11 - matinée

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  • इन्हें समर्पित: NadoraBlack
                                    

Chapitre pouvant contenir des scènes de "sexe" implicite/explicite donc si vous n'êtes pas à l'aise, laissez un commentaire et passer les passages qui vous gêne. Merci de votre compréhension.

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Barbara se réveilla en sentant un poids humain plaqué contre elle. Elle sentait une migraine commencée à monter doucement et à devenir de plus en plus pire. Quelques rayons de lumière filtraient entre ses stores ce qui donnait une ambiance tamisée à la pièce. La gueule de bois n'était pas son fort puisqu'elle était une petite buveuse et qu'elle n'avait pas vraiment une bonne descente. La brune cligna plusieurs fois des yeux pour s'habituer à la lumière malgré la migraine causée par la gueule de bois qui pointe le bout de son nez. Elle passa sa main dans ses cheveux, humides et gras à cause de l'atmosphère qu'il y avait eu dans la boîte mais aussi ce des ébats amoureux avec Cara. L'hongroise souleva bras gauche qui entourait sa taille fermement contre le corps qui la possède pour se retourner et voir qui était cette personne aussi nue qu'elle ; Cara Delevingue. Barbara ne savait pas vraiment ce qu'elle devait penser. Elle se souvenait de tout ce qui s'était passé, qu'elle avait été consentante et que c'était même elle qui menait la danse. Sauf qu'elle n'était pas vraiment dans son état normal, loin d'être sobre mais encore totalement bourrée au point d'un coma éthylique. Elle passa à nouveau sa main dans ses cheveux en réfléchissait à ce qui pourrait bien se passer après cela. Elle n'en savait strictement rien et c'était ce qui lui faisait le plus peur.

Barbara ne voulait pas nier une évidence mais elle n'arrivait simplement pas encore à l'accepter ; elle était amoureuse de Cara Delevingue. Peut-être depuis le début, qui sait? La brune leva les yeux au plafond pour admirer celui-ci un instant et l'aider aussi à réfléchir. Ses sentiments était fort et grands mais pour elle, ils étaient encore frais et trompeur dans son esprit puisqu'elle ne les avait découvert que depuis peu. Son cœur lui criait de tout avouer à la blonde mais son cerveau l'incitait à entendre encore un peu pour ne pas précipiter les choses. Il fallait qu'elles jouent le jeu d'être un couple en dehors des caméras. Elles s'aimaient mais quelque chose les retenait de tout dévoiler au grand jour autant pour l'une que pour l'autre. Barbara n'acceptait pas encore ses sentiments et le fait qu'elle soit attirée aussi fortement par une femme. Cara avait accepté depuis bien longtemps d'être bisexuelle mais elle avait du mal à gérer ses sentiments bien trop fort par rapport à ceux qu'elle avait déjà eu pour d'autre personne ; elle avait peur de faire du mal à Barbara parce qu'ils étaient ingérables encore. Elles avaient passés un cap en ayant bu pas mal d'alcool l'une que l'autre mais elles se souvenaient encore de tout. Du moins pour la plus jeune qui était la seule des deux encore réveillée. Elle essaya de sortir de son lit sans réveiller sa "petite-amie" et elle se dirigea vers les toilettes. Son corps était fatigué et ces sentiments était un peu trop fort à supporter. Elle passa de l'eau sur son visage et s'appuya ensuite sur le lavabo.

Elle se remerciait d'avoir mit un évier dans sa petite toilette parce qu'elle venait enfin de lui trouver une utilité. Habituellement il ne servait qu'à se laver les mains mais elle avait plutôt tendance à le faire à l'évier de la cuisine. Barbara se regarda dans la petite glace juste au dessus du lavabo. Elle avait des poches sous les yeux, des suçons dans le cou ainsi que sur les clavicules et les seins, des petites traces de mordillements dans les mêmes environs que les suçons. La blonde s'était bien occupée d'elle et l'avait vraiment envoyer au septième ciel. Elle avait toujours cru que la personne qui la ferait voler plus haut que le ciel, que l'espace serait un homme et pourtant la britannique avait réussit à le faire sans que pour autant l'alcool ait un grand effet. La brune passa un peu d'eau dans ses cheveux. Elle examina chaque parcelle de son corps et bien évidemment, l'anglaise était passée vraiment partout. Ce corps, elle ne l'avait jamais vraiment aimé mais entre les mains de la mannequin, elle n'avait jamais autant aimé être elle-même et ce qu'elle est. Cette femme réussissait à la faire se sentir bien et en harmonie avec elle-même, à prendre confiance en elle et à assumer son corps. Elle avait plus de forme que la plupart des mannequins et c'était peut-être pour ça qu'elle avait peur d'être mise sous la touche ce qui n'était pas vraiment prêt d'arriver avec Cara qui n'avait qu'elle dans le viseur et qui ne voyait qu'elle dans ce monde. La brune passa ses doigts sur ses lèvres comme pour ressentir à nouveau la sensation de celles rosées de la mannequin.

Elle forma ensuite un petit bol avec ces mains et toute l'eau qui y vient atterrit presque dans son entièreté sur son visage. Un peu était retombé dans l'évier et un peu sur le sol, mais elle s'en fichait. Elle ferma le robinet pour ne pas gaspiller de l'eau alors qu'il y a des enfants qui rêvait d'en avoir entre leurs mains. Barbara retourna dans la chambre et chercha après ses sous-vêtements. Elle retourna rapidement sa petite culote mais son soutient-gorge avait l'air d'avoir disparu. Les iris bleus de la mer passèrent en revu toute la pièce pour savoir où il était caché, regarda même en dessous du lit mais elle ne trouvait pas. Elle souleva quelques vêtements éparpillés dans la chambre pour enfin le trouver en dessous du t-shirt de Cara. Elle ne savait pas du tout comment il était arrivé là, sûrement qu'ils avaient du bouger sans qu'elles ne s'en rendent compte. La brune sortit de la chambre et alla jusque dans sa cuisine. Elle chercha après un bol dans son placard et en trouva un rapidement. Elle prit ensuite sa boite de céréales et s'en versa un peu dans le récipient. La plus jeune alla jusqu'au frigo pour prendre le lait, en verser et ensuite remettre la bouteille dans le frigo. Elle prit une cuillère et ferma le tiroir avec un coup de hanche comme elle avait l'habitude de faire. Elle s'assit devant son bol et commença à manger. Elle ne voulait pas réveiller Cara, la laissant terminer sa nuit mais aussi pour ne pas qu'elle subisse une geule de bois longtemps dans la journée.

Elle sentit sa migraine remontée d'un seul coup et se manifester. Elle chercha dans son placard à pharmacie qu'elle avait dans la cuisine -plus petit que celui qu'elle avait dans la salle de bain- et prit un médicament pour soulager les migraines. Elle sortit la plaquette entière pour ne pas devoir chercher après quand la blonde sera levée. Elle posa celle-ci sur la table et se servit un verre d'eau du robinet. Elle mit le comprimé dans sa bouche et l'avala d'une traite avec l'eau. Elle termina son verre et le déposa dans le lavabo. Quand elle se retourna, elle vit Cara de l'autre côté de la table en train de l'observer et de bien profiter qu'elle n'avait que des sous-vêtements sur elle. Barbara se sentit gênée au début mais elle avait l'habitude d'être en sous-vêtements devant des personnes alors elle oublia bien vite qu'elle l'était. Cara s'avança vers elle et au lieu de lui faire la bise comme l'aurait fait certaines personnes, elle s'accapara les lèvres de sa cadette et demandant l'accès pour sa langue quelques secondes plus tard. Elle tenait le visage de la belle en coupe alors que celle-ci ne savait pas où elle devait mettre ses mains. Elle les posa sur les côtes de la blonde en espérant que ça allait et participa au baiser. Elles devaient jouer le jeu parce qu'elles étaient un couple. Le cœur la brune battait à cent à l'heure alors que celui de la blonde ratait des battements. Les mains de Cara descendirent des joues de la brune pour glisser le long de son corps et arriver jusqu'à ses fesses qu'elle pinça.

L'effet de surprise fit ouvrir grand les yeux à la brune qui les avait fermer mais bien vite elle reporta son attention sur les lèvres de la britannique collées contre les siennes. Elle sentait les mains de la mannequin lui caresser le postérieur mais elle n'en disait rien parce qu'elle aurait cru que cela aurait été plis dérangeant que ça. Au pire, avec la nuit qu'elle avait passé ensemble, ce n'était pas rien. Au point où elles en étaient, elles pouvaient très retirer le tissu qui recouvre le corps de l'autre et continuer ce qu'elle avait fair durant toute la nuit. Barbara passa ses mains des côtes au dos de la belle blonde, une main dans le bas et l'autre à hauteur de l'agrafe du soutient-gorge. Elle attira le corps de la plus âgée vers le sien pour qu'ils soient presque entièrement plaqués l'un contre l'autre. Elles profitèrent du mieux qu'elles le pouvaient de l'instant présent parce que bientôt elles devront s'ignorer ou alors elles devront faire comme si de rien n'était et cette partie du plan allait être la plus dure et rude parce que les sentiments peuvent prendre le dessus sur elles et ainsi tout foutre en l'air. Le plan tombera à l'eau.

Barbara dégrafa le haut de sous-vêtements de la britannique qui pinça ses fesses deux fois avant de faire la même chose qu'elle. Les deux vêtements glissèrent légèrement quand elles s'écartèrent pour se regarder dans les yeux. Elles auraient espérer qu'ils tombent tout seul mais ce ke fut pas le cas. Elles eurent au moins presque la pleine vue pour voir tous les suçons et mordillements qu'elle s'était faite à l'une comme à l'autre. Cara prit les bretelles de celui de Barbara alors que celle-ci faisait la même chose et elles tirèrent vers elles le vêtement de l'autre. Les deux sous-vêtements tombèrent sur le sol et un éclat de rire s'échappa des bouches des deux jeunes femmes qui ne tardèrent pas à s'embrasser de nouveau, toutes les deux les mains sur les fesses de l'autre à se les pincer et à rire contre les lèvres de l'autre. Elles étaient heureuses ainsi.


-J'aime quand tu es topless, murmura Barbara contre les lèvres de Cara.

-De même pour toi, tu sais, dit en retour la blonde ce qui les fit rire toutes les deux.

Elles s'embrassèrent à nouveau longuement, profitant de ce moment de plaisir qu'elles s'accordent. Elles n'allaient pas dire non à un instant pareil alors qu'elles devront bientôt faire comme si elles n'étaient que des amies et/ou des collègues. Cette idée pinçait le cœur de l'une comme de l'autre. Elles ne pouvaient pas s'empêcher de faire des remarques déplacées ou encore absurdes -voire même des compliments- sur le fait qu'elles ne sont vêtues que de culotes qui n'allaient sûrement pas tarder à tomber sur le sol. Barbara passa sa main dans les cheveux de la blonde. C'était une matinée presque aussi forte en émotion que la nuit qu'elles avaient passés ensemble. L'état de lit parlait pour les deux jeunes femmes qui s'embrassaient à pleine bouche tant qu'elles le pouvaient encore parce qu'on ne sait pas ce que nous réserve la vie. Il faut donner en ne demandant rien en retour parce que peut-être que le lendemain ne nous serons déjà plus de ce monde alors donnons tant qu'on le peut encore. Barbara donnait son cœur et son amour à Cara avant qu'il ne soit trop tard et qu'elle ne puisse plus rien ne lui donner pour une raison quelconque. Cara donnait aussi son cœur et son amour à Barbara parce qu'elle ne pouvait pas nier qu'elle ne l'aimait pas alors qu'elle a besoin d'amour et de réconfort, elle lui donne tant qu'elle le peut encore parce que quand elle ne sera plus là ; sûrement que personne ne le fera à sa place.

Barbara mordit la lèvre inférieure de la britannique se qui fit monter encore de quelques degrés la pièce. Cara prit l'arrière de ses cuisses et les tira vers elle, ce qui fit que l'hongroise entourait la taille de la plus âgée de ses jambes. Celle-ci la porta jusqu'au plan de travail où elle le déposa, mais la brune ne retira comme même pas ses jambes du tour de taille de celle qu'elle commence à aimer de plus en plus à chaque seconde, à chaque caresse, à chaque mot et à chaque baiser. Cara avait les mains sur les fesses de la brune pour la tenir bien fermement contre elle alors qu'elle avait la tête vers le plafond pour pouvoir embrasser Barbara. La brune avait la tête baissée vers le sol pour pouvoir embrasser la blonde. Malgré que Cara soit plus grande qu'elle de trois centimètres, avec la taille du buste et la plan de travail, la tête de Cara arrivait au niveau de la poitrine de l'hongroise. La plus jeune faisait une tête de plus que l'anglaise, assise sur son plan de travail -qu'elle allait sûrement nettoyer après- et plaquée contre elle. Leurs cœurs tambourinaient fort dans leur cage thoracique ; avant la chute libre.

Barbara ne voulait pas faire de mal à Cara mais elle n'était pas encore prête à assumer l'entièreté de ses sentiments à son égard qu'elle venait seulement de découvrir. Elle n'était pas encore prête mais Cara était prête à attendre le temps qu'il faudra pour qu'elle soit sienne ; une bonne fois pour toute.

She || Carbara Palvingneजहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें