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—   Mais tu sais c'est quoi le pire ? C'est qu'elle ose me dire que son bébé tremble de froid, alors qu'avant de partir je lui avais dit de le couvrir elle pouffa de rire

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— Mais tu sais c'est quoi le pire ? C'est qu'elle ose me dire que son bébé tremble de froid, alors qu'avant de partir je lui avais dit de le couvrir elle pouffa de rire. Ce boulot va finir par me rendre folle j'te jure.

Il rabattit sa capuche sur son crâne, les écouteurs enfoncés dans les oreilles écoutant la conversation qui avait lieu dans le petit restaurant italien, à l'angle de la rue. Il attendait patiemment qu'elle sorte de ce lieu dans lequel elle était entrée une heure auparavant en compagnie d'une amie à elle. Le temps était pluvieux, jetant son dévolu sur les rues sombres de Paris.

Les gouttes de pluie s'écrasaient lourdement contre l'asphalte alors qu'il marchait rapidement à la recherche d'un endroit où il pouvait se réfugier, l'abris qu'il trouva fût non loin du bistrot, et il eut une surprenante vue sur sa victime. Il observait ses faits et gestes depuis plusieurs mois – sans même se faire prendre, ce qui accentua son sentiment de satisfaction. Grâce à son investigation, il connaissait ses goûts, ses loisirs, ses parfums de glaces préférés et tout un tas de choses plus futiles les unes que les autres.

D'un regard appuyé il détailla précautionneusement cette dernière comme s'il voulait graver son physique au plus profond de son esprit. Ses cheveux d'un blond flamboyant encadraient son petit visage retombant sur ses épaules en de magnifiques boucles anglaises, ses lèvres pulpeuses étaient cette fois-ci recouvertes d'un gloss pailleté lui donnant une allure de fille innocente. Ses yeux ne pouvaient quitter le visage angélique de celle qui hantait ses nuits, ce visage qu'il connaissait si bien.

Les souvenirs l'assaillaient lui remontrant des bribes de sa douloureuse enfance, cette enfance tragique qui transperçait douloureusement son âme à chaque fois qu'il s'en remémorait. Et elle faisait partie de cette enfance.

Il prit son cellulaire dans la poche arrière de son cargo, il déverrouilla ce dernier allant dans sa galerie avant de sélectionner une des photos qui les représentait petits, main dans la main. L'irrésistible envie d'aller à l'intérieur lui effleura, le démangea mais il n'en fit rien préférant attendre le moment opportun.

Il devait mettre un terme à cette obsession, mais à sa manière.
Quand l'amour vire à l'obsession.








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Obsession meurtrièreTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang