Échec et mat

Depuis le début
                                    

Dès que l'on arrive devant chez elle je coupe le moteur. Je me munis de mon téléphone et je l'appelle.

- Allô ?
- Oui allô Marie. Tu pourrais ouvrir ? Je suis devant chez toi avec Thomas.
- Euh... Ouais mais qu'est-ce que tu fais chez à une heure pareil ?
- Je... Je t'expliquerai...
- Oh... D'ac'.

Je sors de la voiture et prends Thomas dans mes bras. Il dort à moitié le pauvre.
A peine je pose le pied sur le perron que Marie ouvre la porte. Elle me fait entrer et me dit d'allonger Thomas dans le lit du fond. Ce que je fais immédiatement.
Dès que je la rejoins sur le canapé elle me sourit pour m'inviter et m'encourager à lui expliquer la situation.

- Et bien il... il... Il est retourné la voir ! je sanglote en prononçant ces mots.
- Encore ?
- Oui... je... J'en peux plus ! J'en ai plus qu'assez ! je ne peux m'empêcher de fondre en larmes et j'appuie ma tête sur l'épaule de mon amie.

Elle me caresse la tête. Je relève la tête pour voir son visage mais ne vois que ses lèvres s'approcher de moi et se déposer sur mon front. Pour je ne sais qu'elle raison ça ne me dérange pas le moins du monde. Je passe ma main sur son bras puis elle ouvre les yeux et se rend compte que ce n'était pas ma chevelure mais bien mon front qu'elle avait embrassé.

- Désolée... Je...
- T'inquiète... Ça ne me dérange pas... Je veux dire... Ça ne m'a pas déplu...

Elle me regarde sans comprendre.

- Je...

Je passe ma main dans son dos et m'assoie sur ses cuisses.

- Mais enfin Laura...

Je ne sais pas pourquoi mais pour la couper et lui faire comprendre mon envie je ne pus m'empêcher de l'embrasser... Et pas sur la joue, les cheveux ou le front, non sur les lèvres... Sur ses lèvres roses. Etonnement elle ne me repousse pas, elle me rend même mon baiser. Elle passe ses mains sur mes cuisses, avant de m'ôter mon t-shirt. Elle s'apprête à dégrafer mon soutif lorsqu'un bruit se fait entendre dans le couloir. Je remets immédiatement mon haut.

- Maman ?

«Oh non Thomas...»

- Oui mon lapin ?
- J'ai fais un cauchemar ! s'écrit-il sûrement en pleure.

Je me lève subitement et pars le rejoindre.
Il me raconte son mauvais rêve puis je lui dis de s'endormir. Ce qu'il fait sur le champ.
Je retourne dans le salon où Marie m'attend sur le canapé. Elle semble préoccupée.

- Ecoute, pour tout à l'heure on va dire qu'il ne s'est rien passé d'accord ?

Comment ça rien passé ? Non ! Moi je ne veux pas oublier ce sentiment étrange qui m'a fait perdre tout contrôle de moi-même.

- Mais...
- Tu veux dormir dans ma chambre ou sur le canapé ?
- Le canapé...

Elle se lève et part dans sa chambre. Je la suis du regard jusqu'à ce que le rai de lumière sous sa porte ne s'éteigne. Je m'allonge sur le canapé et ferme les yeux dans l'espoir de rejoindre Morphée... Mais évidemment je suis trop obnubilée parce qu'il vient de se passer pour m'endormir... Je repasse en boucle la scène qui vient de se dérouler. J'ai temps aimé cela... Et elle aussi je pense...
Je passe toute la nuit à réfléchir.
Les rayons de Soleil se déposent sur ma peau. Je me lève donc et prépare mon petit-déjeuner. Soudain j'entend Thomas pleurer dans sa chambre. Je me précipite vers lui.

- Maman ! On est où ?
- Hier on est allé chez une amie. Ne t'en fais pas. Tu étais juste fatigué tu as du l'oublier.
- Oui je l'ai oublié.
- Oui. Allé viens manger.

Je lui tiens la main et l'emmène dans la cuisine. On déjeune puis je l'accompagne dans sa chambre pour l'habiller... Evidemment ses vêtements sont restés dans la voiture !

Le bonheur existe-t-il encore ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant