~ Amour Impossible ~

~ Chapitre 2 ~

J'ouvris la porte, et croisa Derek qui semblait m'attendre devant la porte. Je fronça les sourcils, que faisait-il ici ?

-  Que ce que tu veux ? Dis-je froidement.
-   M'excuser pour tout à l'heure. Je n'ai pas été très correct avec toi... J'espère que tu ne m'en veux pas trop, je ne sais pas ce qui m'as pris.

Il avait l'air tellement sincère, le son de sa voix tout comme ses yeux qui me suppliaient en silence en témoignait... 

-   C'est pas grave, répondis-je simplement.

Il m'esquissa un sourire qui me fit littéralement fondre... Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il était terriblement séduisant. Il dégageait quelque chose de puissant, quelque chose de perturbant. Je m'apprêtais à le dépasser quand il me retint par le bras, il tourna la tête vers moi, nos visages n'étaient séparés que par quelque centimètre, je pouvais même sentir son souffle sur mes joues qui s'empourprèrent.
-  J'organise une conférence demain soir au café La Colombe, il y'aura des étudiants et de grands philosophes réputés, ça me ferai plaisir que tu vienne. Murmura-t'il sans me lâcher des yeux.
-  Euh... Je sais pas... Balbutiais-je confuse.
-   Samantha, je suis sûre que tu sera dans ton élément, ça pourrai te permettre de mieux comprendre le monde de la philosophie .. Enfin si tu ne peux pas venir, je le comprendrai.

J'aurai très bien pu refuser, j'aurai très bien pu sortir n'importe quelle excuse pour me faufiler et nos chemins se seraient alors séparer. Je ne l'aurai plus jamais revu, quand j'y repensais tout aurai pu être différent. J'aurai sans doutes pu éviter tout ce qui aller se passer par la suite... Mais vous savez quoi ? Je ne l'ai pas fait. J'ai préféré laisser mon cœur me dictait ma conduite... Il m'intriguait, il était un mystère que je voulais percer à jour et surtout... Il m'attirait. Alors je me suis laissé noyer dans la profondeur de son regard, et dès lors je savais que j'étais n'étais plus maître de moi-même. Je me suis entendu dire d'une voix tremblante  :

-  Je serai là.
-   Vraiment ? S'étonna-t'il en haussant les sourcils.
-   Oui.
-  Bien, je t'attendrai demain soir à dix neuf heures et quart devant le café. M'avait-il dit alors qu'un sourire se dessinai sur ses lèvres.
-  Okay, acquiesçais-je d'un hochement timide de la tête.

Je le regarde s'éloigner jusqu'à ce qu'il disparaître derrière la porte d'entrée. Je soupirais et pendant un instant je me remémorais son regard envoûteur, son sourire si parfait, son charisme de gentleman... Après tout ce n'était pas plus mal que j'ai accepter son rendez-vous, c'était bien un rendez-vous n'est ce pas ? Peut-être que je me trompais et qu'en fait il ne s'intéressait pas à moi, ce qui ne m'aurait pas tellement étonné... Pourquoi serait-il intéressé par une fille aussi banale que moi ? De plus j'étais beaucoup trop jeune pour lui, d'après ce que j'ai pu comprendre il avait 22 ans. Je n'en avais que 17.
Il préférait sans doute les vrais femmes, ces femmes qu'on voyait à la télé, ambitieuses, rempli de courage et de fierté et qui avait fait quelque chose de leur vie. Je secouais la tête pour tenter de chasser ses pensées futiles de mon esprit. Je me dirigea vers la cuisine pour aider ma mère à débarrasser, quand elle me vit arriver elle me lança un regard noir. Je me mordis la lèvre, j'avais comme le pressentiment que j'allais me faire réprimander...

-  Ton comportement était complètement immature, insolent et j'en passe ! Ce pauvre Derek...
-   Il m'as provoqué, me défendis-je.
-   Tu m'exaspère, soupira ma mère en secouant la tête avec un sourire amusé.
Je ris doucement, nos disputes n'étaient même pas crédible... Je m'approcha et l'aida à débarrasser.

-   Maman ? Où tu as rencontré Derek au fait ? L'interrogeai-je distraitement.
-   Au supermarché ! J'avais plein de sacs et c'était vraiment lourd, Derek m'as vu et m'as proposer son aide tel un gentleman !  C'est un brave garçon, de fils en aiguille on a fait connaissance, et pour le remercier je l'ai invité à manger. Me raconta-t'elle.    Je souris intérieurement, ça correspondais parfaitement à l'idée que je me faisais de lui. "Le parfait gentleman ". Je terminais la vaisselle, et monta terminer mes devoirs. Assise sur mon bureau, je bloque sur un exercice de maths, je me met à mordiller mon stylo nerveusement. Je regarde mon téléphone, aucun message. Je griffonna quelque chose sur mon cahier, je n'étais vraiment pas en position de réfléchir, impossible de me concentrer. Mes paupières devenaient lourde et je me mis à bailler, j'étais vraiment exténuée. Le sommeil s'emparait de moi, l'envie de dormir se faisait pressante. Sans plus attendre, je rejoins mon lit et me recouvrit de draps et en un rien de temps, je m'assoupis.