que je mets les pieds par terre, mes yeux croisa un objet qui m'est familier mais que j'en détestais l'existence, mon réveil.
Je me mis alors à paniquer, c'était le 6ème réveil que je casse en un mois. Ma mère allait être furieuse, je pouvais dire au revoir a mon argent de poche, le double des clés de voiture de ma mère et mon téléphone. Je descends les escaliers quatre à quatre et vais à la cuisine chercher un sachet. Je remonte et prends le cadavre en main, je le contemplais un moment avant que je décide de le mettre dans le sachet et en finir avec tout ça. Je passerais à la fin des cours acheter un réveil si je tiens aux choses les plus précieuses que j'ai dans la vie. Je descends avec le sachet en main et dès que je suis devant le salon je perçois maman qui se tiens devant l'encadrement de la cuisine les bras croisés sur la poitrine.

- Qu'était ce sprint? Cet air paniqué? Et le sachet que t'as dans la main ? Tu peux m'expliquer ?

Par réflexe, je cache l'objet derrière mon dos et souris innocemment à maman.

- Euh.. Je.. Je.. Je prenais une douche et après.. Euuh .. J'ai constatée que l'eau s'accumulait.. Et.. Et .. Donc je suis venue cherchée un sachet pour dégager le circuit qui.. Qui était bouché par mes cheveux!

- Ah ouais ? ... Et après ta douche tu t'es revêtis de ton pyjamas et brossais tes cheveux en bataille ?

- Euh.. Non.. Non.. J'ai pas laver mes cheveux et.. Et.. Et j'ai repris mon pyjama parce-que.. Parce-que j'allais sûrement tâcher mes vêtements avec le petit déjeuné!

OK je suis une mauvaise menteuse.

- je ne te crois pas, je ne sais pas ce que tu mijotes et je ne veux pas savoir. Maintenant va prendre une VRAIE douche et redescends.

Je ris nerveusement.

- OK.. D'accord.. J'y vais tout de suite!

Je passe devant elle tout en cachant le sachet et part vite le jeter et remonte prendre ma "vraie" douche comme l'a dit ma mère.

Semblable Divergents.[PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant