Que pourrais-je dire ?
Tellement de choses ...
Je ne vous connais pas, et vous ne me connaissez pas non plus.
Pourtant je vous connais comme vous me connaissez.
Et j'aimerai mieux ne jamais songer à ce que vous êtes.
Aujourd'hui, j'en aurai besoin.
Mais je puise mes dernières parcelle de force qui survivent en moi pour m'en empêcher et j'espère vous aider à diminuer voir à arrêter en écrivant mes textes.
Qui suis-je ?
Personne en faite.
Enfin, pour vous, je ne suis qu'une personne comme vous, aussi mal et aussi seule, munit d'un outils de communication de dernière ressources.
J'ai envie de vous écrire un texte sur ce que je vie depuis quelques années.
Alors voilà.
Je parle.
Pour moi.
Pour ceux qui ont envie d'arrêter.
L'automutilation n'est pas une maladie.
L'automutilation n'est pas un acte positif.
L'automutilation n'est pas quelque chose de constructif.
L'automutilation n'est rien de justifier.
Parfois, je viens à me demander ce qui me pousse à faire ça, ce qui pourrait bien justifier le mal que je m'inflige et que j'inflige à ceux à qui je n'arrive pas à leur cacher.
Parfois, je viens à me demander pourquoi je blesse autant, sans aucunes raisons.
Mais il y a une raison.
Parfois, je viens à me sentir coupable de me faire ça, sans pouvoir me justifier, que je dois continuer, que je dois me punir, que je dois me détruire et faire couler jusqu'à la dernière goutte de mon sang.
Mais il y une raison.
Je cesse de le me répéter.
Je réussi tant bien que mal à m'empêcher d'agir et à me calmer.
J'ai besoin simplement de me débarrasser de l'angoisse qui vit au fond de moi.
J'ai besoin de me vider.
J'ai besoin de pouvoir respirer sans ressentir la poids de ma vie sur mes épaules.
Et le seul moyen que j'ai trouvé, c'est de me couper.
Qu'est-ce ça donne réellement ?
Je me sens bien, quelques minutes puis, je dois absolument tout cacher.
Après, je me sens tellement coupable.
Je me sens seule, nulle, inutile, nuisante ...
Mieux ?
Non.
Seulement, quand j'ai vraiment besoin de m'exprimer, je le fait.
Je ne me gêne pas.
Ou enfin, ce qui reste de lucide en moi ne se gêne pas.
Généralement, quand je le fait, il ne me reste rien de lucide.
Rien de contrôlé.
Mais au moins, j'ai exprimé quelque chose.
Est-ce vraiment nécessaire d'employer ce moyen, cette lame, ce couteau, ce ciseau ?
Je crois que oui.
Je crois que rendu à un certain point, il es inutile de contrôler ses pulsions, ses réflexes.
Je crois que si je m'étais retenue, ça aurai été beaucoup plus grave qu'une moyenne étendue de peau coupée.
Ce qui grave, ce n'est pas le geste en lui-même.
Ce qui grave, c'est d'avoir à le faire.
Ce qui grave, c'est d'y avoir pensé une première fois.
C'est la première erreur de toute personne qui s'automutile.
La deuxième est sans aucun doute d'avoir apprécier le geste et de ne pas résister à l'envie de recommencer.
Et plus le temps passe sans résistance, plus il devient difficile de cesser.
Mais c'est possible.
Depuis presque cinq mois, je n'ai rien fait.
Ni couteau, ni lame, ni ceinture, ni feu.
Rien.
Je suis fière de moi.
Je suis encouragée par mes amis.
Chaque que j'y pense, je me répète que je dois pas briser mes promesses.
Je sais que je ne suis pas "guérie".
Je sais que tant que j'en aurai envie, je ne le saurais pas.
Mais je cherche de nouveaux moyens de m'exprimer.
Je cherche comment vivre une vie saine, et sincèrement, sans me blesser, les méthodes semblent beaucoup plus évidentes.
J'ai tellement perdu à cause de ça.
J'ai briser des amitiés de longs dates, j'ai perdu mes convictions et les espérances.
Mais je les ai retrouvé. J'ai retrouvé mes ambitions.
Grâce à eux.
Si vous baissez les bras, quelqu'un vous les lèvera et vous aidera.
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~†Dead inside†~
No FicciónLorsque mon passé refait surface, Il faut que je laisse une trace. Mes mots viennent, Laissant sortir ma haine. †