Douceur amère

Chapitre 3

Tessa était dans les bras de Jay, chez ce dernier. Ils regardaient Avengers 2.

Elle lui donna un popcorn qu'il prit effleurant ses doigts de ses lèvres.

Leur relation changeait. Elle ne savait pas vraiment ce qu'ils étaient à présent, mais elle profitait de chaque moment. Autant les tendres que les sexuels.

Son téléphone sonna. Elle s'excusa. Jay mit en pause.

- Allo, mama ?

Elle se leva et alla vers le couloir.

- Oui, j'ai posé mon jour. Je ne raterais ça pour rien au monde... Oui, j'ai déjà acheté son cadeau... Mama, si tu fais ça, je ne viens pas... Je le ferais.... J'aurai quelqu'un le moment venu... Tu es déjà grand-mère. Sept fois, même...

Elle soupira.

- D'accord, papa. Je vous aime aussi.

Elle soupira une nouvelle fois puis elle se figea en sentant les mains de son amant sur ses épaules.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

- Rien.

- Tessa.

Il la tourna pour lui faire face.

- Ce n'est rien. Vraiment. Mes parents vont fêter leur cinquante ans de mariage.

- C'est beau.

- Oui. Et le même jour, ma nièce Salvina va fêter ses deux ans. C'est ma poupette. Je suis sa marraine.

- Une belle journée en vue.

- Oui. Mais ma mère aurait aimé que j'amène quelqu'un. Je n'ai présenté personne depuis le temps du lycée. Alors elle voulait me présenter le petit fils d'une amie à elle. J'ai refusé et je l'ai prévenu que si elle le faisait, je partirais.

- Et si... Si je venais avec toi ?

- Tu voudrais venir ?

- Eh bien, tu as quelqu'un, enfin, nous deux, c'est plus qu'au début et...

Elle le fit taire en l'embrassant.

- Tu es sûr de toi ? Tu ne sais pas comment est ma famille. Et nous deux...

Ce fut lui qui l'embrassant cette fois-ci.

- Oui, je suis sûr. Je me sens bien avec toi. Je ne sais pas comment nous définir, mais j'aime ce qu'on a.

- Moi aussi.

- Alors quand est-ce que je rencontre ta famille ? Je dois aussi poser mon jour.

- Dans deux semaines. Dimanche vingt-neuf.

- D'accord.

Ils s'embrassèrent tendrement.

Elle était heureuse de ce rapprochement. Cela lui donnait l'espoir que Jay ressentait la même chose qu'elle.

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Elle sourit en se mordant la lèvre inférieure. Son amant lui mordillait puis embrassait son épaule droite puis sa nuque et continua le long de sa colonne vertébrale.

- Tu as déjà envie d'un nouveau round Halstead ?

- J'ai toujours envie quand tu es nue dans mes draps. Puis tu m'as mis à rude épreuve dans ta robe rose pâle qui te moulait à la perfection. Pendant des heures, j'ai imaginé comment te l'enlever et ce que j'allais te faire. J'avais du mal à suivre une conversation avec ta famille quand je te voyais.

Elle se tourna un peu pour le regarder.

- Par ce que tu crois que tu ne me donnais pas envie dans ton costume gris foncé et ta cravate bleu ? J'imaginais comment te défaire cette cravate et comment...

Il la fit taire en l'embrassant. Elle sentit sa nouvelle envie contre sa cuisse gauche. Elle se mit sur le dos et l'attira sur elle.

- Merci, d'être venu.

- De rien. Ta famille est adorable.

Il l'embrassa de nouveau en entrant en elle.

- Tu crois qu'ils m'ont aimé ?

- Oh oui. Ma mère t'a trouvé beau et elle imaginait nos enfants et mon père m'a dit que tu étais un bon gen...

Il lui donna un coup de rein.

- Gendre.

- Et tes frères ?

- Partagé. Ils t'apprécient, mais ils te surveillent.

- Je déjeune avec mon frère mardi, tu te joins à nous ?

Elle gémit sous ses coups de reins, agrippant ses épaules.

- Oui. Avec plaisir.

Elle entoura les hanches de Jay avec ses jambes pour le coller plus à elle.

- Ton frère est médecin, c'est ça ?

Elle lui suçota son cou, sa gorge.

- Oui. Ne te laisse pas séduire par lui.

- Je préfère les flics aux médecins.

Il lui sourit avant de l'embrasser en accélérant ses coups de reins.