~ Chapitre 1 ~

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J'ouvris péniblement les yeux, et regardai mon téléphone par réflexe, il était 7h45. Je bondis de mon lit et me prépara en vitesse, j'allais être en retard c'était certain, je ne pris pas la peine de me manger et c'est à pas de course que je me rendis au lycée qui se trouvait pas très loin de chez moi. Quand j'arriva, essoufflée, la cloche avait déjà sonnée, je monta les escaliers et fis éruption dans la salle de cours. Tous les yeux se posèrent sur moi, j'entendis quelque rires et des murmures. Isabelle était assise tout derrière, elle me souriait avec amusement.
- Mlle Marshall, ce genre de comportement n'est pas toléré de plus ce n'est pas la première fois et vous le savez ! Gronda Mr Parks en fronçant les sourcils.
- Je suis désolée, ça ne se reproduira plus. M'excusai-je.
- Je l'espère, allez prenez place !
Je m'installe à côté de mon amie en silence, et sorti mes affaires. Le professeur écrit le titre de la leçon sur le tableau. Le cours débutai, et je tentai de suivre et de prendre des notes mais Isabelle ne cessait de me perturber comme à son habitude.

- Sam, t'es au courant qu' Aron Rivers fais désormais parti de la liste des cœurs à prendre ! Gloussa-t'elle.

Aron Rivers est le mec le plus populaire du lycée, il est aussi le fils d'un grand et réputé banquier, sa famille est l'une des plus riches du pays. Toutes les filles du lycée n'ont que son nom à la bouche et toute rêvent désespérément de sortir avec lui. Personnellement je le trouve trop orgueilleux et imbu de lui même, ses airs supérieurs m'exaspèrent.
- Eh bien, je ne vois pas en quoi sa vie sentimentale nous intéresse. Rétorquai-je avec détachement.
- Sam... Grogna-t'elle agacée.
- Ce mec n'est qu'un gosse pourri gâté qui passe son temps à papillonner d'une fille à une autre, je ne vois pas pourquoi vous vous intéressez autant à lui...
- Admet tout de même qu'il est diablement sexy, renchérit-elle.
Il avait un corps d'athlète a en faire baver plus d'une, je devais l'admettre. La cloche sonna au même moment, nous nous apprêtions à sortir quand le prof nous demanda de rester quelque minutes car il avait une annonce importante à faire.

- Chers élèves, je tenais à vous informez que c'était notre dernier cours, en effet pour des raisons professionnels très complexe, je dois m'en aller en Angleterre. Malheureusement, je ne pense pas revenir. Sachez que je suis très fier de vous avoir enseigné, et je vous souhaite tous une excellente année. Déclara-t'il.

Je m'attendais à tout sauf à ça. Mr Parks était l'un de mes profs préféré, il avait toujours été très agréable et gentil avec moi. C'était un vieil homme généreux et un prof incroyable très apprécié au lycée. Une chose était sûre, il allait me manquait. Tous les élèves se levèrent pour lui dirent adieu, certains lâchèrent même quelque larmes. C'est après avoir salué une dernière fois monsieur Parks que moi et Isabelle sortîmes. Le reste de la journée se passa tranquillement, la sonnerie du dernier cours retentit, je rangeai mes affaires, épuisée.
- Tu fais quoi ce week-end ? M'interrogea t'elle.
- Je sais pas, pourquoi ?
- Il y'a la fête d'anniversaire d'Emilia Marin, elle a inviter presque tout le lycée !
- Franchement ça ne me dit rien en plus j'aime pas quand il y'a trop de monde tu me connais...
- Chut, on ira toute les deux ça nous fera du bien, en plus il y'a de grande chances qu'on y croise Aron ! S'excita-t'elle.
- Isabelle... Murmurai-je d'un ton agacé.
- On en reparle demain allez, je dois y aller là, appelle moi ce soir ! Fit-elle en s'éloignant à toute allure.
Je soupira et dévala les marches de l'escalier, il y'avait un brouhaha insupportable, les élèves se ruaient vers la sortie en se bousculant. Épuisée, je pris le chemin du retour, je traversais la rue avec mes écouteurs, la musique avait le don de m'apaiser. Je sortis les clés de mon sac pour ouvrir la porte, une fois rentrer, mon premier réflexe fut de me jeter sur mon lit. Je restai allongée, les yeux fermés, complètement immobile en parfaite harmonie avec le silence. C'était devenu un rituel qui me permettais de faire le vide dans ma tête et d'oublier tout mes soucis. J'entendis un grincement qui me fit sursauter, la porte de ma chambre s'ouvrit.
- Toujours entrain de méditer toi, rit ma mère d'un ton taquin.
- Comme tu peux le voir ! Acquiesçai-je en lui souriant.
- Chérie, on a un invité aujourd'hui, la table est prête !
- Un invité ? M'étonnais-je.

Ca faisais bien longtemps qu'on avait eu de la visite, qui pouvais-ce bien être ? Sûrement une collègue à ma mère pensais-je. Je m'attacha les cheveux avec négligence et descendis lentement. À mon grand étonnement, je ne vis personne au salon. Mon téléphone se mit à vibrer, c'était un appel d'Isabelle.

• Début de l'appel téléphonique •
- Sam, je t'avais dis de m'appeler en rentrant ! Rouspétais-elle.
- Oh j'ai oubliée désolée !
- Bref, demain après-midi je t'emmène faire du shopping histoire de changer ta vieille garde robe !
- Je l'aime bien moi ma "vieille garde robe ", m'exclamai-je en prenant un ton outrée.
- Un peu de changement ne te fera pas de mal, rigola-t'elle.
- Si tu veux, bref je te rappelle après je dois aller manger, apparement on a un invité.
- Okay, à plus !
Je raccrochais, et fis volte-face quand je sentis percutait quelque chose ou plutôt quelqu'un. Je leva la tête et pour la première fois je le vis... Nos regards se croisèrent, je sentis les battements de mon cœur s'accéléraient, il m'adresse un sourire qui dévoila ses pommettes saillantes. Il était très grand de taille, habillé d'un très élégant smoking noir, sa barbe de trois jours lui donnait un charme indéniable.          
-   Bonsoir mademoiselle, murmura-t'il d'une voix rauque qui me fit frissonner.
-   Bonsoir... Articulai-je, incapable de détacher mon regard du sien.
Je du me faire violence pour détourner mes yeux de peur de paraître indécente. Au même moment ma mère entra avec un plat de poulet dans les mains.
- J'espère que vous avez faim ! Clama-t'elle d'un ton victorieux.

Elle posa le plat sur la table, et nous primes places en silence. Je crus apercevoir le mystérieux inconnu regardait en ma direction, je feigna l'indifférence et débuta mon morceau de poulet.
- C'est exquis madame Marshall, dit-il en brisant le silence.
- Tu me flattes mon cher Derek, tu peux m'appeler Hélène ! Fit-elle en se servant à boire.
- Alors, poursuivi-t'elle. j'ai cru comprendre que tu étais passionnée par la philosophie ?
- En effet, approuva-t'il en hochant la tête avec un léger sourire, je postule même pour un poste de professeur de philosophie. J'aime enseigner depuis que je suis tout jeune, c'est une passion.
- Je te trouve bien ambitieux pour un jeune homme de 22 ans ! Le complimenta-t'elle en affichant une mine impressionnée. Ma fille Samantha est elle-même passionnée de philosophie !

Je relevai la tête à l'entente de mon prénom. Je sentis le regard de Derek sur moi, j'essayai de ne pas y faire attention.
-  Ah bon ? S'enquit-il en haussant les sourcils, visiblement surpris.
-  " Dans la vie on ne fait pas ce que l'on veut mais on est responsable de ce que l'on es "
-  De Jean Paul Sartres, observa-t'il impressionné.
-   Bien vu, fis-je avec un sourire fier.
-   Tu as quand même pas mal de chemin à faire, ne te surestime pas trop ma chère. Rétorqua-t'il, sarcastique.

Mon sourire s'effaça. De quel droit s'autorisait-il à me parler de la sorte ? Je ne sais pas pour qui il se prenait, mais invité ou pas j'allais le remettre à sa place.

-   Avec tout le respect que je vous dois, je vous prierez de gardez vos leçons pour vous ! Lâchai-je sèchement.
-   Samantha... Commença ma mère, choquée.
-   J'y vais maman, je dois terminer mes devoirs de toute façon, l'interrompus-je avant de m'éclipser.

Je m'enfermai dans les toilettes et ouvrit le robinet, laissant l'eau couler. Je soupirais lentement et passai la main dans l'eau, je frémis à son contact sur ma peau. A l'heure qu'il était, ma mère était sûrement entrain de s'excuser à ma place devant cet idiot. Je n'étais pourtant pas du genre à faire des scènes mais ça avait été plus fort que moi. Et même si mon comportement pouvait paraître immature, je ne regrettais pas d'avoir remis ce Derek à sa place. Il l'avait bien cherché en me provoquant. Je me rinça le visage pour me remettre les idées en place. Puis j'ouvris la porte, et je croisa Derek qui semblait m'attendre devant la porte. Je fronça les sourcils, que faisait-il ici ?

~ Amour Impossible ~Место, где живут истории. Откройте их для себя