Troisième Chapitre : Todoroki Shoto(II)

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Bonne lecture !

Avertissements : Angoisses, language vulgaire, ordurier obscène. 

     Je suis affamé par mon envie de Midoriya Izuku. Je souhaite le consumer entièrement. À cause d'Ochacco Uraraka, cela ne se produira guère. Je la préfèrerais loin. Peut-être en Afrique. C'est sûrement assez éloigné. L'idée de ne pas culbuter mon amoureux tel que prévu dans mon plan initial est en train de me rendre complètement barjot!

   Je devrais expulser cette harpie de chez moi par la grande porte. Ensuite, je m'emparerai de ce qui m'appartient. Enchanté par mes fabulations, mes lèvres s'incurvèrent. Je réalise qu'Izuku se tait. Je le scrute. Mon aimé fleurit sous la chaleur de mon regard comme une marguerite au soleil. 

    Je pourrais dire que c'est de l'amour. Néanmoins, ce mot n'est pas suffisant pour décrire ce que je ressens. Sa présence alimente mes organes vitaux et me permet d'exister. Cela peut importe les obstacles. Vivre sans lui m'est impossible. Je sombrerais dans les ténèbres. J'oublierais mon nom et qui je suis. Mon âme se fissurait en mille morceaux. 

   Je crains qu'un jour, il découvre que je ne le mérite pas. Qu'il est mieux sans moi. Des cauchemars abominables me hantent. Les yeux fermés, j'inspire profondément. Izuku m'étreint. Rassuré, je lui souris. Midoriya m'embrasse tendrement. J'en profite pour ravager sa bouche ourlée. Amusé, il rit en s'écartant. 

- Nous devons nous calmer, proclame-t-il, taquin. 

    Frustré, je m'obstine :

- Je ne veux pas !

- Je sais. Cependant, je vais me racheter, promet-il, sincère. 

- Pourquoi devrais-je te croire ? Tu me fais mariner ! Je te désire et je n'ai pas nié. Tu n'as jamais retourné ton affection quand j'en avais la nécessité ! 

- Tu n'es pas juste ! me blame-t-il. Je te câline tout le temps...

- Ce n'est pas ce dont j'ai faim. Vas-tu te donner à moi un jour ou vais-je attendre éternellement? 

- Je t'aime, Shoto. En doutes-tu ? 

     Platement, j'admets : 

- Oui. 

- Oh ! largue Izuku Midoriya, blessé. Pourquoi es-tu comme cela ? D'habitude, tu es si conciliant...

     Empli d'amertume et de déception, je réponds : 

- J'avais des plans pour nous !

     Il vire cramoisi en touchant mes joues avec affection. 

- Tu aurais dû commencer par cela !

- C'était une surprise !

- Sacrifice ! marmonne-t-il, exaspéré. 

- J'avais complètement oublié que tu n'avais qu'un seul jour de congé ! rajoute-t-il, désespéré. 

- Je voulais passer la journée à te faire l'amour !

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