I miss the past.

Chapitre I

Le 30 mars 2016

Vous êtes vous déjà demander pourquoi on fait des conneries ? On connait les conséquence de nos actes. On sait que c'est une mauvaise idée. Qu'il ne faut pas le faire. Mais on le fait quand même. Est-ce parce que nous sommes débile ? Ou juste parce qu'on ne réfléchit pas assez. C'est comme ça que je me suis retrouvé ici, mon histoire venait de déraper, de tomber dans le vide. J'étais assise contre le mur, toujours avec cette sensation affreuse. J' entend des personnes parlaient mais je ne comprend pas, je ne veux pas comprendre, j'ai trop peur de comprendre, car tout était de sa faute. Mes amis dissent que non mais c'est faux. Tout est de ma faute. Je repense à chaque faux-pas, ce que j'ai fait ou pas fait. Je ne peux plus supporter cette peine, cette amertume, ce chagrin, cette nostalgie. Je ne peux m'empêchais de me tordre les mains, de m'arrachait les cheveux,avant de me mettre en boule et de se mordre les doigts. Une larme, je commence à suffoquer, à sangloter, deux larmes, puis un torrent, le nombre de larmes qui collaient sur mes joues devenues incalculables,avec l'impression de nager dans un océan sans fond de tristesse. Je pleure, j'ai était faible, je suis vide, comme si on m'arraché le cœur à mains nues. C'est comme si on me noyait dans ma peine, dans ces millions de larmes qui transpercent et dévorent l'âme.

Tout ça est trop dur,trop intense, trop lourd, trop monstrueux. C'était inimaginable à quel point cette tristesse est envahissante, insoutenable, destructrice. Je pense que mes amis sont dans le même cas que moi,j'ai l'impression qu'il n'y à qu'eux qui peuvent comprendre.Certains se demandent ce qui aller ce passer par la suite, d'autres ce qu'on va dire à sa famille, ou encore repenser à la dernière phrase qu'il nous à dit. Mais personne ne dit un mot, personne n'a la force ou même ce courage d'ajouter une phrase à cette scène atroce. On doit se posaient un tas de questions: «Pourquoi ?», «Si j'avais dit ceci ou cela, est-ce que ça aurait changé quelque chose ?», «Pourquoi je ne l'es pas vu ou remarquait un changement? », mais je me contente de repasser en boucle cette scène, celle qui aurait pu éviter tout ça si j'avais agis autrement, cette grosse erreur. On s'imaginent les pires scénarios, la peur est l'émotion la plus forte, la plus ressentie, la plus dévastatrice, la plus présente dans ce long couloir blanc, elle nous dominent. On est à bout, on se morfond sur notre sort, sur son sort, s'apitoyaient sur nous-mêmes, on est au plus bas.

Je pleure depuis maintenant plus d'une heure, les autres gardent plus ou moins le contrôlent, répartirent dans ce long couloir. Tous plus torturés,déçus, navrés, anéanti les uns que les autres. C'est horrible de perdre un de ses proches. J'ai passée beaucoup de temps à y réfléchir, a cherchée des réponses, des justifications mais j'en n'est pas trouvé parce que il n'y en a aucune, c'est aussi simple que ça. Il y a des moments dans la vie où l'on se retrouve à la croisée des chemins. On a peur, on doute, on ne sait pas qu'elle direction prendre. Les choix qu'on fait dans ces moments là peuvent déterminer tout le reste de notre vie. Mais de temps en temps les gens se dépassent et continuent à avancer. Ils trouvent une force plus grande que la douleur et la solitude. Ils trouvent le courage des'attacher à quelqu'un ou de lui accorder une deuxième chance. Et ils déchirent le voile du rêve calme et confortable. Parce que ce n'est que face à l'adversité qu'on découvre réellement qui on est. Mais ce n'est que face à l'adversité qu'on découvre qui on peut devenir. La personne que chacun de nous voudrait devenir existe,quelque part au-delà d'une montagne d'effort, de foi et de confiance. Encore faut-il avoir le courage d'affronter la tristesse et la peur de l'inconnu.

Tous dans l'incapacité de faire quelque chose ou t'aider, ils pouvaient juste attendre,attendre et attendre encore. Quant on y réfléchit c'est assez facile de dire à ses proches qu'on les aime. Surtout qu'on ne sait jamais quand on les perdra, ni quand eux nous perdront. C'est que ça va mal quand la priorité ce n'est plus de réussir sa vie mais de continuer à vivre. Je pense qu'on est tous mal à cet instant, mais notre malheur doit être d pipi de chat comparer à celui d'Henri.