Paper hearts. [Z.M] Tome I

Cinq

C'est le troisième jour des vacances. Il est 23h00 et ma mère vient de rentrer du travail. Nous sommes assise les deux autour d'un café.

"Maman, je peux te poser une question?"

Elle me fit un sourire.

"Biensûre."

Je souris nerveusement.

"Tu sais, le garçon de l'autre fois à ton cabinet. C'est toujours ton client?"

Son sourire disparut.

"Non, il ne l'ai plus."

Elle était devenu froide en quelques secondes.

"-C'est quoi son problème? Enfin, je veux dire... Qu'est-ce qu'il a fait pour être jugé?
-Anaé, je n'ai pas le droit de parler de ça et tu le sais. D'ailleurs, pourquoi es-tu aussi interéssée par ce garçon?
-Rien, je demande comme ça. Il m'intrigue juste.
-Reste loin de lui Anaé.
-Il est si dangereux que ça?
-Oh, oui Anaé.
-Maman."

J'étais exaspérée. Zayn n'a pas l'air d'être si dangereux que ça. Au contraire, il a l'air assez cool.

"Tu lui as déjà parlé Anaé?"

Demandait ma mère froidement.

"-Non! Enfin... Juste une fois.
-Quand?
-Après qu'il m'est bousculé, il est venu s'excuser dehors."

Je devais lui mentir.

"-D'accord, ne lui reparle plus Anaé.
-Mais, il n'est pas si méchant maman.
-Écoute ma fille, je sais que ce garçons est un garçon très séduisant et qu'il a l'air simpatique au première abord mais, les apparences sont trompeuses.
-Ok, c'est bon. J'ai compris."

Elle m'enèrve.

"Et puis, tu ferais mieux de t'occuper de toi, de ta vie, de tes études et de ta santé au lieu de t'occuper de mon travail!"

Voilà, elle se met à me crier dessus. C'est toujours comme ça. Elle me hurle tout le temps dessus.

"-Mais, arrête c'est pas la peine de gueuler maman!
-Et tu me parles sur un autre ton Anaé!
-Mais, c!est toi qui me hurle dessus!
-J'en ai marre de toi. J'en ai tellement marre! Si tu savais comment tu m'enèrve Anaé. Tes pseudos dépressions et crises d'adolescences me passent par dessus la tête! Toutes tes conneries là, tes petites blessures sur les veines, tu crois que je ne les vois pas? Franchement Anaé. Et aller au toilette après manger, tu crois que j'ai pas remarquer ce que tu y fais? Tu crois que c'est une bonne solution de vomir tout tes repas? Aller, dis moi! Quand est-ce que tu comptes essayer de te tuer encore une fois?''

Je pleurais. Ma mère avait réussi à me toucher dans mon ego. Je la déteste à ce moment là.

Je prends mon sac et partis dehors. Je met mes écouteurs et la musique à fond. Je pleurais. Je m'alluma une clope. Quand est-ce que tout ça s'arrête? Après tout, ma mère serait peut-être mieux sans moi. Elle n'attend que ça, que je me tue. Je me dirigea vers le pont et me pencha par dessus celui-ci. Je regardais le vide en dessous. Je monte sur le bord et m'assis, les pieds dans le vide. Je ne sais plus quoi faire. Je suis plongée dans un océan de solitude. Les mots de ma mère m'ont fait mal. Beaucoup plus de mal que ça le devrait. Je suis complètement brisée en milles morceaux. Je ne sais plus quoi faire, je pense à la mort constament. Les gens ne savent pas ce que j'ai dans la tête, si ils le savaient, ils me premdraient sûrement pour une cinglée. Je suis pas bien dans mon corps, je suis pas bien dans ma tête et je suis pas bien dans ma vie. Je suis censée faire quoi? Bon sang, qu'est-ce que je suis censée faire?

Et je me suis levé un matin en me demandant ce que je foutais encore là, à regarder ces cons être heureux pendant que je crêve à petit feu.