𝐁𝐎𝐔𝐍𝐃𝐋𝐄𝐒𝐒 𝐋𝐎𝐕𝐄 | TOME 2

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐒𝐄𝐈𝐙𝐄

PIERRE, 22 ANS 

- Talking sweet and looking fine, I get kinda hectic inside. Chantais-je en même temps que les paroles de la musique Fantasy de Mariah Carey.

Je suis actuellement avec une Ford Mustang de 1967, une belle beauté rouge avec des lignes blanches. Les jantes sont juste magnifiques, franchement sirées. Le moteur est de nouveau en état de fonctionner et de rouler sur les routes de tous les États-Unis. Les sièges en cuivre brillent sous la lumière du garage.

Alex est actuellement en appel avec le client pour l'informer que sa voiture est enfin prête. Quant à Rosa, elle, elle discute avec Hazel et Jena dans un coin. Ces deux dernières sont venues parce qu'elles s'ennuyaient à la maison et voulaient nous voir. Mais depuis qu'elles sont arrivées, je n'ai pu seulement jeter des regards à Hazel sans lui parler.

De loin, je l'entends rire. Depuis qu'elle est revenue de New York, ses rires sont de plus en plus nombreux et me rappellent à quel point la maison était vide sans sa voix.

Je me souviens qu'autrefois, elle riait, mais que la plupart du temps ça sonnait faux, pareil pour ses sourires, mais je m'en rends compte seulement aujourd'hui parce que j'étais amoureux de ces rires et de ses sourires.

- EH PIERRO ! Alex me fait sortir de mes pensées, je me tourne dans sa direction. Le client vient la chercher demain à cause de la pluie trop forte.

- OK, ça marche pour moi !

Je regarde l'heure sur mon portable et remarque que c'est la fin de journée, donc aussi la fermeture du garage.

Je demande à Rosa et Alex de m'aider à ranger et comme à chaque fois, les deux se battent pour des bêtises.

- Ça fait déjà deux ans que tu travailles ici et tu ne sais toujours pas où ranger la clé en croix ! T'es vraiment nul !

- Respecte un peu ton grand frère, la naine. Alex répond avec arrogance et fierté.

- La naine t'emmerde, le Hobbit.

Leur relation ne va jamais changer, je crois, ils sont faits pour se tailler et c'est comme ça qu'ils montrent qu'ils s'aiment, même si des fois c'est pénible.

Alors que j'allais changer mes vêtements, j'entendis la voix de Jena parler en chuchotant à Hazel.

- Hazel dit lui, sinon il sera triste sinon.

- Oui, je sais, mais j'ai peur. Il va sûrement mal agir comme la dernière fois. Mon cœur se serra, la voix d'Hazel était douce, mais triste.

- Il ne pourra rien te faire, Hazel, tu es ici à Las Vegas, avec Alex, Rosa, Pierre et moi. Lui, il est à New York.

- Oui, tu as raison. Elle ne s'arrête que seulement quelques secondes, mais le son de sa voix redevient joyeux. Merci Jena de m'aider !

Je pars finalement me changer et reviens très vite en tenue de jour de tous les jours, donc un simple pantalon beige un peu large et un haut noir à manche courte. Je prends également avec moi.

Je m'approche d'Hazel et la lui pose sur les épaules.

Quand elle est arrivée avec la rousse, il faisait beau et il y avait du soleil. Maintenant que la pluie est apparue, je préfère la tenir au chaud plutôt qu'elle ait froid et qu'elle attrape la grève. Je lui embrasse la joue et lui demande.

- Ça s'est bien passé ta journée ?

- Oui, c'était super comme journée, me dit-elle en me souriant.