Prologue

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Bonne lecture, bis 💋
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PROLOGUE

Là au mauvais endroit, au mauvais moment

Ella

Los Angeles,
23H12

Oh, darling, all of the city lights
Never shine as bright as your eyes
I would trade them all for a minute more
But the car's outside
And he's called me twice
But he's gonna have to wait tonight

I'm not gettin' in the Addison Lee
Unless you pack your bags
You're comin' with me
I'm tired of lovin' from afar
And never being where you are
Close the windows, lock the doors
Don't wanna leave you anymore.

Car’s Outside — James Arthur


En chantonnant cet magnifique mélodie, je me retire de la douche. J’enfile délicatement mon peignoir et enroule une serviette en micro-fibre autour ma chevelure blonde.

Je sors de la salle de bain et je m’assois sur mon lit, où tout ce dont j’ai besoin est éparpillé. Sans aucune hâte, je commence à me maquiller, c’est un makeup mob-wife. Là où je travaille, suivre les tendances est la base même de notre succès,  de même que la mode. Je finalise le tout avec un gloss rouge. Ce n’est pas le genre de makeup que j’apprécie et qui me met en valeur, mais mon job oblige.

Je me lève de mon lit et ouvre mon placard cherchant de vue ma tenue, mon ongle tapotant mon menton. Je saisis ma tenue et j’enfile ma mini-jupe noir et un petit t-shirt blanc ridiculement court où l'on peut apercevoir mon nombril. Je me maintiens en équilibre contre le bois de mon bureau tout en chaussant mes baskets, puis je les noue. J’attrape mon long manteau noir pour cacher le peu de tissu que j’ai en dessous.

Je réalise simplement un brushing pour créer du volume à mes cheveux. Je baisse la tête en bas et vaporise une bonne dose de laque pour que la coiffure tienne toute la nuit, même si je sais d’ores et déjà que je devrais les retoucher à un moment donné. Je relève la tête, place ma main de manière à isoler mon visage et vaporise une autre dose de laque. Un petit coup de main dans mes cheveux et je vérifie une dernière fois que tout est en ordre.

Je range le nécessaire dans mon sac et verrouille la porte de chez moi. Je descends les escaliers car l’ascenseur est H-S depuis neuf mois, malgré les nombreux appels que l’immeuble a faits, personne n'est venu.

***

Je descends à mon dernière arrêt de bus. La tête un peu dans les vapes, je ne me suis pas bien remise de ma sieste. Je m’étire et regarde de loin l’enseigne dans laquelle je vais passer toute une nuit.

Montenero.

Je rentre dans la boutique de vêtements et me dirige sans détours vers le fond du magasin où une veille machine à caisse et son proprio’ y périssent tous deux.

  —   Comment vas-tu ma chère ? me quémande t-il de sa voix chevrotante due à son âge avancé.

  —  Je vais bien, merci de demander. Est-ce que vous avez mangé ce midi ?

  —  Oui j’ai mangé.

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