Netsu.

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J'aimerais savoir comment m'en défaire.

Sous ce soleil et ce ciel bleu bordeau, je laisse mon esprit me partager chaque instant qui lui revient.

Je ne m'en sens pas capable.
M'opposer à lui me ferait mal au cœur sans savoir pourquoi.

Ferait-il parti de moi ?
J'en ressens la sensation.
Cette vague de papillons virevoltant autour de moi, formant un nuage de couleur agréables.

Après plusieurs années à ne plus savoir si il était vraiment là, où si je devenait tout simplement folle, j'ai décidé de déménager afin de trouver le cabinet d'un professionnel qui pourrait m'aider.

Le premier mois fut plutôt tranquille, je m'étais assez vite habituée à ma nouvelle vie.
Plus aucune trace de lui dans ma tête.
Serait-ce parce que j'ai déménagé ?

Il me restait plus que 2 jours avant mon rendez-vous médical. Même si récemment ça allait beaucoup mieux, je voulais m'assurer de ne pas être malade.

En marchant, je pouvait apercevoir des enfants qui jouait à la marelle.
Ils étaient mignons, mais je les enviais. J'ai toujours pensé que j'avais grandi trop vite. Parfois l'époque où j'avais leur âge me manquait.

J'ai par la suite, décidé de me promener, jusqu'à ce que je vis un café horné de fleur blanche à grains, je ne sait comment elles se nomment mais chez moi on les appelles les "fleurs de vœux." Il suffisait de souhaiter quelque chose et de souffler sur ses pétales pour qu'il se réalise. Cette décoration me donna envie d'y rentrer.

Je m'assois ainsi à l'une des tables près de la bévitrée pour pouvoir admirer ce tableau d'existence qu'est la ville en pleine nuit agrémentée du public de la vie.

Les lumières tamisées de ce lieu me réchauffe le cœur, comme lorsque mon père, en m'entendant pleurer après m'être fait mal, s'arrêtait de bricoler dans le garage et me réconfortait sous cette clarté de coloris brasier.

Après être parti de ce café, j'ai décidé de parcourir les montagnes qui avaient si bonne réputation dû à leurs pelage de neige.

J'aperçu un lapin blessé, la patte prise dans un piège fabriqué pour son espèce.

L'odeur pigmentée de souffrance me laissa deviner sans apercevoir au début, que ce petit être saignait.

Il ne pouvait plus bouger, cela devait faire déjà un jour entier qu'il été là.

J'ai décidé de l'aider.
Il suffisait d'écarter les parties en fer de cet instrument morbide afin de le libérer.

Après 10 minutes d'essais intenses, j'avais enfin réussi à ouvrir ce piège.

Mais lorsque je tourna le regard vers cet être de la nature, je vis ses pupilles dilatées et son expression faciale, vide.

Son cœur ne battait plus.

Sans que je comprenne ce qu'il se passait, je senti une larme couler le long de ma joue.
Puis, une main me l'essuya tendrement.

Un garçon se trouvait devant moi et me souriait.
Ne croyant pas ce qu'il venait de se passer, j'essaya de le retenir pour vérifier que je n'inventais pas.

Ma main attrapa la sienne. Il inséra ses doigts entre les miens et colla la paume de sa main contre la mienne en murmurant "On se retrouvera toujours."

En un clignement de cils, il avait disparu.
Avais - je rêvé ?
Cette scène tournait en boucle dans ma tête depuis.

Aujourd'hui, j'ai décidé de retourner admirer la beauté des montagnes de cette nouvelle ville.
Ce souvenir reste encré dans mon esprit.
Ressentirais-je la même émotion, re- allucinerais-je en y allant ?

Je voulais en être sûr.
Toi, cette silhouette qui me hante depuis ce jour, qui me répète cette fameuse phrase.. Que cherches-tu as faire ?

Suis-je folle ?
Toutes ces questions me poussèrent à avancer vers ces fameuses montagnes.

J'espérais que tu existes pour te revoir. Pour leur prouver que je n'était pas malade. C'est tout ce qui comptait pour moi.







(Cette œuvre est inspirée du voyage de chihiro.)

Spirit of my heart.Where stories live. Discover now