Douceur amère

Chapitre 16

Tessa s'occupait de Mila et de sa nièce Salvina. Les deux petites s'entendaient très bien. Salvina était folle de sa cousine.

- Mama, je peux avoir une tisane ?

- Bien sûr mon cœur.

- Tía, je pourrais goûter la tisane ?

- Bien sûr ma chérie.

Les petites sourirent avant de repartir jouer.

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Les petites étaient devant un dessin animé quand Jay rentra du travail.

- Bonsoir toi.

- Bonsoir.

Ils s'embrassèrent tendrement.

- Ça s'est bien passé aujourd'hui avec les filles ?

- Oui, très bien. Salvina est devenue accro aux infusions aux fruits rouges, Mila a un nouveau doudou préféré et elles ne se sont séparées que quelques minutes pour aller aux toilettes.

Jay sourit.

- Elles regardent pour la seconde fois La petite sirène.

- C'est le dessin animé préféré de Mila.

- Et maintenant de Salvina.

- Tiens, les courses qui manquaient.

- Merci.

Elle l'embrassa.

- Je vais voir les filles, dit son fiancé.

Elle acquiesça en rangeant les courses.

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Les filles dormaient enfin, elle était fatiguée, mais pas assez pour ne pas répondre aux baisers et caresses de Jay.

- Même si j'aime t'entendre gémir, ce soir, nous devons pas faire de bruit, dit son fiancé entre deux mordillements sur son épaule.

- Fais-moi taire Halstead.

Jay l'embrassa langoureusement.

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Elle était blottie dans les bras de son fiancé après avoir fait l'amour. Jay l'effleurait du bout des doigts de la nuque au creux de ses reins.

- Tu sais, ce soir, pendant le repas, j'ai imaginé un instant que Salvina était notre fille. J'aime Mila plus que tout au monde, mais j'aimerais, si tu le veux aussi, lui donner un jour une petite sœur ou un petit frère, lui dit son fiancé.

- J'aimerais aussi, mais pas de suite, je veux étouffer d'amour Mila, je veux qu'elle se sente en sécurité avec nous, je ne veux pas qu'elle se sente délaissée si on a un enfant.

- Je comprends, ne t'en fais pas. Moi aussi je veux lui prouver qu'elle est aimée. Quand je me rappelle l'état dans lequel on l'a trouvé et le lieu où elle vivait ...

Elle caressa le visage de son homme.

- Nous allons aimer notre fille pour qu'elle oublie tous ces mauvais moments.

Jay acquiesça.

Après un nouveau baiser, ils fermèrent les yeux.

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Aujourd'hui, ils avaient invité sa famille, le frère de Jay et Voight que Mila appréciait pour fêter le fait que cette dernière était leur fille.

- Tessa, tu cuisines vraiment très bien, dit son patron.

- Merci.

- Je crois que j'ai pris cinq kilos, dit Will.

- Belle, gentille, intelligente, bonne cuisinière, je suis tombé sur une femme merveilleuse, dit Jay ce qui la fit rougir.

- Papa aime beaucoup mama, dit Mila.

Jay prit leur fille dans ses bras.

- Je l'aime aussi fort que je t'aime mon petit cœur.

Elle sourit tendrement en voyant son fiancé et leur fille s'enlacer.

- Tessa a surtout eu de la chance de tomber sur un homme pouvant supporter son caractère, dit son frère Diego.

- Au moins j'ai quelqu'un, pas comme toi, répondit-elle en enlaçant Jay et Mila.

- Elle t'a eu, dit son frère Carlos.

Le repas continua dans la bonne humeur.

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Onze mois venaient de passer. Jay était nerveux, aujourd'hui, il allait se marier. Ce serait un mariage simple, avec juste leurs proches et amis. Mila apporterait les alliances qu'elle avait aidé à choisir, Salvina allait tenir la traîne de la robe de Tessa. Robe qui se passait de femmes en femmes de la famille Diaz, la famille maternelle de sa future femme. D'après ce qu'il avait compris, au fil du temps, les femmes ajoutaient des choses, réajustaient la robe pour la rendre unique à chaque mariée.

- Tu es prêt ? Lui demanda son frère.

- Oui.

- Respire puis on y va.

Il acquiesça en le faisant.

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Quand il vit Tessa arriver, il eut un coup au cœur, elle était sublime. Tessa était toujours belle, il avait été séduit en premier par son physique, mais là, dans cette robe blanche, il tomba amoureux une nouvelle fois de sa future femme.

- Je t'aime, souffla-t-il quand elle lui fit face.

- Je t'aime aussi, répondit Tessa de la même manière.

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Il était tard ou tôt suivant le point de vue, la nuit avait été longue, mais pour rien au monde il ne profiterait pas de sa femme sublime lors de leur nuit de noces, surtout que leur fille dormait chez leur nièce.

Il l'enlaça par la taille puis il l'embrassa tendrement.

- Je vous aime tellement Madame Halstead.

- Je vous aime aussi Monsieur Halstead.

Ils s'embrassèrent tendrement avant qu'il ne défit la robe de sa femme en l'embrassant sur tout son corps.