Elle était assise toute seule devant les Simpsons, oui elle restera toujours un bébé.
Elle avait terminé le ménage plus vite que prévu, elle profite un peu de son temps libre avant qu'Élikiya ne revienne mettre le bazar.
— Tu vas rester un enfant toi ?
— Maman laisse moi vivre !
— Je vais te gifler, tu vas bien vivre !
— Maman !
— Eh eh eh pardon, tika ngai ! *Laisses moi
Elle posa un sac à côté d'elle et monta au 1er, sûrement pour aller dans sa chambre.
La jeune fille prit le sac et regarda dedans, il y avait de la... LINGERIE ?!
Elle se demandait si elle était sérieuse et avait envie d'aller lui demander si c'était pour elle, malheureusement il y avait trop de fatigue en elle !
— T'as toujours rien fais ? Vraie paresseuse !
— Ne me compare pas à toi s'il te plaît Élikiya, contrairement à toi j'ai fais le ménage dans toute la maison, toi tu es sorti à neuf heures du matin maintenant il est vingt et une heures de l'après midi ! Toi tu as fais quoi à part tes puteries hein ? Tu n'as pas honte ?
— Mêle-toi de ce qui te regarde !
— Quand ça va arriver aux oreilles de maman tu vas voir.
Elle se leva et alla dans la cuisine, elle l'énerve à toujours à se croire supérieure aux autres alors qu'elle est même pas au dessus d'un cochon !
Elle prépara un peu de saka saka, du poulet et réchauffa un peu de maniok pour son père qui ne devrait pas tarder à rentrer. Elle n'a aucun mal à l'appeler "papa".
Elikiya rentra ensuite dans la cuisine. Elle voulu goûter mais la petite Amber frappa sa salle main.
— HEY !
— Ne touches pas, c'est pas pour toi !
— Comment je m'en fou !
Amber prit le baton de foufou et le pointa devant son visage.
— Touches ! Touche seulement, tu vas me sentir aujourd'hui ! Personne ne va oser te regarder !
— Pfff...
Elle retira sa main et sortit de la cuisine.
— Tshiiiiiip libolo na ye* ! Cracha-t-elle.
*Son entre-jambe
Elle entendit la porte claquer, mon papa chéri est rentré !
Je couru jusqu'à la porte d'entrée et lui sauta dessus.
— PAPA !
On aurait dit une enfant, mais c'est le seul homme qui lui donne l'amour dont elle a besoin.
Il est homme d'affaire, elle sait qu'il a des problèmes avec son travail en ce moment mais il ne leur dit rien.
— Ah, Amber ça va ?
— Oui et toi papa ?
— Ça va, par la grâce de Dieu ma chérie.
