La première

~Chapitre 37~

PDV Externe

•11h36•

Kiara : Je vais y aller

M. Mbarga : C'est Noël, vous ne deviez même pas être là

Kiara : Je tiens à être irréprochable

M. Mbarga : Avec tout ce que vous avez fait en si peu de temps, vous les méritez amplement ces congés

Kiara : Je vous remercie

Elle continue de ranger son sac dans son bureau. Son partenaire étant accoudé au chambranle de la porte.

Kiara : J'emporte le dossier sur la nouvelle collection histoire de les revisiter

M. Mbarga : Très bien mais une copie, je vais ranger l'original.

Kiara : D'accord

M. Mbarga : Bon bah je vous dis à l'année prochaine

C'était censé être drôle.

Kiara : Votre humour est dépassée

M. Mbarga : Ma femme me le disait souvent

Kiara : Elle a changé d'avis ?

M. Mbarga : Non elle...a disparu tragiquement il y a quelques temps

Elle se stoppe en se retournant.

Kiara : C'est pas vrai je suis vraiment désolée j'en savais rien je ne voulais pas...

M. Mbarga : Calmez vous ok, c'est pas de votre faute vous ne pouviez pas savoir. Ça fait 15 ans maintenant, j'ai eu le temps de faire mon deuil et de refaire ma vie même si je ne me suis plus remarié depuis

Kiara : Je suis très confuse je sais pas quoi vous dire

M. Mbarga : On pourrait déjà commencer à se tutoyer

Il entre dans le bureau les mains dans ses poches.

Kiara : Ok monsieur...

M. Mbarga : Tu peux m'appeler Greg

Kiara : Très bien. Il faut vraiment que j'y aille

Greg : Passes un joyeux Noël de ma part à ta famille

Kiara : Bien-sûr dit-elle sachant pertinemment qu'elle ne peut pas le faire

Elle prend son sac et passe à côté de lui. Quand elle est sur le point de franchir le seuil de la porte il lance.

Greg : Joyeux Noël Kiara

Kiara : Joyeux Noël Greg

Entendre leurs prénoms dans la bouche l'un de l'autre leur procura une drôle de sensation. On dirait que ces deux là nous réservent bien des surprises.

La femme s'en alla pour de bon rejoindre sa famille en espérant que son mari ne soit pas encore là.

•21h00•

Tout le monde est en famille pour le soir de Noël.

Les Berline sont de retour chez eux, leur famille est complète ce qui n'est pas souvent le cas.

John : Votre attention s'il vous plaît. Coupez un peu la musique. Je voulais vous dire que

Il marque une pause.

John : Je sais que je peux être très dur parfois distant et même un connard va s'en dire.

Il regarde Kiara à ce moment-là.

John : Mais vous êtes ma famille et pour rien au monde je ne voudrais qu'elle se sépare. Et toi Anaïs, j'ai tenu à ce que tu viennes avec nous aujourd'hui pour me faire pardonner d'avoir été aussi tyrannique avec toi. Ton arrivée soudaine nous a quelque peu surpris et brusqué je dois dire. Il faudra que tu m'expliques comment tu as fait la connaissance de ma femme un de ces jours.