jubbo bi ( la réconciliation)

Start from the beginning
                                    

Mariam et moi nous regardions. Je renonce.

-finalement je pense que ton idée était la bonne, je te laisse y aller comme tu voulais...

Mariam : c'est toi qui veux changer d'air non? Là-bas tu verras des perruques, des tissus et beaucoup de monde tu nous reviendras revigorée. Après tout je ne tiens pas à ce que deviennes "dépressive". Ta santé mentale compte beaucoup pour moi.
Vas-y vite il se fait tard.

Je l'ai tellement mal regardé cette fille là c'est pourquoi il faut jamais se battre pour certaines choses ça risque de nous réserver de mauvaises surprises aller au marché rek et je me retrouve à devoir aller à deux marchés.
Dans mon désespoir je laisse mon téléphone à la maison et j'avais la paresse d'aller le récupérer avant d'aller à HLM.

Biensur à mon arrivée le tailleur n'était pas encore là. J'ai donc pris mon mal en patience. Je récupère enfin les vêtements de maman vers 12 h passé. Je file direct rentrer j'avais une de ces dalles mais je me suis arrêtée un moment pour acheter quelques tissus, je ne pouvais pas m'en empêcher.

J'arrive à l'appartement et croise automatiquement le regard moqueur de Mariam et maman assise à côté d'elle.

-tu n'étais pas censée être dans la cuisine toi ?

Mariam :c'est Fanta qui s'en charge.

Je me mets devant le grand miroir situé juste à l'entrée de l'appartement pour regarder et avoir une idée de quel modèle choisir pour mes tissus.

Mariam : waouuuhh c'est trop joli. J'adore ce bleu de nuit. Tu comptes en faire quoi ?

-je ne sais pas encore peut-être que tu devras m'aider à choisir.

Mariam :laaaay lolou rek la yakamti. Lii boko gnawé sa robe bou moll rek ba diakarlok Ndiouga F... ( j'ai trop hâte. Si tu en fais une superbe robe pour faire face à Ndiouga ).

-ne prononce plus jamais son nom ici. Damalako gnane rek. ( s'il te plaît)

Maman : aah li kagne la ( depuis quand ).

-maman l'adage dit vrai. Les hommes sont tous les mêmes. Ils n'en valent pas la peine. Il vient parler de mariage, se montrer respectueux alors que limouy wakh geumoussi dara. Khana bouma roussoul sakh mou Warren rouss ( il ne croit pas en ce qu'il dit. Il aurait pu avoir la pudeur de vous mentir à vous puisqu'il ne l'a pas pour moi )

Maman : deet defal nank boul wakhei khol ( doucement. Ne t'emballe pas )
Elle riait et ecarquillait les yeux l'air de ne pas comprendre.

Mariam : yaay wakhal. Mingi todj casse yi deh ( faut parler maman elle en dit trop )

-lui et moi c'est du passé. Son nom n'existe plus ce n'est ni plus ni moins...

Mais les amis tout ce temps je ne m'étais pas encore rapprochée d'elles. Le salon était en forme de rectangle, donc un canapé était de dos à moi et je n'avais pas prêté attention à ce que quelqu'un soit assis dessus ( soit de dos et faisant face à maman et Mariam ). J'aurai facilement cru que c'était tonton MaLamine.
Avant que je ne termine ma phrase :" ce n'est ni plus ni moins..." quelqu'un se lève et se tourne vers moi, il tenait un bouquet de fleurs assez gros...c'était Ndiouga. Impensable pour moi.

-quoi ? Toi ? Ici ? Sans prévenir en plus. Ndiouga pourquoi tu te permets de venir chez moi comme bon te semble ? Respecte mes parents.

Maman : Fatima ? C'est quoi ce comportement? C'est comme ça que tu traites tes invités.

-je ne me rappelle pas l'avoir invité.

Mariam : Biensur qu'il est invité. Ton téléphone n'arrêtait pas de sonner donc j'ai répondu et accepté qu'il vienne te chercher j'ai demandé à maman et c'était aussi okay pour elle donc je lui ai donné mon aval. Yaay mane maay yow donc c'est pareil.

Fatima : La Femme Du BossWhere stories live. Discover now