Tome 2

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Aaaaah, le Japon. Manger des onigiris sous un cerisier, rencontrer son âme sœur en tournant à un coin de rue, aller chanter avec ses amis au karaoke, lire des hentaï... Bref, après cette série de clichés vomitifs sur le Japon, il faut parler d'un aspect du Pays du Soleil Levant qui est moins souvent abordé : les histoires d'horreurs et les légendes urbaines. On doit donc vous présenter ces 10 légendes urbaines japonaises qui font froid dans le dos.

KUCHISAKE-ONNA, LA FEMME À LA BOUCHE FENDUE

Durant l'ère Heian (794-1185) vivait une très belle femme, épouse d'un samouraï fort jaloux. Mais elle était également peu fidèle. Le samouraï fini par découvrir les multiples tromperies de sa femme. Déshonoré et trahi, il décida de la tuer en lui fendant la bouche des commissures jusqu'aux deux oreilles, tout en lui hurlant "Qui te trouvera belle, désormais ?".

Aujourd'hui, on raconte que la femme à la bouche fendue apparaît la nuit avec un masque chirurgical pour cacher son "sourire" et une longue paire de ciseaux. Lorsqu'elle rencontre un homme, elle lui pose la question "Suis-je belle ?". Si il répond non, il est tué sur le champ. Si il répond oui, elle retire alors son masque et demande "Même comme cela ?". Répondre non signifie encore une fois la mort. Si l'homme dit oui, elle le suit jusqu'à chez lui avant de le tuer devant le seuil de sa porte. Le seul moyen de lui échapper est de lui dire qu'elle est une femme ordinaire, ni belle ni laide.

LE TUNNEL KIYOTAKI

Ce tunnel construit en 1927 serait hanté par les esprits des ouvriers morts durant sa construction, qui a eu lieu dans des conditions proches de l'esclavage. Le tunnel fait 444 mètres de long, ce qui le rend maudit puisque le chiffre 4 est un peu l'équivalent du chiffre 13 chez nous, sa prononciation étant la même que le mot "mort". Les fantômes du tunnel entreraient dans votre voiture pour vous faire peur, causant un accident. Chaque nouvelle victime se retrouverait coincée dans le tunnel, venant grossir le nombre d'esprits. Un miroir serait également disposé dans le tunnel. Si l'on voit un fantôme en regardant dedans, on meurt dans d'atroces souffrances. Et pour en rajouter une couche, la longueur du tunnel changerait selon le moment de la journée !

KASHIMA REIKO

Il s'agit d'une femme qui, en rentrant chez elle, fût agressée par un groupe d'hommes. Après avoir été violée et battue, elle fût laissée pour morte. Après avoir repris connaissance, elle appela à l'aide sans recevoir de réponse. Elle rampa pour trouver de l'aide, mais elle a fini par s'effondrer sur une voie ferrée. Un train passa et la coupa en deux. Depuis, son fantôme ère à la recherche de ses jambes. Si vous la croisez, elle vous demande : "Où sont mes jambes ?". Si vous ne pouvez pas lui répondre, elle vous arrache les vôtres. Il faut lui dire "sur la voie Meishin", ce à quoi elle répondra "Et qui est-ce qui te l'a dit ?". Vous devrez alors dire "c'est Kashima Reiko qui me l'a dit" pour la faire disparaître.

HITOBASHIRA

NDLR : les piliers de la photo sont des Torri, les Hitobashira n'existant plus

Le mot Hitobashira signifie "piliers humains". Au 17ème siècle, il était coutume au Japon d'enterrer des personnes vivantes dans les fondations ou les piliers des bâtiments. Ces sacrifices devaient contenter les dieux, qui bénissaient alors les constructions et leurs assuraient une vie plus longue. Mais du coup, les bâtiments en question seraient toujours hantés par les esprits des pauvres bougres qui ont été enterrés.

GOZU OU LA TÊTE DE VACHE

Alors qu'une classe était en voyage scolaire, le professeur décida de raconter des histoires effrayantes à ses étudiants pour passer le temps (normal). Alors qu'il commençait à raconter l'histoire de la "Tête de Vache", il est dit que les étudiants commencèrent à hurler et à le supplier de s'arrêter, le récit étant trop horrible. Mais le professeur était en transe et ne pouvait s'arrêter. Lorsqu'il reprit ses esprits, le chauffeur et les étudiants étaient évanouis, de la mousse sortant de leurs bouches. Quelques-uns étaient morts. Aucun des survivants ne réussit à se souvenir de l'histoire qui avait été racontée.

Légende Urbaines Where stories live. Discover now