Fatima : La Femme Du Boss

Show must go on ( le spectacle doit continuer)

Le jour j au tribunal.

C'est une Zara pimpante qui arrive au tribunal. Toute de rose vêtue. Un ensemble prêt du corps. Perruque qui lui arrive aux fesses. Elle "entre dans la place", sûre d'elle.

Avec la localisation elle a bien retrouvé son téléphone intact et son sac tout simplement par ce que c'est ce qu'on lui a fait croire.

Flashback.

Elle est aidée d'un investigateur pour retrouver le téléphone. Ils le localisent à Colobane près d'une benne à ordures. Seulement il a été déposé là quelques instants seulement avant leur arrivée sur place. Quelqu'un au loin, s'assurait que personne ne vole le sac.

Ndiouga et un acolyte l'avaient déjà fouillé de fond en comble et copié tout le contenu sur un disque mais n'avaient rien trouvé...enfin presque. C'est ce qu'il a fait croire à Fatima.

Fin du flashback
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Au tribunal.

Notre avocat aussi avait un sourire de victoire au coin de la bouche. Il nous trouve dans la salle d'attente et s'adresse à Ndiouga.

Avocat : si j'étais madame Diouf, je conviendrai d'un règlement à l'amiable en toute discrétion car ce que je détiens là c'est du lourd et ça va se retourner contre elle.

-vous avez quoi ?

Avocat ; la preuve que vous êtes hors de cause et ceci pourrait la faire tomber plus bas que terre.

Ndiouga : ça c'est une bonne nouvelle.

Avocat : mais on a trouvé une autre information plus capitale cette fois-ci. A cela la décision vous revient à vous Ndiouga.

Ndiouga : ah bon de quoi s'agit il?

-je n'aborderai cela lors du procès que si vous le jugez nécessaire. J'ai découvert que votre ex femme avait des activités plutôt atypiques.

-allez-y moi je dois passer un coup de fil.

Ils se retirent pour en discuter.

Ndiouga revient déboussolé.

-ça à l'air grave.

Ndiouga : ça l'est.

Il m'explique alors tout ce à quoi se livre en réalité Zara.

NDiouga : à toi de voir. Tu as une carte qui pourrait la faire taire à jamais. Veux-tu que ça soit évoqué devant le juge? Ca pourrait grave la décrédibiliser. L'affaire serait vite classée.

-non c'est une femme. Je ne veux pas l'humilier de la sorte. Je ne préfère qu'on étale sa vie privée de la sorte.

Ndiouga : comme tu voudras mais sache que si elle avait cette carte en main elle ne t'aurait laissé aucune chance. Elle t'aurait traîné dans la boue sans hésiter.

-heureusement que je ne suis pas elle. C'est elle qui est en position de faiblesse actuellement mais je ne vais pas l'anéantir davantage pour autant.

Ndiouga : ta décision est la mienne. Mais moi je vais en faire bon usage.

-tu comptes faire quoi?

Ndiouga : récupérer ma vie...

Dans la salle. L'audience avait débuté. Elle avait un air de confiance indescriptible. Pour elle c'était déjà gagné. Son avocat soumet leurs preuves au juge. Puis les plaidoiries battent leur plein.

Avocat Mr.Barry : vous avez certes la preuve que ma cliente a bien reçu le fichier dans son téléphone mais rien ne prouve qu'elle l'ait publié sur quelconque site encore moins que c'est elle qui l'a fait.