Chapitre 2

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Ecrasant un peu plus la casquette noire sur sa tête, elle poursuivait sa descente dans les entrailles de la Banlieue, un endroit construit avec les vestiges des refuges anciens de Konoha. Là, ce sont amassé les résistants au nouveau monde d'en haut. De l'ascenseur, elle pouvait y voir les chemins et autres commerces. Ici, c'est presque la loi du plus fort mais surtout du plus offrant.Habillé d'un sweat blanc bariolés d'inscription, elle réajusta son masque jusqu'à son nez. Elle resserra ses gants et tira une dernière fois sur la lanière de son katana dans son dos. A peine l'ascenseur fut arrivé au sol, qu'elle s'empressa de déambuler dans la masse de monde présente. Ci et là se proposait différent service. Contrefaçons, armes illégales, prostitutions... il y en avait pour tous les goûts. Evitant soigneusement certains endroits, elle s'arrêta au stand d'Ibiki. Même si sa reconversion dans la restauration de quartier donnait le change, il n'avait rien perdu de sa superbe dans le renseignement et les armes. Toujours à l'affut de la moindre info, Ibiki restait maitre dans l'art de la persuasion.En un regard, il comprit et lui glissa un message codé avec ses mains. Elle roula des yeux. Celan'annonçait rien de bon. Alors qu'elle allait reprendre sa route vers sa destination, il lui attrapa lamain sur le comptoir, surprise elle fit volte-face et l'interrogea du regard.


- Prend ça, il lui glissa sur le comptoir un pistolet avec un silencieux, je sais que tu n'aimes pas ses armes modernes mais crois-moi, je sens que ça va te servir.


Dubitative, elle regardait l'objet avec dégout. Elle était traditionnelle et rien ne valait une bonnelame. Des années d'entrainement ne lui ferai pas renoncer pour les beaux yeux de ses joujouxderniers cris. La vente d'arme blanche avait chuté depuis la mise en place d'automatisation desarmées. Les ninjas n'existaient plus en tant que tel mais elle faisait partie des résistants. Un regard vers Ibiki et celui insistait en repoussant un peu plus l'arme vers elle. Elle attrapa l'objet, l'observa sous toutes ces coutures et enclencha le cran.


- Doucement, dit-il en levant les mains en l'air, ça part vite ces trucs-là !


Elle visa de loin comme pour ce familiarisé un peu avec la tenue de l'arme. Malgré son aversion pour les armes à feux, elle n'en restait pas moins au courant de leurs caractéristiques. Un professionnel des armes blanche se devait aussi de gardé à l'esprit la tenue du marché et de ce qui s'y proposait.De nombreuses fois elle avait dû faire face à ce genre d'utilisation lors de ses missions secrète. Elle se souvint de la première fois qu'elle avait dû faire face à une arme de poing, elle en était ressortie avec une belle cicatrice à l'épaule, frôlant presque la mort. Ibiki avait dû la rafistoler avec ce qu'il avait sous la main. Une bonne bouteille de whisky pour désinfecter et en avant les grognements de douleur. S'en était suivi plusieurs semaines de remise en état. Ibiki lui avait appris à s'en servit en dépit de ses refus.


- Ne fait pas ta forte tête, Ten ! Crois-moi, aujourd'hui il faut savoir s'adapter. Tires-en avantage, un jour ou l'autre, ça te servira.... Lui avait-il dit autrefois.


Un énième échange de regard et Ibiki lui acquiesça de la tête. Elle rangea alors l'arme dans son dos à l'abris des regards. Un pochetron de service interpella Ibiki pour qu'il lui serve – encore – un énième verre. Sitôt l'attention de son acolyte attiré, elle prit la poudre d'escampette. Elle descendit quelques marches au détour d'un croisement, passa sous un tunnel mal éclairé, croisant un couple ivre et sur le point de se monté dessus l'un l'autre, elle shoota dans une cannette qui résonnait dans le tunnel, quelques marches plus loin en contrebas, proche d'un ruisseau, elle entra dans une bâtisse.Le gérant la reconnue immédiatement et lui fit signe de la tête dans une direction au fond à gauche.Elle ne se fit pas attendre. Elle traversa la pièce, tandis que quelques hommes la regardaient comme un bout de viande. L'un d'eux lui mit une petite fessée à son passage.Un rire éclata de la part du malheureux qui fut aussitôt mis en joue par la brunette, le regard noir. Le reflet de la lumière fit briller la dague, qui pointait son aiguille sur le cou de l'ivrogne.

Dans une autre vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant