How to be a person •FRENCH EDITION•

Chapitre 4 Fevrier

Le début de la fin comme je l'appelle. Après les incidents au début de l'année les choses s'étaient un peu calmées au lycée. Plus aucun membre de la triade ne m'avait humilié au lycée. C'était quand même dur à dire mais j'étais seule. Cris avait carrément déménagé dans un autre état, il pensait qu'il serait bien mieux loin de la Californie et il avait bien raison. A vrai dire je ne
comprenais pas pourquoi ces garçons s'en prenait à moi. Je n'étais vraiment pas la plus laide ni la plus énorme. Alors je l'ai fermé. Avant je n'avais pas peur de marcher devant plein de gens maintenant je ne sort presque même plus de chez moi. Quand l'on te rappelle continuellement que tu n'es rien tu fini par le croire. Mais je n'étais pas du genre à m'apitoyer sur mon sort alors je gardais quand même ma joie légendaire et puis je continuais à parler avec Cris ce qui était génial.

- Mia tu sais ou j'ai mis mes chaussures rouges ?

Ma mère venait de débarquer dans ma chambre, elle se préparait car comme tout les deux mois elle devait partir à un énième séminaire de marketing.

- Euh maman elles sont à tes pieds !

Elle regarda ses pieds et reparti sans dire un mot. Ma mère agit bizarrement ses derniers temps mais je pense que c'était surtout le stress. Quant à moi j'avais bien trop de problèmes. A cause de tous ça, mes notes en avaient pris un coup, je n'étais plus aussi intéressée par les cours qu'avant. Les cours devenaient ennuyant et sans intérêt et comme je voulais absolument passer inaperçue la plus part du temps je ne disais rien en cours car je ne supportais plus d'entendre les ricanement incessants lorsque je daignais prendre la parole. C'est fou comme les choses changent en si peu de temps. Mais bon je préférais être seule que de ravaler ma fierté devant tous ces idiots. J'étais seule chez moi comme toujours alors je décidai de lire quelques livres sur mon canapé histoire d'oublier un peu tous ça. La sonnerie retentit. C'était Liam. Mais qu'est ce qu'il fait la celui la ?.
Il était posté devant ma porte et n'était pas prêt de partir avant que je lui ouvre alors j'ai ouvert.

- Salut Mia on peut par..
- Qu'est ce que tu me veut Liam ?
- Simplement parler ! Comme avant ..

Il avait l'air d'être sincère alors nous somme sorti sur le perron et nous avons discuté.

- Alors comment tu va ?
- C'est vraiment une question à poser ?
- Oui tu as raison désolé. Mon chien m'a ramené la balle hier

J'ai souri. Pour ne pas prêter attention à mes problèmes il a commencer à me parler des siens. Il était adorable et sa présence me rassurait. Il a continué à me parler de sa vie, sa famille et de son chien ce qui me faisait beaucoup rire.

- Ecoute Mia, si je suis venu c'est pas pour rien

Oula qu'est ce qu'il va te raconter

- En fait voila.. Je .. Je t'apprécie beaucoup et depuis longtemps et à vrai dire c'est la première fois que je dit ça à une fille et ...

Je ne l'ai pas laissé terminer. Je savais pertinemment ce qu'il allait me dire alors je l'ai coupé net.

- Liam je t'arrête tout de suite. Je suis désolé mais comment tu veux que je soit avec une personne qui laisse les autres me rabaisser
- Quoi ? Comment ça ?

C'était une excuse. Bien sûr Liam n'avait rien à voir avec tous ces connard du lycée comment lui dire qu'il n'y aura jamais rien d'autre que de l'amitié entre nous ? Pour ne pas le blesser j'étais obligée.

- Maintenant  va t'en s'il te plait
- Mia je ...
- Va t'en compris !!

Je l'avais énormément blessé et je le savais. Je l'ai regardé partir il n'arrêtait pas de se retourner. Je suis rentrer chez moi et j'ai souri. Bizarrement je n'étais pas triste mais presque heureuse. Heureuse non pas de lui avoir brisé le cœur mais du simple fait que je plaisais à un garçon. J'ai soudainement été prise d'une grande confiance en moi comme si toutes les brimades sur mon physique et ma personnalité n'avaient jamais eu lieu. Je me suis regardé devant le miroir et j'aimais enfin ce que je voyais devant moi, comme quoi un simple regard peut vous changer. Je me suis mise dans mon lit et je suis allée dormir.

Le lendemain matin était un jour spécial, mon anniversaire. Honnêtement je n'étais pas très bien. Ma mère n'était pas la donc je n'avais mon traditionnel petit déjeuné d'anniversaire. Je me suis levé et j'ai regardé par la fenêtre. Le temps était magnifique, ce soleil ne pouvait que me mettre de bonne humeur. Je décidais alors de me faire moi même ce fameux petit déjeuné. J'ai pris des œufs de la farine et du sucre pour me faire des pancakes. Bien sûr ce fut un enfer, les pancakes étaient horrible et j'avais mis un bazar pas possible ce qui me faisais  beaucoup rire. J'ai mis la musique à fond, j'ai tout oublié j'étais tout simplement heureuse. En regardant ce bazar je suis monté à l'étage pour m'habiller bien entendu je n'allais pas nettoyer maintenant mais en rentrant ce soir. Comme il faisait extrêmement beau et me suis dit que c'était un signe pour porter une petite robe. Certes elle ne m'allait plus aussi bien qu'avant mais je m'en fichais au diable ceux qui jugent. Pour une fois je me suis maquillé, j'ai mis du mascara et de blush juste pour me sentir un peu plus belle. Dans mon inconscience j'ai meme décidé de me lisser les cheveux. Au fond de moi je ne voulais pas admettre mais je faisais tout ça pour pouvoir enfin plaire à tous ceux qui s'amuser à me détruire. Je sais je ne devrai pas mais je le savais au fond de moi. Je suis descendu, admirant le magnifique bazar que j'avais laissé, et je suis parti. La route à pied jusqu'au lycée n'est pas très longue. Elle est à peu près à 245 palmiers de chez moi. Compter en palmier m'amusais beaucoup ça me rappelait mon enfance quand tout allait bien, aller Mia arrête de penser au passé ! La petite voix dans ma tête avait raison. Aujourd'hui marquait un nouveau jour, jour où j'étais tout simplement bien. J'étais enfin devant le lycée. J'ai pris une grande respiration aller Mia et je suis rentré. Bizarrement personne ne me regardait et de quoi tu va te plaindre tu passe inaperçue, oui certe mais au fond j'étais un peu déçue car je n'avais jamais été aussi belle qu'aujourd'hui. Pas de mot sur mon casier ouf cette journée est définitivement parfaite. Je n'ai même pas eu le temps de fermer mon casier que l'enfer commença.

- Et bonne anniversaire bien sûr , s'exclama Cameron en riant

Il venait de me balancer un énorme gâteau d'anniversaire sur mon visage. J'en avait de partout. Même si je ne voyais plus rien j'entendais les élèves rire à ne plus pouvoir respirer.

- Tiens elle s'est lissé les cheveux quel dommage

Rachel m'a renversé son Starbucks sur ma tête. J'étais pris d'une fureur indescriptible.

- Espèce de sale garce je vais te tuer !

Je me suis jeté sur elle et j'ai commencé à lui arracher ses cheveux puis à la griffer. Dans ma fureur je ne voyais plus rien d'autre que son visage mais plus tard on me dit qu'au lieu de nous séparer les autres élèves de mirent à nous filmer certainement pour avoir les maximum de vue sur YouTube.

- EMMIA MOLINE !!
Cette voix me coupa net. C'était celle du proviseur, lui aussi était furieux.
- DANS MON BUREAU ET TOUT DE SUITE !

Le visage couvert de crème et les cheveux plein de café il était bien sur hors de question de salir le précieux bureau du proviseur il me laissa alors aller me nettoyer. Je pris mes affaires et je suis allée au toilette. Je vis ces enfoirés rire aux éclats en regardant la video. Même cette idiote de Rachel rigolait alors qu'elle était aussi sur la video mais le simple fait d'avoir pris sa revanche lui était délectable. Il était hors de question d'aller voir le proviseur, je savais que c'était interdit mais je décidais de rentrer chez moi. Je n'en pouvais plus ses rires dans mon dos. Vous savez quel est le pire dans le harcèlement ? C'est qu'il ne s'arrête jamais. Je venais à peine de passer le seuil de ma porte que mon téléphone de mis à vibrer de plus belle.
"Je vais te tuer demain sale garce"
"Ton enfer ne fait que commencer"
"N'imagine même pas plaire à Liam il en a rien a foutre de ta sale gueule"
Quoi ?! Alors Liam leur avait dit ? Mais alors pourquoi ils écrivent cela ? Liam leur a peut être dit que c'était lui qui m'avait posé un lapin. Mon téléphone continua de vibrer, des messages plus haineux les uns que les autres défilèrent pendant près d'une demie heure. Je n'en pouvais plus j'étais prête à renoncer. Encore une fois j'étais seule. Quand on est seule on fait des choses tellement stupides qu'on ne s'en rend même pas compte quand elle nous arrive. Je suis allé dans mon salon et j'ai pris une bouteille de la mère. C'est marrant comme la vie change n'est ce pas ?. Le ciel était d'un bleu éclatant, les rires des enfants résonnaient dans ma rue, j'ai souri de leur innocence et je suis monté à l'étage. J'ai une énième fois regarder dans le miroir et j'ai rigolé. Nan mais regarde toi sérieusement c'est pas à mourir de rire ?  J'ai fais couler l'eau bien chaude dans ma baignoire, j'ai enlevé tous mes vêtements et j'ai plongé dans l'eau bouillante. Quand j'étais petite j'adorais les bains. J'ai ensuite fait ce que j'avais à faire pour en finir. Le téléphone sonna.