~☆Destin☆~

Les choses commence...

Le lendemain apres les cours, ils sortirent tous ensembles, fatigués mais heureux.

— On révise ensemble demain ? proposa Lucie.

— Oui ! dit Martin.

Gabriel regarda Louane, puis ajouta :

— Ou sinon... on révise à deux, chez moi.

Elle le fixa, un peu surprise.

— Je... ok. Si tu veux.

Et ils s'éloignèrent tous les quatre vers la grille du collège.

Louane arrive devant la maison de Gabriel, un peu nerveuse. Il l'accueille avec un sourire timide.

— Tu veux un truc a boire ? demande-t-il.
— Oui, merci.

Ils s'installent dans sa chambre, à son bureau. Des feuilles partout, un poster de Nirvana, une guitare posée contre le mur.

— T'as une guitare ?
— Ouais... j'ose pas trop jouer devant les gens.

— Tu pourrais me jouer un truc ?

Il hésite... puis, en fin de séance, il prend doucement l'instrument et joue un petit air.

Louane est impressionnée. Elle le regarde longuement, sans rien dire. Puis ils se mirent a réviser et a faire leurs exercices. Leurs mains se frôlent tout au long de la soirée, mais aucun des deux ne retire la sienne tout de suite.

Tout les mardi, jeudi et samedi Louane passe chez Gabriel faire des révision. Un mardi soir, juste avant d'allez chez Gabriel, à la sortie du collège, il pleut à verse. Louane a oublié son parapluie.

— Viens, on partage, dit Gabriel.

Ils marchent tous les deux sous son parapluie trop petit. Ils sont collés l'un à l'autre, leur souffle se mêle.

— C'est drôle, dit Louane, j'aime bien la pluie avec toi.

Il la regarde.

— Moi j'aime bien... toi, tout court.

Louane rougit, baisse les yeux, mais un sourire naît au coin de ses lèvres.

Les jours passèrent, les deux jeunes ado se rapprocher de plus en plus. Pendant un film projeté en cours d'anglais, Gabriel approche lentement sa main de celle de Louane.
Elle sent ses doigts effleurer les siens. Elle ne bouge pas.

Puis doucement, elle glisse sa main dans la sienne. Aucun mot n'est échangé.
Juste ce lien silencieux, simple... mais chargé de sens.

À la fin du film, elle ne veut pas lâcher.

Dans un couloir désert, alors que la sonnerie retentit, Louane s'arrête devant Gabriel.

— Merci d'être comme t'es, lui dit-elle à voix basse.

Il s'approche un peu. Elle lève les yeux vers lui.

Leurs visages ne sont plus qu'à quelques centimètres.
Mais une porte claque. Des élèves arrivent.

Ils se séparent vite, comme si de rien n'était, le cœur battant à toute vitesse.

Mais leurs regards se cherchent toute la journée. Tout le long de la journée ils se regardèrent et se lancer de petit sourire...

le soir avant de dormir Louane est dans son lit. Son téléphone vibre.

Gabriel : "Tu dors ?"

Louane : "Pas encore. Je pensais à aujourd'hui."

Gabriel : "Moi aussi. J'pense souvent à toi. Même un peu trop."

Louane : "Tu peux penser autant que tu veux... Ça me dérange pas."

Silence. Puis un dernier message de lui :

Gabriel : "J'espère que t'es la première personne que je verrai demain matin."

Louane sourit, le cœur battant.

Le jours d'après, la fin des cours a sonné. Louane et Gabriel marchent lentement côte à côte, longeant les grilles du collège. Ils n'ont pas envie de se quitter, pas tout de suite.

— Tu viens comme prévu pour les révisions ? dit Gabriel.

— Avec plaisir, dit-elle en souriant.

Ils prennent une ruelle tranquille, loin des bruits de la ville. Le silence entre eux est doux, complice. Louane lui parle de sa chanson préférée, il lui montre une playlist qu'il a faite "en pensant à elle".

Puis, au détour d'un petit square, il s'arrête.

— Tu veux qu'on s'assoie deux minutes ?

Ils s'installent sur un banc en bois. Le vent joue doucement avec les cheveux de Louane. Elle frissonne.

Gabriel retire doucement sa veste et la pose sur ses épaules.

— Merci... t'es trop gentil.

Il ne répond pas. Il la regarde.

Le silence devient plus intense, plus chargé. Elle tourne lentement la tête vers lui. Leurs visages sont proches, très proches.

Et sans un mot, il se penche et l'embrasse. Doucement. Tendrement. Un premier baiser simple, vrai. Elle répond au baiser avec un petit sourire timide.

Quand ils se séparent, leurs fronts restent collés quelques secondes.

— J'avais envie de faire ça depuis un moment, murmure-t-il.

— Moi aussi...

Gabriel a été invité chez Louane pour "travailler sur un exposé"... mais ni l'un ni l'autre ne semble très motivé à bosser. Sa mère les salue, puis les laisse tranquilles dans la chambre de Louane, bien rangée, avec quelques guirlandes lumineuses et un parfum léger de vanille dans l'air.

Louane est en legging noir et gros pull beige, ses cheveux attachés en chignon décoiffé. Gabriel lui pique un coussin et lui lance doucement.

— C'est comme ça que tu travailles ? demande-t-elle en riant.

— Tu crois quoi ? J'ai une méthode bien à moi.

Ils rient, se taquinent, finissent affalés sur le tapis, les documents oubliés.

Louane met un peu de musique. Gabriel passe un bras autour de ses épaules.

— J'aime trop être là, avec toi.

— Moi aussi... T'as quelque chose de rassurant.

Il la regarde longuement.

— Tu veux qu'on essaye... d'être vraiment ensemble ? Pour de vrai ?

Elle hoche la tête sans hésiter.

— Oui, Gabriel. Je le veux.

Il l'embrasse, cette fois un peu plus longtemps. Et elle sent, au fond de son cœur, que quelque chose de spécial vient de commencer. Pas juste un flirt. Une vraie histoire.

Plus tard, ils regardent un film, blottis sous une couverture, leurs doigts entrelacés. Pas besoin de mots. Ils sont bien, ensemble.