You're my sunshine

Partie 4 : le dénouement

À la fin du cours, lorsque la majeure partie de la classe fut partie il ne restait que quelques filles de ma classe et mes copines. La prof s'apprêta à fermer la porte et (comme d'habitude) je sortis la dernière. Tout le monde à la fin cours lui avait fait un câlin. Je me m'arrêtai, sur le seuil de la porte. Je levai ma tête vers elle après avoir longuement fixe le tableau de la classe en sortant. Je lui dis d'une voix timide « Madame, est-ce que je pourrais vous faire un câlin ? » elle me regarda et me sourit et me répondit « oui, bien-sûr vient ». J'ouvris mes bras vers elle, les mis autour de son cou et posai ma tête sur son épaule droite. Je regardai d'abord derrière-elle, cette salle de classe qui allait terriblement me manquer, puis je fermis les yeux et me blotti contre elle. Ma tête inconsciemment nichée dans son cou (ce fut une copine qui me fit la remarque plus tard). Yasmine dit « elle ne va pas pleurer quand même »ma prof répondit « Mais non c'est une grande fille Emilia ». Désolée, mais je la fis mentir. Des chaudes larmes dévalèrent mes joues et je sanglotais...il en était fini de moi. Commet étais-je censée faire ? Dans ses bras, il m'était impossible de résister. Après un moment, je me redressai et lui dit en essuyant mes larmes « Mais je ne voulais pas vous quitter moi...Je ne veux pas partir...snif. J'ai pas envie d'aller au lycée. » Cette dernière phrase pourtant peu significative, prit tout son sens par la suite. Elle avait les yeux tous rouges quand je relevai la tête...Ça me faisait de la peine, mais j'étais triste et je ne comptais pas le cacher. À vrai dire, triste serait un faible mot. J'étais même dévastée. Dans ma chambre je regardai parfois les photos de nous que j'avais pris (une avec chaque prof) mais aussi le mot qu'elle m'avait laissé sur mon carnet à mot que j'avais donné à tous mes profs. Elle était mon exemple, ma motivation, son sourire me faisait chavirer. Cette prof me manque terriblement, sa façon d'enseigner et la personne qu'elle était me manque. Comment allais-je faire sans elle ?