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   Son visage se tord sous la sidération quand elle inspecte du mieux qu'elle peut mon faciès, elle recule de quelques pas gardant les yeux rivés sur moi

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   Son visage se tord sous la sidération quand elle inspecte du mieux qu'elle peut mon faciès, elle recule de quelques pas gardant les yeux rivés sur moi.

Sans qu'elle s'y attende je fonds vers elle avec rapidité tel un prédateur. Alors qu'elle essaye de se retourner pour me faire face, mes bras se referment autour de son corps menu l'immobilisant tout contre moi. Ne détenant pas de choix, elle lâche son sac à main qui s'échoue piteusement au sol, laissant le contenu de ce dernier se renverser dans une minuscule flaque d'eau.

Elle tente en vain de se débattre m'envoyant son coude dans le ventre mais ma prise ne se desserre pas pour autant. D'un œil curieux j'observe les alentours ne voulant pas me faire prendre par un inconnu, qui risquerait de devenir ma seconde potentielle victime. Mais l'endroit dans lequel nous nous trouvons est anormalement désert – pour mon plus grand bonheur.

Ne voulant pas m'éterniser j'atteins avec précision la poche avant de mon sweat, puis en sort le tissu imbibé de chloroforme que j'avais préparé au préalable. À l'aide de mon bras gauche j'entoure sa gorge, sans essayer de gêner sa respiration.

Comprenant ce qu'il se trame, elle hurle de toutes ses forces me sommant de la lâcher, me suppliant presque de prendre son porte-monnaie et de m'en aller avec, me promettant qu'elle ne dira rien à personne et qu'elle emportera ce secret dans sa tombe. Ne me voyant pas répondre elle tente une énième fois de s'échapper mais je resserre ma poigne ne voulant pas abdiquer, elle me frappe, me griffe, essaye de me mordre. Toutes ses tentatives échouent lamentablement.

Elle respire fort, épuisée par ses enchaînement de mouvements, j'en profite pour attaquer en déposant le tissu sur son nez. Elle tend les mains vers le ciel comme si elle cherchait de l'aide auprès des étoiles, puis elle les enroule autour des miennes qui s'attellent à la faire perdre connaissance.

À bout de souffle elle cale malgré elle sa tête contre mon torse, elle lutte horriblement contre les effets du produit chimique. Les minutes sont longues, elles s'éternisent, mais son souffle se fait plus rare, son corps lui, s'affaisse.

Sentant un regard sur moi je relève ma tête cherchant des yeux celle ou celui qui m'observe du haut de son perchoir. Quand je croise au loin sa silhouette adossé cette fois-ci contre un véhicule, il arbore un sourire comblé.

S'il est satisfait, je le suis.

Il me donne des consignes. Je les suis à la lettre.

J'aimerais qu'il parte, mais il ne veut pas.

Je deviens fou, complètement fou. Je suis bon à interner.

Cette ombre ne me quitte jamais. Elle me torture psychologiquement à sa guise, jugeant parfois bon de me rappeler les moments les plus traumatiques de mon enfance. Ce fantôme du passé est en réalité le fruit de mon imagination, il porte en lui, l'immense et incommensurable douleur constante que je trimballe derrière moi depuis tant d'années. C'est le jour de la mort de mes parents, qu'il est apparu me laissant pleurer de tout mon soûl, me consolant comme jamais on l'avait fait pour moi auparavant.

C'est lui qui a créé le monstre que je suis aujourd'hui.



Mars © 2022.
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