Entre eux deux {Terminé}

Chapitre 7

Je mettais endormis morte de fatigue. Et en ce moment même j'étais en train de courir dans les bois pour mon jogging matinal que j'avais sauté trop de fois à mon goût. J'aimais courir c'était comme une drogue ainsi que la lecture en était une. Je me sentais à nouveau bien même si courir en louve m'aurait fait un bien fou, je ne me sentais pas de revenir nue -Encore- je crois que mon corps a été vu assez de fois. Et puis même courir en humaine me suffisait pour aujourd'hui en tout cas. Je remarquais que j'étais partis assez tôt ce matin car le soleil était bas dans le ciel, cela rendait le paysage encore plus somptueux.

Je rentre discrètement par ma fenêtre  -oui je n'aime pas les portes et alors ?- Puis pars en direction de la salle de bain pour prendre une douche bien chaude. L'eau me décontracte muscles par muscles j'ai l'impression de perdre du poids sur mes épaules. Je sors de la douche avec ma serviette et vérifie avant de sortir dans ma chambre qu'aucune personne incongru s'y trouve -j'ai compris la leçon-, je me vêtis d'un jean bleu nuit avec des trous au genoux ainsi qu'un pull superman ample me laissant libre de mes mouvements.  Puis je me fis une queue de cheval haute et mis juste du mascara, niveau maquillage j'étais très légère.

Je descendis ensuite rejoindre tout le monde au salon. Ils étaient tous là en train de discuter entre eux sauf bien sur Reaven, où elle était je m'en fichais complètement, jusqu'à ce que je me fasse bousculer assez fortement bien sur qui était-ce ? Reaven. Elle me lança un petit sourire vicieux, je ne dis rien mais serre les poings de colère, elle m'exaspère cette fille. Mais ma vengeance était déjà toute faite je fis signe à John de regarder ce qui allait se passer ce qu'il fit impatient. Reaven apporta un verre d'eau à la bouche puis je fis comme avec les feuilles ; je secoua vivement ma main derrière mon dos et fis un mouvement circulaire avec mon poignet, elle se reçut l'eau en plein visage et sur sa magnifique robe Oups. Je rigolais avec John de la situation. Elle se leva furieuse en ma direction.

-Salope c'est toi qui a fait ça !

-Déjà tu me parles autrement et ce n'est pas de ma faute si tu ne sais pas boire pas la peine de rejeter la faute sur moi et comment j'aurais fais tu m'expliques ? Dis-je retenant mon fou rire.

-Je sais que c'est toi, je ne sais pas comment tu as fais mais tu vas me le payer sale pute ! Tout le monde regardait en notre direction, là par contre elle poussait mes limites un peu trop loin. Je me leva assez brutalement même si elle était plus grande que moi je ne la craignait pas le moindre, je sais qu'elle ne faisait pas le poids contre moi.

-Tu vas bien m'écouter, je suis pas une salope et encore moins une pute. Dis-je la poussant légèrement avec mon index sur sa poitrine. C'est toi la salope dans l'histoire tu me pourris la vie alors que tu me connais même pas. Donc tu vas arrêter avant que je devienne vraiment méchante et je pense que tu ne vas pas aimer cette facette de ma personnalité. Tu crois me faire peur mais trompes toi je ne te crains pas alors tes menaces tu te les gardes et tu stoppes tes tentatives de me provoquer. Tout le monde me regardait ébahi par ma dureté dans la voix, j'étais limite en transe j'avais envie de lui sauter à la gorge mais par miracle je pouvais me contrôler  -mais pour combien de temps- et ne pas lui arracher ses extensions et ses faux ongles. Elle me regarda un court instant et détourna le regard de mes yeux qui devaient être plus terrifiants que jamais.

Je partis en furie dans la salle de sport pour taper dans le sac de frappe, je frappais de plus en plus fort pour exprimer toute ma colère que j'avais emmagasiné au cour de temps cela faisait un bien fou. Je ne sentais même pas que mes phalanges étaient en sang et je ne ressentais aucune douleur au contraire je me libérais de toutes mes émotions et cela me faisait évacuer. Je continuais sans relâche jusqu'au moment où je sentis deux bras m'entourer la taille et me faire reculer du sac, je donnais des coups dans le vide je voulait taper -encore et encore- mais je finis par lâcher prise sachant pertinemment que cela ne servait maintenant plus à rien. Je me retourne prête à dévisager mon interlocuteur mais dès que je vis ses yeux je ne peux m'empêcher de me calmer. Je ne sais pas pourquoi il avait cet effet sur moi.