Chapitre 26: Blesser...

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Nous sommes devant chez moi et voilà une fois de plus je suis retombée dans ses filets mais je ne sais pas mon instinct me dis de lui faire confiance. Alors je fonce que voulez-vous c'est peut-être bête mais j'ai envie de tenter.

- Nous somme arrivé, me dit Noé me sortant de mon moment de rêverie.
- Ha oui, dis-je surprise en voyant ma maison se profiler devant moi.

J'attrape mon sac avec hâte avant de descendre.

- Tu veux rentrer, dis-je subitement sans vraiment réfléchie.
- Si tu me proposes, me sourit-il.

Il sort également de la voiture et me suis jusqu'a chez moi.

- Il n'y a pas ton frère au moins qui doit passer ce soir.
- Non, non rassure-toi, tu ne retourneras pas au placard, dis-je morte de rire. 
- Ça ta fait rire en plus.
- Oui beaucoup c'était un moment assez drôle je dirais.

J'enlève mes chaussure et part direction la cuisine pour nous prendre à gouter.

- Viens, lui dis-je en l'appelant.

Il arrive mais ne dit pas un mot serait-il vexer.

- Vous êtes vexé monsieur Wilson.
- Du tout mademoiselle Robert, rigole-t-il.

Lunatique, lunatique mais ça fait son charme également. Que dis-je moi maintenant, ça ne va plus.

- Tu veux manger quoi ?
- Ce que tu as.
- Nutella, pain.
- Très bien.

Nous faisons nos tartines dans la bonne ambiance, je ne pensais pas pouvoir rigoler autant avec lui.

- C'est la première fois que je te vois rire aussi sincèrement, tu vois, tu commences à véritable changer.
- Noé.
- Quoi ?
- Tu vas me dire que c'est grâce à toi je parie ?
- Bien sur, rigole-t-il.

Pas possible celui-là, arrivera-t-il à me changer c'est une question qui me trotte pas plus en plus dans la tête.

Mon téléphone sonne soudainement en pleins dans notre conversation. Je réponds sans vraiment regarder qui souhaite me joindre. Je déchante vite en entendant la voix sévère de ma mère.

- Alors jeune fille j'ai deux minutes alors je t'appelle pour mettre quelques points au clair, m'aboie-t-elle dessus.

Toujours sympathique de l'avoir au téléphone, même pas un bonjour, un ça va non rien du tout.

- Oui, dis-je blazer de tout cela qui n'use à la longue.
- Réponds-moi bien s'il te plaît.
- C'est bon maman.

Noé me regarde tout à coup plus sérieusement quand il a dû comprendre que c'était ma mère.

- Mademoiselle, nous ne t'avons pas laissé seule à Paris pour que tu ne fasses que des bêtises, me dit-elle de son air hautain que je déteste.  
- Maman pour ce qui est de l'autre j'étais fatigué alors j'ai préféré rentrer.
- Les cours c'est primordial, je me fiche de ce qu'il s'est passé.

Elle est sérieuse, elle s'en fiche réellement de moi pour prononcer ses paroles. Elle a carrément dit que je suis là juste pour être une machine qui a des bonnes et pour les rendre fières. Je commence sérieusement à en avoir plus qu'assez de tout cela, je bous de l'intérieur.

- Si tu te fiches tant de moi comme tu dis et bien au revoir et ne rappelle plus.

Je raccroche sans vraiment me rendre compte des répercussions de mon acte mais à ce moment précis je n'en ai rien à faire je n'en peux plus d'être prise pour une idiote comme ça.

Noé me regarde consterner. Je me dirige vers le salon, je ne suis vraiment pas bien après toute cette histoire, je m'effondre en pleurs sur le canapé. Ça me fait vraiment mal de voir mes parents changer de jour en jour à cause de leur travail, je me sens parfois vraiment seule. Je sens à ce moment là quelqu'un m'entourer de ses bras et ce quelqu'un n'est d'autre que Noé.

- Elle t'a dit quoi ? me demande Noé.
- En gros quelle se fiche de ma vie et de moi également.
- Mais non ta mère travaille beaucoup c'est pour ça, essai-il de me rassurer.
- Tu sais c'est difficile avec eux depuis quelque temps.
- Comment ça ?
- Ils travaillent de plus en plus et ne s'occupent presque plus de nous. Enfin Hugo lui le vit assez bien il fait ce qu'il veut et donc il le vit très bien et cette façon de vie lui plaît et lui convient. Il a toujours été le rebelle de la famille, il enfreint toutes les règles et à un fort caractère. Tandis que moi j'ai toujours écouté mes parents pour être la petite fille parfaite à leurs yeux, mais j'en ai assez. On venait ici pour soi-disant plus se voir mais je suis ici toute seule et ils ne rentrent jamais, lui dis-je tout ça d'une traite avec les larmes aux yeux.
- T'inquiète par je suis là moi maintenant, me dit-il.

Il me dit cela avec une voix tellement douce que j'ai du mal à reconnaitre Noé, je lève la tête plusieurs fois vers lui pour m'assure que c'est bien lui.

- Qu'est-ce qu'il a ? me demande-t-il avec un sourire.
- Rien, merci ne dis-je.
- De rien c'est normal, maintenant calme toi et pense à autre chose.

Il me serre un peu plus fort dans ses bras je suis bien à ce moment précis avec lui. À moment donné il se décide à se lever et me tend un plaid qui était sur le fauteuil.

- Attends-moi là je vais te préparer quelques choses à manger, me dit-il en se dirigeant vers la cuisine.
- Je vais t'aider.
- Non reste là je m'en occupe.

J'écoute donc ses ordres ce moment est trop reposant et parfait, je ne souhaite donc pas contrarier Noé et la laisse faire ce qu'il veut.

Je regarde donc mon iphone qui me montre plus de 20 appels en absences de ma mère et tout autant de messages.

Je n'ai même pas le courage de les écouter, je verrais bien ça demain. Elle se calmera peu être avec ce temps d'attente, ce que je me doute mais bon je n'ai pas la force de me confronter une nouvelle fois à elle.

Un quart d'heure après Noé revient avec un plateau rempli avec une tortilla avec des poivrons cuit à côté et du jambon de pays. Cet homme me surprend une fois de plus.

- J'espère que tu aimes les poivrons .
- Oui, oui.
- C'est bon alors goute-moi ça tu vas m'en dire des nouvelles.
- Tu sais cuisiner ? lui demandai-je surprise.
- Oui j'ai tellement d'autre qualité, rigole-t-il.

Il n'est absolument pas possible. J'attrape mon plat et commence à le déguster.

- Alors, demande-t-il en attendant une réponse.
- Il est très sérieux et sa tête me fait sourire.
- C'est plutôt bon je dirais, où as-tu appris à cuisiner ça ?
- Ça va alors si ça te plaît. Indiscrète mademoiselle.
- Simple question pourquoi tu ne veux pas me répondre.
- De ma mère, elle est espagnole, me dit-il avec un soupçon de tristesse que j'arrive tout de même à distinguer dans ses yeux.
- Tu sais parler l'espagnol couramment alors ?
- Oui, on peut changer de sujet, me répond-il froidement.

Que se passe-t-il encore cet homme est plein de secrets, ça me déstabilise. Il sait parler l'espagnol couramment, punaise- moi qui adore l'espagnol c'est une aubaine mais je crois qu'il n'est pas disposé à me parler Espagnol. Que de mystère dans un seul être.

- Oui, désolé je suis parfois trop indiscrète, lui dis-je.
- Je voulais te demander, tu m'accompagnerais à une course .
- Une course de vélos ?
- Non, rigole-t-il. Quelque chose de spécial.
- Il n'y a pas de risque.
- Aucun, me répond-il du tac au tac.
- Alors c'est d'accord, lui dis-je en souriant.

Coucou mes loulous voilà le chapitre 26 tant attendu, j'espère qu'il va vous plaire. Merci pour les 22 000 j'aime hier soir, c'est fabuleux, je n'en reviens pas que nous soyons tant. Merci pour tout, vous ne pouvez pas savoir à quel point je vous aime. Sinon que pensez-vous de Noé et Éloïse ? À quelle course va-t-il l'amener ? Cela va consister à quoi . Je vous laisse répondre à ses questions en commentaire, donnez-moi vos avis. Bon week-end de pâques, des bisous mes amours de ma vie. ❤️😘

Quand Une Sainte-Nitouche Rencontre Un Coureur De Jupons !!!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant