Between Hate and Attraction

Chapitrr 4 : Face au Dérangé

Bonsoir les Bosses au moment au je vais publier cette nouvelle chapitre, je suis entrain de rigoler avec une nouvelle camarades à moi , oui oui on n'a gagné une nouvelle Bosses je vous présente Willo_wlee3😝

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— Alors c'est elle qui a levé la main au boss ? Elle a du cran !
— Elle va regretter !
— Askp, c'est une nouvelle… elle ne sait rien, mais elle est morte ! Je te dis, elle vient de signer son arrêt de mort ! Il va la torturer.

— Foutez-moi la paix ! Fais chier…

J’entrai dans la cantine et tous les regards se braquèrent sur moi. Je remarquai Jessy et Anaïs sur une table, qui me lançaient un regard meurtrier. Bon, je comprends.

Je me suis assise, regardant autour de moi, et j’aperçus le « dérangé » avec un sourire au coin des lèvres. Un mauvais pressentiment me traversa.

Comme d’habitude, je faisais dos au monde, écouteurs dans les oreilles, musique à fond. Un peu de riz, un peu de sauce, et un verre de jus.

Je le regardais… oui, je le regardais. Il y avait quelque chose d’anormal dans ses yeux, mais je n’y prêtais pas attention. Je pris une gorgée de jus.

Et là… le choc.

Le goût était infect. Amer. Piquant. Pire encore… puant. Je recrachai presque, les yeux écarquillés. Je toussai, les larmes aux yeux.

Je fixai Kevin, et son air désolé me fit comprendre qu’il savait exactement ce qu’il venait de se passer. Tous autour de moi riaient, mais je n’allais pas leur donner cette satisfaction.

Soudain, je me levai, boisson à la main, et la renversai sur sa tête. Cris d’effroi, regards braqués sur moi… mais je n’y prêtais pas attention. Je le fixai avec les yeux les plus insolents possible, un sourire au coin. Kevin me fixa, étonné, mais je haussai les épaules.

— Fallait pas me chercher, Fred.

Lorsque j’eus prononcé son surnom, des chuchotements s’élevèrent. « Et alors ? » « Et puis quoi encore ? » Je lançai un regard interrogateur à Kevin.

Il se leva et m’emmena dehors. Anaïs nous fixait… en fait, elle me fixait, la jalousie dans ses yeux. De l’autre côté, le « dérangé » restait immobile.

Une fois dehors, je me tournai vers Kevin.

— Quoi ?! C’est lui qui m’a cherché, je sais que c’est lui qui a mis cette foutue moutarde dans ma boisson !
— T’as raison, c’est lui. Mais pourquoi as-tu dit « Fred » ?
— Quoi encore ? Tu l’appelles Fred, Dylan l’appelle Fred… Bref, vous l’appelez Fred. What is the problem, man ?

Il se gratta la nuque et dit :

— Mariana, je pense que tu as remarqué… Frédérick a un certain pouvoir dans cet établissement.
— Et ?
— Il a imposé certaines règles… dont une : ne jamais l’appeler Fred, sauf si tu es son ami le plus proche.
— Ah… Fred n’aime pas ça !
— Mariana !
— Kévin ?! Dis-moi… quelles règles Frédérick a imposées ?
— Je ne compte pas te le dire.
— Mais Kévin… je ne vais pas m’arrêter à l’embêter. Pour cette règle, fais une exception.
— Okay, je vais te le passer.

Je lui lançai un clin d’œil et un petit coup de poing sur son épaule. Il souffla, son expression changea.

— Bref… je suis ici pour… pour que tu m’aides maintenant à… à faire en sorte qu’Anaïs m’aime encore. Sans lui parler… ce James n’arrête pas de la coller partout, et elle ne le repousse pas. Ça me fait chier, Mariana. Aide-moi, por favor.

Une étincelle brilla dans mes yeux. Je lui lançai un regard narquois ; il était nerveux… très nerveux.

— Okay, mais à une condition : tu dois être à l’aise avec moi, pas… eu… bref, arrête de bafouiller.
— Dé… désolé…
— Ah Kévin. Okay, donc le plan : tu vas dire tout ce que tu as dans le cœur.
— Quoi !? Mariana, t’es complètement malade… comment veux-tu que…

Je fis un geste pour qu’il se taise.

— Écoute-moi et ne me coupe pas. À quelle heure a-t-elle cours demain ? Et dans quel couloir ? Je veux qu’elle continue jusqu’à son cours.
— Euh… à 10h, cours d’anglais, et à 11h, physique-chimie. La classe en face de toi, c’est pour l’anglais. Je pense qu’elle doit rejoindre le bout du couloir pour y aller.
— D’accord… Le truc, c’est que tu vas parler à quelqu’un dans ce couloir après son cours. Tu lui diras qu’elle a mal interprété les choses, que t’es trop timide pour lui parler, et que tu ne veux pas qu’elle s’éloigne… mais que t’as pas le cran de t’expliquer.
— Oui… mais il y aura plein de monde. Je peux pas… c’est impossible, Mariana.
— Alors demande à Fred. Il peut faire disparaître tout le monde, non ?
— À Frédérick ?
— Oui, à Frédérick.
— Je crois pas qu’il acceptera…
— Épargne-moi cette excuse. T’as dit qu’il est comme une famille pour toi, alors non.
— Mais…
— Il n’y a pas de « mais ».
— Alors… on parlera à Frédérick ?
— On ? Même pas en rêve…
— Ah bordel, s’il te plaît Mariana, aide-moi, je t’en supplie !
— D’accord… j’accepte de parler au dérangé.
           
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Bonsoir les Bosses 😏
Vous avez survécu à ce chapitre intense ?!
Balancez-moi vos réactions en commentaire, je veux savoir tout ce que vous avez ressenti 😈
Et préparez-vous… ça ne fait que commencer 😎