"Je te déteste"

9 / under the rain

Une semaine était passée, et chaque jour je le détestais encore plus. C'est comme si il avait pactisé avec le diable (Logan) pour pouvoir rendre ma vie en un véritable enfer. Je le détestais tellement ce Kent! Je n'arrivais même pas à croire qu'il avait était gentil avec moi ne serait-ce qu'une demi seconde. A chaque fois qu'il me voyait il me poussait violemment par terre, comme d'habitude quoi. Mais cette fois-ci il s'arrangeait vraiment pour me mettre à bout, par exemple lorsque j'essayais de me relever il me repoussait. C'était comme si je le frustrais à ne pas réagir. Mais que voulait-il que je fasse? Que je lui demande pourquoi il me faisait ça, alors que je pensais être devenue une connaissance ? Non c'était trop la honte, je ne pouvais pas  le laisser gagner. Alors je me taisais à chaque fois, le voir s'énerver me donnait une certaine satisfaction, c'était ma façon de me venger.  Mais je ne lui donnerai pas ce plaisir de me voir à bout, sombre lutin. Il faisait tout pour intérêt il aimait se servir des gens. Je regrettai tant cette nuit où je l'avais aidé et de ces moments marrant qu'on avait passé ensemble. Sans me rendre compte j'y avais prit goût, mais si c'était très court. Mais rien à faire je le détestais autant qu'avant enfin même encore plus qu'avant. Je n'arrivais pas à me sortir de la tête la conversation que j'avais eu avec Liam.

Kent faisait souffrir tout le monde! Il n'allait pas me dire qu'il aimait tout le monde aussi! Je mordillais mon crayon, pensive, sous le regard inquiet de Naomi.

D'ailleurs je ne passais presque plus de temps avec Hanna sauf en classe bien-sûr, elle passait étrangement tout son temps avec Hans. J'avais beau pensé à autre chose mon esprit dérivait toujours vers Kent.

"Et puis zut! Pourquoi je me casse la tête à vouloir le comprendre!" dis-je en jetant mon crayon par terre.

Naomi se racla la gorge et continua ce qu'elle faisait sur son pc. Nous étions assises autour de la table à manger. Je faisais mes devoirs et elle surfait sur internet. Je me levai et je me dirigeai vers la cuisine, j'ouvrai le frigo et tapotai celui-ci avec mes doigt en faisant des bruits étranges à l'aide de ma bouche.

 
"Tori arrêtes ça!" me cria ma soeur, je levai les yeux aux ciel et limitai discrètement. "Tu vas me dire pourquoi t'es si énervée contre moi? Ça fait une semaine que tu tire la gueule! Tu me donnes des rides!" Je me servis du coca et me rassis sur le siège en face de ma soeur, je l'ignorai et continuai mes devoirs. Il ne fallait pas que je me mette à parler, Naomi et William me prenaient trop pour leur enfant. William n'était pas mon père et elle n'était que ma soeur.

Naomi me lança une boulette de feuille au visage et pouffa de rire en tapant la table. Elle me faisait rappeler Hanna, cela me fit un pincement au coeur et je commençai alors peu à peu à rentrer dans son fou rire pour enlever la tristesse qui m'envahissait.

- Qu'est que tu veux Némo? dis-je en croisant les bras sous ma poitrine.

- Tu ne m'avais pas appelé comme ça depuis tes sept ans. Pourquoi maintenant? dit-elle en plissant les yeux.

- Je sais pas... Peut être que les souvenirs du passée me manque énormément, dis-je en soupirant.

- Tori... Ma soeur se leva et s'avança vers moi pour pouvoir me faire un énorme câlin, je souris et la remercie. Qui était ce garçon dont tu parlais tout à l'heure je vais te tuer Victoria, tu es amoureuse et même pas tu me le dis! Je m'étouffai tant elle me serrait fort et finis par la repousser, je pris une énorme quantité d'oxygène dans mes poumons avant de rétorquer: Berk !  Je ne suis pas amoureuse surtout pas d'un mec comme lui !

***

Je savais que Logan me suivait tout le temps après les cours, ça me faisait peur au début mais je finis par m'habituer. Depuis qu'on s'était reparlé, ces anciennes habitudes étaient revenues. Tant que je ne me plaignais pas il ne me ferait rien. Aujourd'hui Hanna m'avait proposé d'aller à une fête, je n'aimais pas ce genre de chose mais je me forçai à accepter puisqu'elle voulait qu'on se prépare ensemble. Et je voulais tellement passer à nouveau du temps avec elle. Je l'attendais passivement sur mon canapé. À dix-neuf heures elle toqua à la porte. Je partis ouvrir la porte avec enthousiasme, mais ce qui m'attendait derrière la porte était personne d'autre que Kent.