Chapitre 8 - Game over

Depuis le début
                                    

- Salut, soufflai-je planter devant lui.

Il leva les yeux sur moi. Il était interdit, et cela me fit frissonner. Il fini par parler.

- Qu'est-ce que tu fais dehors ?

Sa voix trahissait sa fatigue. Il semblait d'un coup épuisé.

- Je rentre chez moi. Et toi ?

- Quoi, déjà ? Mais la soirée ne fait que commencer, répliqua t-il en éludant ma question.

- Je sais, mais je suis fatiguée Ethan.

Il hocha la tête. D'un coup, il se redressa, nos visages de nouveau bien trop proches. Je reculai légèrement. Il me tendit la main.

- Viens. Je veux te montrer quelque chose.

Sans hésitation, je le suivit. Bien que j'aurai du rentrer tranquillement chez moi, je savais que je n'aurai pas pu opposer une quelconque résistance. Nous marchions donc main dans la main dans les rues du centre ville. En temps normal, j'aurai probablement était angoissée à l'idée de me promener à une heure si tardive dans le secteur mais quand j'étais avec Ethan, mon sens de la raison et de la modération semblait être parti en vacances.
Alors que je m'apprêtais à demander à mon guide notre destination, il s'arrêta. Nous étions face à une sorte de jardin abandonné. Ce lieu était tout simplement magique. La nature semblait avoir repris ses droits, entre les lianes et les arbres géants que nous empêchait de voir le ciel. Au centre trônait une balançoire. J'avais le souffle coupé.

- Je te présente EthanLand, me dit-il avec un grand sourire.

Je ne pu m'empêcher de rire. EthanLand.

- C'est vraiment magnifique.., murmurai-je

- Je sais. C'est là que je viens quand j'ai besoin de réfléchir.

C'était compréhensible. Le calme et la fraîcheur de cet endroit était si paisible.

- Tu es la première personne que j'emmène ici.

Je tournai la tête vers lui. Son regard était étincelant.

- Pourquoi moi ? demandai-je interloquée.

- Je n'en ai absolument aucune idée.

Dans un sens, je comprenais parfaitement sa réponse et ce qu'il devait ressentir. Tout ceci n'avais aucuns sens, aucunes raisons d'être. Tel un flash, les évènements de la soirée me revinrent. Notre proximité, la tension entre nous et la belle blonde. Je me dirigeai vers la balançoire et mis assis. Vas-y.

- Ethan, je suis déboussolée. Perdue mais complètement. Je ne te suis plus, tu changes de comportement avec moi comme de chaussette ! m'exclamai-je. Et cette fille, je

- Charlie. Elle s'appelle Charlie, me coupa t-il.

Son intervention me glaça. J'en étais sûre, ils sortaient ensemble.

- C'est ta copine ?

- Non, pas vraiment.

Sa réponse aurait dû me soulager mais elle n'en fit rien. Je voulais qu'il me dise qu'il s'en fichait royalement de cette Charlie. Pff. Parfait. Maintenant j'étais jalouse, comme-ci mes vives émotions ne suffisaient pas déjà.
Je me balançais désormais, dans le silence le plus complet. Malgré la confusion qui m'habitait, le moment était appréciable. Ethan me fixa, encore et toujours. Il avait toujours eu ce côté mystérieux et à cet instant, cela ressortait particulièrement.

- Thaïs, je crois qu'on ferait mieux de rentrer.

J'acquiesçai et descendis de la balançoire. Le vent s'était levé, et je frissonnai. J'aurais voulu qu'Il me prenne dans ses bras, pour que je puisse m'y réchauffer mais il n'en fit rien. Tant pis. Il avait mit une distance entre nous, je le voyais bien. J'en avais assez de toute cette histoire et malgré mon attirance incontestable pour lui, je n'étais pas prête à craquer davantage pour un garçon déjà pris. Rassemblant tout mon courage, je pris la parole.

- Je crois qu'on devait arrêter ce.. Ce jeu, je ne sais pas, appelle ça comme tu veux. On devrait pouvoir être amis, tout simplement. Sans prise de tête, ou de mélodrame.

J'avais parlé rapidement, comme ci j'avais besoin d'expédier tout ce que j'avais à lui dire.

- Très bien, déclara t-il.

Sa voix et son visage ne laissa paraître aucune émotion. Je soupirai, et pris mon portable afin d'appeler ce fameux taxis.

Une fois à la maison, je fila sous la douche en expresse. L'eau tiède sur ma peau était une sensation tout simplement exquise. Une fois propre et fraîche, j'enfilais mon pyjama et me mis au lit. Malgré mon esprit encombré et un  poids sur le cœur, la fatigue m'accapara. Je sombrais alors dans un profond sommeil.

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Ne bougez surtout pas, petite surprise pour vous, le chapitre 9 c'est MAINTENANT ! :)

Attach(i)ante (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant