Je ne veut pas qu'il s'approche.

Moi: si tu fais encore un pas de plus, j'alerte les voisins, dis-je en le menaçant.

Je vois ses yeux s'écarquiller légèrement et il encre son regard au mien.

Kaysân: je te laisserais me menacer autant que tu veux après mais là toute suite je te laisserai pas une seconde de plus dans cet appartement avec mon enfant dans ton ventre alors tu va me suivre.

Et sa voix autoritaire me fait trembler. Parce-que là, tout-de-suite, je le lui interdis. Je lui interdis de le laisser penser qu'il puisse me dominer. Et même si, comme toujours son caractère provoque en moi ce respect naturel qu'il m'est impossible d'ignorer, aujourd'hui il est hors de question que je laisse ce trait prendre le dessus sur moi.

Moi: Pardon ? Dis-je froidement.

Kaysân: tu comptais me le caché jusqu'à quand que tu porte mon enfant Emira ? dit-il en me fixant droit dans les yeux.

Alors c'est moi qui ai avancé maintenant, j'ai fais quelques pas, et nos yeux ne se sont pas lâchés. Les siens sont emplis de la subordination à laquelle il veut clairement que je cède, et les miens sont baignés de colère et de cette haine que j'ai mangé pendant huit mois, pour toutes les humiliations que j'ai subis.

Son odeur m'a immédiatement imprégné de
plein fouet, j'en ai presque frissonné mais j'ai
tout fait pour ignorer ce qu'il m'a fait.

Moi: tu penses pouvoir jouer au mec autoritaire
avec moi là ? Tu penses réellement avoir encore
ce droit et ce pouvoir sur moi là Kaysân !?

Kaysân: tu portes mon enfant à ce que je sache non ? Alors j'aurai toujours droit et autorité sur toi Emira, dit-il d'une voix grave.

J'ai cogné de toutes mes forces son putain de coeur pour lequel j'étais prête à tout! Ça l'a horriblement surpris et mis en rogne je l'ai senti rien qu'à son regard et l'aura qu'il a tout-de-suite dégagé de sa personne noire.

Mon coeur s'est contracté de douleur, mais j'ai encore frappé, je cogne violemment son torse et son coeur jusqu'à être essouffler.

Je veux qu'il souffre, comme moi là tout-de-suite. Je veux voir sa douleur pour qu'il sache ce que ça fait d'être humilié.

J'avoue que j'ai peur de ce que je fais, mon coeur balance, je tremble mais je continue. Il n'est plus
comme avant. Il est beaucoup plus imposant et
musclé qu'il y a huit mois, mais il faut que je lui fasse du mal alors je continue à me défouler sur lui.

Il mord sa lèvre tellement violemment qu'elle en rougit.

Ça c'est Kaysân au climax de sa hargne.

Il s'approche de moi avec rage et sa main cherche à me saisir les mains. Je la repousse avec violence.

Il continue à vouloir me saisir d'une manière ou d'une autre, ses mains me cherchent mais moi je cogne, j'esquive, ou je repousse sa peau. Ma rage qui brûle mes membres me donne tellement de
force pour lui faire comprendre que j'ai tiré ce
trait! Je veux qu'il le sache ! C'est finis ! Il n'a plus aucun droit sur moi !

Je vois ses sourcils se froncer férocement. Je
comprends qu'il est tellement étonné.

C'est mon coeur triste qui veut parler et lui faire du mal. Alors après un énième coups de poing bien placé. Auquel bien-sûr, il n'a toujours pas répondu, sa haine se décuple, il grogne alors je perds un peu d'assurance à la vue de ses yeux qui
commencent à sombrer dans ce que je redoute
le plus de lui, alors il profite de ma légère faiblesse pour enfin se saisir à mon grand
étonnement, sans violence de mon cou.

« Et si c'était toi, mon bonheur ? » - Emira Where stories live. Discover now