L'école Des Secrets.

Chapitre 18 ~Adieu~

Hier soir j'ai pris une grande décision qui va changer ma vie a jamais. A partir de demain je n'irais plus en cours et je ne verrais plus mes amis. Pour ne pas les faire souffrir j'ai prise la décision de ne rien dire et de rester silencieuse pour leurs faire comprendre qu'il y a quelque chose qui a changer. Je sais que c'est maladroit comme action mais je ne sais pas comment procéder.

Les cours son finis et normalement je dois rejoindre ma chambre, la bibliothèque ou une salle d'étude pour faire mes devoirs. Mais aujourd'hui je ne réfléchis pas et me met à marcher sans destination précise.

Je me retrouve dans un couloir que je connais bien. Et arrive en face de la porte en bois. Celle du jardin secret.

Avec un mouvement d'hésitation je pose ma main sur la grosse poignée ronde. Je reste ainsi quelques instants, guettent le moindre bruit comme si cela avait de l'importance.

Je tourne enfin la poignée et laisse la lumière magique du jardin couler dans le couloir plutôt sombre qui se trouve derrière moi. Je fais un pas et la porte se referme sur moi laissant le couloir vide.

Je marcha sur un chemin fait de pierres observant le grand cerisier en fleurs qui se trouve à ma droite. J'entend de l'eau couler à ma gauche et quitte le chemin pour voir la source qui me procurait autrefois des frissons quand j'allais me promener en forêt avec ma famille. 

On partais du matin pour mieux profiter de la belle journée qui s 'annonçais, le soleil qui se faufilait entre les feuillage des grands arbres chauffais nos délicat visages. Avec ma sœur nous faisions des bouquets de magnifique fleurs qui ce trouvais au bord du chemin. Et quand on arrivais à la petite rivière nous posions une nappe et notre panier à pique nique pour manger devant un beau spectacle. Tout l'après midi on le passai soit à faire des jeux, soit couchés sur l'herbe fraîche à regarder les nuages et le soir tomber. Puis nous rentions dans le noir de la forêt avec tout les bruits de potentiel prédateurs. Ce qui nous inquiétait toujours.

Je m'en rappellerai toujours le dernier dimanche de juillet, le jour de l'année le plus important pour Becky et moi. Car c'est le seul où malgré leur divorce, nos parents ce réunissait pour la ballade. Il était hors de question pour nous de la faire avec Fred ou Vanessa.

J'arrive au bord du ruisseau avec un pincement au cœur. C'était évident que ça n'allais pas être le ruisseau de mes souvenirs. Mais au fond de moi j'espérais que ça serait le cas.

Je reste assise ici pendant longtemps. Je n'avais aucun moyen de savoir l'heure et ce n'était pas plus mal !
Je commençe à entonner une chanson, notre chanson. Celle que j'ai adorée chanter quand j'étais avec Ashley

Forever Young. Mais nous la chantions en français pour plus de sens.

Dansons avec style,
Dansons un instant.
Le Paradis peut attendre,
Nous ne faisons que regarder les cieux
Espérant le meilleur

Mais nous attendant au pire,
Allez-vous larguer la bombe ou non ?

Laissez-nous mourir jeunes ou
Laissez-nous vivre éternellement
Nous n'avons pas le pouvoir
Mais jamais nous ne disons "jamais".

Assis dans un bac à sable,
La vie est un court voyage.
La musique est faite pour les hommes tristes
Peux-tu imaginer quand la course est gagnée ?

Tournons nos visages dorés vers le soleil.
Acclamons nos dirigeants,
Nous nous mettons au diapason
La musique est jouée par les fous.

Éternellement jeune, je veux être éternellement jeune
Veux-tu vraiment vivre éternellement ?
Toujours et à jamais.
Éternellement jeune, je veux être éternellement jeune
Veux-tu vraiment vivre éternellement ?
Éternellement jeune

Certains sont comme l'eau
Certains sont comme la chaleur
Certains sont la mélodie et d'autre le rythme
Tôt ou tard ils partiront tous
Pourquoi ne restent-ils pas jeunes ?

Il est si dur de devenir vieux sans raison
Je ne veux pas périr comme une rosse.
La jeunesse est comme un diamant au soleil
Et les diamants sont éternels.

Tant d'aventures ne pourraient pas arriver aujourd'hui
Tant de chansons que nous avons oublié de jouer
Tant de rêves qui surgissent de nulle part
Nous les laisserons devenir réalité.

Éternellement jeune, je veux être éternellement jeune
Veux-tu vraiment vivre éternellement ?
Pour toujours et à jamais.

-Tu m'as cacher tes talents pour le chant ?

-Tu m'as cacher ton amour pour ma meilleure amie ?

Stan était juste derrière moi, adossé contre un chêne. Je ne lui prêta pas plus attention et continua de regarder le ruisseau. 

-Tu chante vraiment bien. Bravo.
- N'essaye pas de changer de conversation. 
-Je suis désolé El...
- Je m'en fout de tes excuses.
-Mais...
-Tu fais bien comme tu veux. Mais la prochaine fois évite de dire à une fille que tu l'aime et le lendemain sortir avec une autre.
-Je sais pas pourquoi j'ai fais ça ! Je te jure ! C'est comme si j'étais manipuler ! Je n'arrive plus à rien faire de moi même !
-Ben voyons... et c'est encore de la faute de la directrice !?
-Oui ! J'en suis sure !
-Ecoute tu es complètement parano mon pauvre ! Elle n'a rien fait de mal au contraire ! Elle ne veux que notre bien !
-Elena tu oublie ce qu'elle nous a fait ? C'est pas méchant ça !

Je me retourna d'un coup en tendant ma main en direction de Stan qui ce retrouva aussitôt plaqué à l'arbre. Mes yeux étaient devenus rouges.

-Que t'a t'elle fait Eléanor ?
-Elle ma ouvert les yeux sur le vrai monde Stan. Tu devrais faire pareil !
-Mais de quoi parle tu ?
- Tu ne me verrais plus en cours à partir de demain.
-Comment ça ?
-Je suis devenue la seconde main de la principale. Son espionne personnelle. Elle me fait arrêter les cours pour servir le monde.

Je me rapprochait au fur et à mesure de ma victime tout en gardant le contrôle de la situation et de mes pouvoir, ce qui était plutôt plaisant.

-C'est de connerie tout ça ! Elle te manipule !
-Foutaise ! Dit adieu de ma part à Camille et Théo.
- Je...
- Dommage, je t'aimais bien...

Je le chuchota à l'oreille de Stan avant qu'il ne tombe dans les pommes.

Je me diriga vers la grande porte laissant le garçon qui paraissait inoffensif, derrière moi.

Je venais de fermer la porte quand une douleur me pris à la tête, puis cette voix : 

"Enfin tu es a moi !"

Je me redressa d'un seul coup et parti sans réfléchir dans ma chambres pour faire ma valise.