Chapitre Huit

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Je ris avec Jack sur le canapé. Il est vraiment drôle.
- Putain ris pas si fort, ma tête va exploser, il râle en riant.
Je ris plus fort et on entend la porte d'entrée. Jaxx arrive rapidement et il a l'air plutôt heureux de voir Jack. Il lui saute presque dessus et le lèche de partout en aboyant. Derrière lui, Cameron rentre avec sa tête des mauvais jours. Quand il me voit avec Jack il soupire.
- Tu restes pour midi, je demande à Jack ?
Cameron ouvre grand les yeux et le regarde d'une manière toute sauf amicale.
- Non, je crois que je vais rentrer, les gars doivent m'attendre.
Je soupire d'agacement, s'il a refusé, c'est uniquement à cause de mon abruti de colocataire. Jack se lève, salut Cam de la tête et je l'accompagne à la porte. On reste quelques secondes face à face sans rien se dire. Il me fait un bisou sur la joue.
- C'était sympa, hier soir.
- Oui, beaucoup et je suis désolée du comportement de Cam.
- T'inquiète pas, c'est Cameron, je le connais et je sais qu'il ne m'aurait pas laisser rester ici une seconde de plus.
Je ris avec lui puis il s'en va. Quand la porte est fermée, mon sourire s'estompe et la colère me submerge. Je déteste quand Cameron est impoli comme ça. Je rentre en trombe dans le salon. Le brun est avachi sur le canapé à regarder la télé tout en caressant son chien.
- Combien de fois je t'ai dit que Jaxx ne doit pas allé sur le canapé putain ?
Il soupire et fait descendre le husky.
- C'était quoi ça ? Avec Jack ? C'est sensé être ton ami et tu as été si impoli avec lui. Tu l'as quasiment mis dehors.
- Il avait pas à être ici.
- Alors toi, tu peux ramener qui tu veux, quand tu veux. Mais moi, personne. C'est ça ?
- On en a déjà discuté tout à l'heure, passe à autre chose.
- Non je veux savoir pourquoi tu joues au con depuis ce matin.
- Il te mérite pas. C'est un connard qui joue avec les meufs, c'est tout.
- Tu crois quoi ? Que t'as un droit sur ma vie ? Réveille toi Cameron, je vais bientôt avoir vingt ans. Je pense pouvoir me débrouiller toute seule putain ! Si j'ai envie de me taper n'importe qui, je me tape n'importe qui. Tu te gênes pas toi et je te fais pas chier. Alors laisse moi tranquille. On pourrait croire que tu penses que j'ai jamais eu de relation avant de venir à Los Angeles. Non j'ai eu une vie en Floride, une vie avant de te connaître. Et t'as vraiment rien à dire sur ce que je fais de ma vie.
- Ouais, c'est bien. Maintenant bouge de devant la télé.
Un grognement de frustration sort de ma bouche sans m'en rendre compte. Je pars dans ma chambre en furie. Je le déteste quand il fait le gamin comme ça. Je claque la porte de ma chambre et m'effondre sur mon lit. J'enfuie ma tête dans un coussin et lâche un cri. Je reste longuement ensuite et sent l'agréable odeur de Jack. Je me retourne sur le dos et regarde le plafond.

The Worst HousemateWhere stories live. Discover now