A n n a h
"Et que ça saute !" Hurle-t-il.
Je vois mes cheveux par terre. Il n'a même pas pris la peine de me faire un shampoing et me les à coupé vulgairement à la va-vite. Je garde le regard vers le sol. J'ai tellement honte de moi.
"Marco, on à plus de rouge bordeaux."
Sa poigne se ressert autour de mes cheveux, m'arrachant un cri.
"Donnez moi le rouge vif." ordonne-t-il, "Tu vas voir ma jolie, tu vas beaucoup lui ressembler. Tu vas être tout comme elle."
Heu ? J'ai raté un épisode je crois. Je ne veux ressembler à personne ! Je veux sortir d'ici. Pourquoi n'ai-je pas appelé mon frère ? Il serait venu directement me chercher.
Je commence à gesticuler sur ma chaise alors qu'il approche ses bandes de teinture rouge.
"Arrêtes de bouger si tu ne veux plus être amochée."
Je prend son poing dans ma figure. Encore une fois. Il empoigne la touffe de cheveux qui me reste et me relève la tête avec. Mon reflet dans le visage est effrayant. Je ne me reconnais pas. J'ai un œil au beurre noir, ma lèvre est fendue en haut, le sang à séché autour de mon nez qui est gonflé et noir. Mes yeux sont noir. Mon maquillage à coulé. Mes cheveux sont progressivement teint en rouge tandis que je reste bloquée devant ce visage devant moi. Et ce n'est que mon visage. Je n'ai pas vu mon corps.
Ce n'est pas "Marco" qui me teint les cheveux mais une fille vulgairement accoutrée. Elle à les cheveux teints en vert. Elle est peinturlurée de partout sur le visage. Fond de teint voyant, ombre à paupière violette, rouge à lèvre fushia et faux cils. Elle mâche son chewing-gum la bouche ouverte. Elle semble concentrée sur ma coiffure.
Marco lui donne une tape sur la fesse et lui murmure quelques mots à l'oreille. Elle sourit et hoche la tête, tandis que lui, s'en va.
K y l e
Les plans sont disposés sur la table. Nous sommes tous autour, à emmètre des hypothèses. Annah pourrait être partout, elle a beaucoup d'ennemis. Il est sept heure trente du matin, nous avons cherché toute la nuit, nous relayant à la machine à café.
Je m'affale sur ma chaise et prend mes cheveux dans mes mains. Je les tire. Jamais nous n'allons y arriver. A part l'appel nous n'avons aucun indice, et encore nous ne pouvons retracer son appel puisque je pense que son téléphone à été cassé. Cassidy à les yeux gonflés et rougis. Ethan à des cernes noirs et je pense être pareil. Nous avons envoyé une partie du gang sur le terrain. Rien n'a été retrouvé. Harry, Clouth et Antohn ont fouillés sa chambreà la recherche d'une lettre ou d'un indice. Rien. Mon père est dans un coin de la pièce avec son habituel cigare, Chelsea sur ses genoux. On dirait que rien ne l'atteint.
Ou es-tu Annah ?
A n n a h
"S'il te plait, incline la tête en avant."
Wouah, elle est polie la PollyPocket. Ce sera bien la première fois que je vois quelqu'un de poli dans cet endroit. J'incline donc la tête en avant tandis qu'elle fait mes racines. J'ai tant de questions à lui poser, mais vu la complicité qu'elle avait avec Marco l'heure d'avant je me doute qu'elle ne me réponde.
Elle pose une serviette sur ma tête.
"Tu restes ici, ça va sécher. Je t'ai à l'œil, Savannah."
Je me fige. Ils savent tous qui je suis. Comment ai-je pu être aussi imprudente ? Je suis foutue. Je vais passer le restant de mes jours ici, à croupir.
*Deux heures plus tard*
J'ai eu l'autorisation de prendre une douche. Je suis actuellement devant le grand miroir à détailler mon corps. Je tiens difficilement debout. Mon ventre est couvert de bleus. Mes jambes sont égratignées. Je tremble de partout. J'ai peur. j'ai peur de moi. J'ai peur de la personne que je vois dans ce miroir. Je suis tellement faible. Pourquoi ne me suis-je pas défendue directement ? Maintenant je me retrouve multicolore.
"_Bon, tu te magnes dans la douche ?!" Aboie-Marco
Je rentre dans la douche en me tenant à tout ce qui peux me supporter. Je laisse couler le jet sur moi. Je suis comme morte dans la cabine de douche.
**
Je regarde comment je suis habillée. Ils m'ont prêté des vêtements pour changer des miens. Je ressemble à une vraie.. pute.
Un mini short en cuir est censé me couvrir les fesses. Une brassière jaune fluo cache ma poitrine (et encore) j'ai réussi à les convaincre de me laisser mes baskets. Je sors de la salle de bain et me retrouve directement projetée à terre.
"_Qui as-tu prévenu, salope ?" hurle-Marco
"_Quoi ? P..personne !"
"_Tes potes ont prévenu de nous attaquer, c'est quoi ce délire ? Ca fait à peine trois jours que t'es ici, tu veux déjà nous quitter ? Non non non ! Tu restes, jusqu'à ta mort qui ne saurait tarder !"
Ils savent où je suis. Je vais enfin sortir d'ici. Vivante.
"_Ne penses pas à ton éventuelle sortie d'ici ma jolie, tu vas leur écrire une lettre, en leur disant de te laisser tranquille."
HEYYYY YAAAAH !
On avance un peu plus, on avance on avance...
Chapitre nul de nul.
Avis ?
Con amor,
-C
PS : N'oubliez pas d'aller lire "Why did you leave me ?"
